Différences entre versions de « Hydrologie et hydrographie »

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Une nappe libre est une nappe d'eau souterraine dont le niveau supérieur peut varier sans être bloqué par une couche imperméable supérieure1. Elle circule sous un sol perméable2, elle est généralement peu profonde (1 à 20 mètres)3 et sa surface est à la pression atmosphérique4.
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L'hydrologie est la science de la terre qui s'intéresse à la branche terrestre du cycle de l'eau, c'est-à-dire aux échanges entre l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol. On parle d'hydrosphère pour désigner la partie de la planète dans laquelle l'eau se trouve. Quant à la météorologie, c'est la branche atmosphérique du cycle hydrologique et concerne par le transport de l'eau dans l'atmosphère, principalement sous forme de vapeur. Ces deux branches du cycle de l'eau permettant de maintenir un état de quasi-équilibre du système climatique.
  
Les nappes libres sont contenues dans des roches poreuses (sable, craie, calcaire) qui peuvent contenir de 50 à 100 litres d’eau par mètre cube3.
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L'hydrologie de surface étudie le ruissellement, les phénomènes d'érosion, les écoulements et le stockage des eaux sur la terre et dans l'océan.
  
Une nappe captive est une nappe qui est surmontée par une formation peu perméable où la surface aquifère est très poreuse et dont la charge hydraulique (surface piézométrique) de l'eau qu'elle contient est supérieure au toit de la nappe. Elle est sous pression1.
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L'hydrologie de subsurface ou hydrologie de la zone non-saturée étudie les processus d'infiltration, de flux d'eau et de transport de polluants au travers de la zone non saturée (encore appelée zone vadose). Cette zone a une importance fondamentale car elle constitue l'interface entre les eaux de surfaces et de profondeur.
  
Lorsque la charge hydraulique est supérieure à la cote du sol, l'eau remonte jusqu'à la surface en cas de forage, on parle de puits artésien (et de nappe artésienne). Lorsqu'on exploite ce type de nappe, on baisse peu à peu la charge hydraulique et on peut perdre cet artésianisme.
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L'hydrologie souterraine ou hydrogéologie porte sur les ressources du sous-sol, leur captage, leur protection et leur renouvellement.
  
Ces nappes sont difficilement rechargées car leur bassin d'alimentation en surface est limité. Elles représentent une ressource en eau particulière, moins importante sur le long terme que les nappes phréatiques, mais souvent mieux protégée des pollutions.
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Dans son sens le plus large et le plus courant, le mot « hydrographie » désigne la description des eaux à la surface du globe terrestre, qu'il s'agisse d'eaux marines ou d'eaux continentales. Mais, depuis le milieu du XXe siècle, les sciences de l'eau se sont diversifiées en fonction de la nature et du mode d'approche de leur objet : l'océanographie et l'océanologie (terme dont la création se situe au début des années soixante-dix) s'intéressent aux océans et aux mers ; l'hydrographie et l'hydrologie se limitent au domaine des eaux continentales.
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L'hydrographie considérée dans sa dernière acception se propose de décrire et d'expliquer les caractéristiques des organismes définis par les eaux continentales, stagnantes ou courantes. On examinera ici ceux que développent les ruissellements et les écoulements, en laissant de côté le cas des dépressions fermées, ennoyées en permanence ou temporairement : lacs, lagunes, dépressions des régions karstiques et arides (cf. karst, lacs

Version actuelle datée du 15 mai 2018 à 23:41

L'hydrologie est la science de la terre qui s'intéresse à la branche terrestre du cycle de l'eau, c'est-à-dire aux échanges entre l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol. On parle d'hydrosphère pour désigner la partie de la planète dans laquelle l'eau se trouve. Quant à la météorologie, c'est la branche atmosphérique du cycle hydrologique et concerne par le transport de l'eau dans l'atmosphère, principalement sous forme de vapeur. Ces deux branches du cycle de l'eau permettant de maintenir un état de quasi-équilibre du système climatique.

L'hydrologie de surface étudie le ruissellement, les phénomènes d'érosion, les écoulements et le stockage des eaux sur la terre et dans l'océan.

L'hydrologie de subsurface ou hydrologie de la zone non-saturée étudie les processus d'infiltration, de flux d'eau et de transport de polluants au travers de la zone non saturée (encore appelée zone vadose). Cette zone a une importance fondamentale car elle constitue l'interface entre les eaux de surfaces et de profondeur.

L'hydrologie souterraine ou hydrogéologie porte sur les ressources du sous-sol, leur captage, leur protection et leur renouvellement.


Dans son sens le plus large et le plus courant, le mot « hydrographie » désigne la description des eaux à la surface du globe terrestre, qu'il s'agisse d'eaux marines ou d'eaux continentales. Mais, depuis le milieu du XXe siècle, les sciences de l'eau se sont diversifiées en fonction de la nature et du mode d'approche de leur objet : l'océanographie et l'océanologie (terme dont la création se situe au début des années soixante-dix) s'intéressent aux océans et aux mers ; l'hydrographie et l'hydrologie se limitent au domaine des eaux continentales.

L'hydrographie considérée dans sa dernière acception se propose de décrire et d'expliquer les caractéristiques des organismes définis par les eaux continentales, stagnantes ou courantes. On examinera ici ceux que développent les ruissellements et les écoulements, en laissant de côté le cas des dépressions fermées, ennoyées en permanence ou temporairement : lacs, lagunes, dépressions des régions karstiques et arides (cf. karst, lacs