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*Pour ne pas confondre entre érosion et dégradation de sol
 
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Nombreux sont ceux qui confondent érosion et dégradation des sols. Pour les uns, l'érosion est la cause principale de cette dégradation. Pour d'autres, c'est sur les sols dégradés que s'installent les phénomènes visibles de l'érosion. La dégradation des sols, c'est la perte des qualités essentielles des sols pour remplir ses fonctions naturelles de stockage de l'eau et des nutriments, de milieu de soutien des racines et des plantes, de réservoir de la biodiversité, de filtration des polluants et de séquestration du carbone. Il faut donc savoir que la dégradation des sols peut avoir diverses origines: salinisation et carbonatation, engorgement, compaction par le piétinement ou la motorisation, lessivage des colloïdes ou des éléments solubles dans les eaux de drainage, minéralisation des matières organiques (MO) et squelettisation par érosion sélective des particules fines. En zone méditerranéenne semi-aride, alors que l'érosion comprend trois phases (arrachement, transport et sédimentation), la dégradation des terres ne concerne que la déstabilisation de la structure et de la macroporosité du sol, sur place. La dégradation du sol dans le cadre qui nous occupe ici provient essentiellement de trois processus : la minéralisation des matières organiques du sol, d'autant plus active que le climat est chaud et humide; l'exportation minérale par les cultures qui va entraîner la baisse des activités de la microfaune et de la faune, responsable de la macroporosité du sol et de la diffusion de l'air et de l'eau dans le sol; la squelettisation ou l'enrichissement en sables et graviers des horizons de surface par érosion sélective des particules fines, des matières organiques et des nutriments, suite à la battance des pluies. Les gouttes de pluie tassent le sol, cassent les agrégats, arrachent des particules qui vont former alentour des pellicules de battance et des croûtes de sédimentation favorables au ruissellement. Alors que l'érosion est la somme de trois processus: l'arrachement de matières, le transport et la sédimentation d'une partie de celle-ci en cours de route. Le transport des particules de la surface du sol s'effectue par le vent, l'eau, l'attraction universelle et divers agents.
 
Nombreux sont ceux qui confondent érosion et dégradation des sols. Pour les uns, l'érosion est la cause principale de cette dégradation. Pour d'autres, c'est sur les sols dégradés que s'installent les phénomènes visibles de l'érosion. La dégradation des sols, c'est la perte des qualités essentielles des sols pour remplir ses fonctions naturelles de stockage de l'eau et des nutriments, de milieu de soutien des racines et des plantes, de réservoir de la biodiversité, de filtration des polluants et de séquestration du carbone. Il faut donc savoir que la dégradation des sols peut avoir diverses origines: salinisation et carbonatation, engorgement, compaction par le piétinement ou la motorisation, lessivage des colloïdes ou des éléments solubles dans les eaux de drainage, minéralisation des matières organiques (MO) et squelettisation par érosion sélective des particules fines. En zone méditerranéenne semi-aride, alors que l'érosion comprend trois phases (arrachement, transport et sédimentation), la dégradation des terres ne concerne que la déstabilisation de la structure et de la macroporosité du sol, sur place. La dégradation du sol dans le cadre qui nous occupe ici provient essentiellement de trois processus : la minéralisation des matières organiques du sol, d'autant plus active que le climat est chaud et humide; l'exportation minérale par les cultures qui va entraîner la baisse des activités de la microfaune et de la faune, responsable de la macroporosité du sol et de la diffusion de l'air et de l'eau dans le sol; la squelettisation ou l'enrichissement en sables et graviers des horizons de surface par érosion sélective des particules fines, des matières organiques et des nutriments, suite à la battance des pluies. Les gouttes de pluie tassent le sol, cassent les agrégats, arrachent des particules qui vont former alentour des pellicules de battance et des croûtes de sédimentation favorables au ruissellement. Alors que l'érosion est la somme de trois processus: l'arrachement de matières, le transport et la sédimentation d'une partie de celle-ci en cours de route. Le transport des particules de la surface du sol s'effectue par le vent, l'eau, l'attraction universelle et divers agents.
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*Pour convaincre ceux qui pensent que l'érosion est un simple mécanisme géologique
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*Pour convaincre ceux qui pensent que l'érosion est un simple mécanisme géologique de l'importance de ce phénomène naturel il faut avoir recours à l'histoire de la naissance
de l'importance de ce phénomène naturel il faut avoir recours à l'histoire de la naissance
 
 
de certaines conceptions relatives à l'érosion.
 
de certaines conceptions relatives à l'érosion.
 
