Complexes multivitaminés - femmes ménopausées

De Didaquest
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e étude sur 161 000 femmes n’a montré aucune preuve d’un effet protecteur.

La plus grande étude jamais réalisée sur des femmes après la ménopause a montré que les multivitamines n’apportent pas de bénéfices pour ce qui est de la réduction des risques de cancers, de maladies cardiovasculaires ni sur la mortalité en général. L’étude, publiée dans les Archives of Internal Medicine, a aussi montré que les complexes multivitaminés n’augmentaient pas ces risques non plus.

La recherche a été dirigée comme sous-ensemble de l’étude Women’s Health Initiative Clinical Trials et la Women’s Health Initiative (WHI) Observational Study. Combinées ensemble, les deux études comptaient les données sur 161 808 femmes ménopausées âgées entre 50 et 70 ans. Dans ce groupe, 41,5 % ont utilisé des multivitamines sur 15 ans. Cette étude n’a pas trouvé d’association entre le recours aux multivitamines et les cancers du sein, colorectal, de l’utérus, des reins, de la vésicule, de l’estomac, des ovaires ou des poumons. Les chercheurs n’ont pas trouvé non plus d’association entre la prise de multivitamines et les maladies cardiovasculaires ou le décès.

Les chercheurs ont collecté des données pour l’étude multivitamines pendant les visites cliniques des participantes. Le personnel clinique a transcrit les ingrédients pour chaque supplément, puis les a groupé en trois classifications. La catégorie la plus fréquente (35%) était les multivitamines avec minéraux, suivie par les multivitamines seules(3,5).

"En se basant sur nos résultats, si vous tombez dans la catégorie des femmes décrites ici, et que vous avez un régime adéquat, il n’y a réellement aucune raison de prendre des multivitamines" explique le Dr Wassertheil-Smoller.

Cependant, les auteurs de cette étude reconnaissent les limites de celle-ci, et préviennent de ne pas extrapoler leurs résultats à la population toute entière. Par exemple, la cohorte de femmes participant à l’étude était d’une éducation relativement élevée et avait de bonnes habitudes d’hygiène et de santé. Environ 40% avaient un diplôme supérieur ou plus, et au moins 80% avaient le bac.

"Ce que cet article montre est que l’utilisation de multivitamines ne semble pas faire de différence dans cette population" explique le Dr Wassertheil-Smoller.. "Cela ne confère pas plus de bénéfices que cela ne fait de mal."

Malgré le nombre important de participantes à l’étude, les chercheurs insistent sur le fait qu’il faudrait davantage d’études randomisées et contrôlées sur l’utilisation des multivitamines. Les études randomisées et contrôlées contre placébo sont considérées comme étant le nec plus ultra des études cliniques. La première étude de ce genre en cours actuellement sera terminée en 2012, elle implique des milliers de médecins masculins utilisant des multivitamines contre placébo.




Questions sur les vitamines

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