Si l’on prend le cas de l’érosion fluviale, la première étudiée, de nombreux ingénieurs ont, de la fin du XVIIe avec Domenico Guglielmini au milieu du XIXe siècle avec Benjamin Dausse, suivi avec constance une approche centrée sur le triptyque théorie des écoulements– aménagement des lits fluviaux– temps des sociétés.Des savants comme Georges-Louis Leclerc de Buffon, Giovanni Arduino, James Hutton ou John Playfair, se sont aussi intéressés à l’érosion, mais plutôt dans le prolongement des « théories de la Terre » publiées au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Dans la première moitié du XIXe siècle, d’autre savants, tels Georges Cuvier, William Buckland (qui en 1828 introduit le terme denudation, « démantèlement »), Andrew Ramsay au Pays de Galles et Peter Lesley dans les Appalaches, ou encore Joseph Jukes en Irlande, s’étaient intéressés à la formation des vallées (origine diluviale, marine, fluviale ou structurale, avec la théorie des « vallées-fractures »). Le temps n’est plus ici celui des sociétés, comme chez les ingénieurs hydrologues depuis la Renaissance, mais le temps profond de la géologie dont l’essor, plus tardif, date de la révolution industrielle. En fait,il faut attendre les travaux géographiques et géologiques des cartographes du Wheeler Survey et du Powell Survey, deux importants services qui pilotent toutes les expéditions effectuées dans les régions arides situées à l’ouest du 100e méridien des États-Unis, pour que la notion d’érosion connaisse un triple élargissement :John Wesley Powell (1834-1902) introduit la notion de « niveau de base général » de l’érosion Grove Karl Gilbert (1843-1918) propose une définition de l’érosion incluant météorisation (c’est-à-dire l'altération des roches par exposition aux agents atmosphériques), transport, et attaque mécanique ; enfin, William Morris Davis (1850- 1934) élabore la théorie du geographical cycle – hélas traduite par « cycle d’érosion ». L’apport fondamental de Davis est en effet d’avoir illustré la dimension spatiale des concepts de la géomorphologie, leur expression dans le paysage, ce que « cycle d’érosion a pour effet de masquer en mettant l’accent sur la dynamique des agents externes au détriment de la dynamique des formes (denudation chronology). Le « cycle géographique » : une théorie de l’érosion vite sur la sellette Entre 1900 et 1950, la théorie du cycle va être étendue aux paysages glaciaires, arides, karstiques, littoraux, périglaciaires. Toutefois, le modèle de Davis n’a jamais été accepté de façon universelle :aux États-Unis mêmes, tous n’ont pas adhéré au dogme davisien » ; mais l’opposition la plus ferme est venue de la sphère germanique, avec les critiques notamment de Walther Penck, dont le livre paru en 1924,Die morphologische Analyse, constitue la première contre-théorie du cycle davisien. En outre, dès 1925, dans The Morphology of Landscape, article majeur, Karl Sauer (1889-1975) avait attiré l’attention sur le fait que les paysages ont des composantes culturelles autant que naturelles, qui ne se réduisent donc pas aux seules formes du relief ; puis, dans son étude de la Basse-Californie péninsulaire, publiée en 1929, Sauer avait démontré la pertinence des idées de Penck dans les domaines tectoniquement instables6. Il est aujourd’hui bien établi que sur la très longue durée géologique, les paramètres dont dépend l’évolution du relief comme la structure , le climat, ou le niveau de base des mers et des océans, ne restent pas stables indéfiniment. Formes et modelés du relief dépendent en outre de facteurs qui contrôlent le style et la vitesse de l’érosion, notamment la nature des roches , l’architectonique des masses minérales, ou l’évolution des couvertures végétales et pédologiques comme par exemple dans la théorie de la bio-rhexistasie. En effet, à l’action des agents mobiles comme les cours d’eau, les glaciers, les vents et les vagues, qui tirent leur énergie de la radiation solaire et de la gravité, s’ajoute le rôle de la corrosion chimique , de la météorisation (ou weathering), ainsi que des divers mouvements de masse sur les versants, et, de plus en plus, des phénomènes anthropiques. Un dernier exemple – historique – illustrera ce point. En 1893, l’exploitation sous pression d’eau des graviers aurifères de la Sierra Nevada avait été définitivement interdite à cause des dégâts provoqués en aval dans la Grande Vallée de Californie. Des désordres continuant de se faire sentir, G.K. Gilbert fut chargé d’une enquête d’ensemble :travaux de terrain depuis les hauts sommets de la montagne jusqu’à la barre sableuse sous-marine située devant le Golden Gate, étude expérimentale dans un laboratoire à Berkeley, étude géomorphologique de synthèse. Dernière des quatre grandes monographies écrites par Gilbert, Hydraulic-Mining Débris in the Sierra Nevada, publiée en 1917, a introduit plusieurs concepts importants, et fourni une vue intégrée des bassins versants et des stocks sédimentaires, ce qui était rare à son époque. Cette étude est aussi un exemple pionnier et lucide d’analyse d’un cas extrême de changement anthropique, qui montre comment aborder les phénomènes d’érosion à grande échelle sur une base objective et quantitative.  
 
Si l’on prend le cas de l’érosion fluviale, la première étudiée, de nombreux ingénieurs ont, de la fin du XVIIe avec Domenico Guglielmini au milieu du XIXe siècle avec Benjamin Dausse, suivi avec constance une approche centrée sur le triptyque théorie des écoulements– aménagement des lits fluviaux– temps des sociétés.Des savants comme Georges-Louis Leclerc de Buffon, Giovanni Arduino, James Hutton ou John Playfair, se sont aussi intéressés à l’érosion, mais plutôt dans le prolongement des « théories de la Terre » publiées au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Dans la première moitié du XIXe siècle, d’autre savants, tels Georges Cuvier, William Buckland (qui en 1828 introduit le terme denudation, « démantèlement »), Andrew Ramsay au Pays de Galles et Peter Lesley dans les Appalaches, ou encore Joseph Jukes en Irlande, s’étaient intéressés à la formation des vallées (origine diluviale, marine, fluviale ou structurale, avec la théorie des « vallées-fractures »). Le temps n’est plus ici celui des sociétés, comme chez les ingénieurs hydrologues depuis la Renaissance, mais le temps profond de la géologie dont l’essor, plus tardif, date de la révolution industrielle. En fait,il faut attendre les travaux géographiques et géologiques des cartographes du Wheeler Survey et du Powell Survey, deux importants services qui pilotent toutes les expéditions effectuées dans les régions arides situées à l’ouest du 100e méridien des États-Unis, pour que la notion d’érosion connaisse un triple élargissement :John Wesley Powell (1834-1902) introduit la notion de « niveau de base général » de l’érosion Grove Karl Gilbert (1843-1918) propose une définition de l’érosion incluant météorisation (c’est-à-dire l'altération des roches par exposition aux agents atmosphériques), transport, et attaque mécanique ; enfin, William Morris Davis (1850- 1934) élabore la théorie du geographical cycle – hélas traduite par « cycle d’érosion ». L’apport fondamental de Davis est en effet d’avoir illustré la dimension spatiale des concepts de la géomorphologie, leur expression dans le paysage, ce que « cycle d’érosion a pour effet de masquer en mettant l’accent sur la dynamique des agents externes au détriment de la dynamique des formes (denudation chronology). Le « cycle géographique » : une théorie de l’érosion vite sur la sellette Entre 1900 et 1950, la théorie du cycle va être étendue aux paysages glaciaires, arides, karstiques, littoraux, périglaciaires. Toutefois, le modèle de Davis n’a jamais été accepté de façon universelle :aux États-Unis mêmes, tous n’ont pas adhéré au dogme davisien » ; mais l’opposition la plus ferme est venue de la sphère germanique, avec les critiques notamment de Walther Penck, dont le livre paru en 1924,Die morphologische Analyse, constitue la première contre-théorie du cycle davisien. En outre, dès 1925, dans The Morphology of Landscape, article majeur, Karl Sauer (1889-1975) avait attiré l’attention sur le fait que les paysages ont des composantes culturelles autant que naturelles, qui ne se réduisent donc pas aux seules formes du relief ; puis, dans son étude de la Basse-Californie péninsulaire, publiée en 1929, Sauer avait démontré la pertinence des idées de Penck dans les domaines tectoniquement instables6. Il est aujourd’hui bien établi que sur la très longue durée géologique, les paramètres dont dépend l’évolution du relief comme la structure , le climat, ou le niveau de base des mers et des océans, ne restent pas stables indéfiniment. Formes et modelés du relief dépendent en outre de facteurs qui contrôlent le style et la vitesse de l’érosion, notamment la nature des roches , l’architectonique des masses minérales, ou l’évolution des couvertures végétales et pédologiques comme par exemple dans la théorie de la bio-rhexistasie. En effet, à l’action des agents mobiles comme les cours d’eau, les glaciers, les vents et les vagues, qui tirent leur énergie de la radiation solaire et de la gravité, s’ajoute le rôle de la corrosion chimique , de la météorisation (ou weathering), ainsi que des divers mouvements de masse sur les versants, et, de plus en plus, des phénomènes anthropiques. Un dernier exemple – historique – illustrera ce point. En 1893, l’exploitation sous pression d’eau des graviers aurifères de la Sierra Nevada avait été définitivement interdite à cause des dégâts provoqués en aval dans la Grande Vallée de Californie. Des désordres continuant de se faire sentir, G.K. Gilbert fut chargé d’une enquête d’ensemble :travaux de terrain depuis les hauts sommets de la montagne jusqu’à la barre sableuse sous-marine située devant le Golden Gate, étude expérimentale dans un laboratoire à Berkeley, étude géomorphologique de synthèse. Dernière des quatre grandes monographies écrites par Gilbert, Hydraulic-Mining Débris in the Sierra Nevada, publiée en 1917, a introduit plusieurs concepts importants, et fourni une vue intégrée des bassins versants et des stocks sédimentaires, ce qui était rare à son époque. Cette étude est aussi un exemple pionnier et lucide d’analyse d’un cas extrême de changement anthropique, qui montre comment aborder les phénomènes d’érosion à grande échelle sur une base objective et quantitative.  
 
                                                  
 
                                                  
*Au delà des risques environnementaux, il faut savoir que l'érosion  participe  
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*Au delà des risques environnementaux, il faut savoir que l'érosion  participe à la production de paysages splendides...
à la production de paysages splendides...
 
 
Enfin, au-delà des thématiques environnementales du risque et de l’aménagement, devenues majeures dans la discipline géographique depuis les années 1990,on ne saurait oublier que l’érosion participe à la production de paysages reconnus pour leur grande valeur esthétique, une beauté naturelle exceptionnelle recherchée en tant que source d’émotions et d’aménités par les millions de touristes qui sillonnent la planète, et qui ne sont pas toujours conscients des processus à l’œuvre. Quant aux marques de l’érosion anthropique, dans certains cas particuliers observés aux frontières de la géoarchéologie, elles peuvent apparaître tantôt comme des dégradations du support naturel , tantôt comme des inscriptions ajoutant aux valeurs propres d’un site naturel les éléments fondateurs et les valeurs culturelles de la renommée attachée à toute œuvre du génie humain.
 
Enfin, au-delà des thématiques environnementales du risque et de l’aménagement, devenues majeures dans la discipline géographique depuis les années 1990,on ne saurait oublier que l’érosion participe à la production de paysages reconnus pour leur grande valeur esthétique, une beauté naturelle exceptionnelle recherchée en tant que source d’émotions et d’aménités par les millions de touristes qui sillonnent la planète, et qui ne sont pas toujours conscients des processus à l’œuvre. Quant aux marques de l’érosion anthropique, dans certains cas particuliers observés aux frontières de la géoarchéologie, elles peuvent apparaître tantôt comme des dégradations du support naturel , tantôt comme des inscriptions ajoutant aux valeurs propres d’un site naturel les éléments fondateurs et les valeurs culturelles de la renommée attachée à toute œuvre du génie humain.
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Image:Arbre de pierre.érosion éolienne.JPEG | Arbre de pierre.érosion éolienne
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}}<!--***Fin Fiche Stratégie de changement conceptuelle (Solutions possibles)***-->
 
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