Molécules du plaisir

De Didaquest
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Pour ressentir du plaisir, de nombreuses molécules ou substances chimiques (Hormones et neuromédiateurs ) sont mobilisées et agissent sur le corps avant, pendant ou après une situation plaisante:

Dans un ordre plus ou moins respectif:

  • La testostérone, est l'une des premières hormones produite et a déclencher du désir sexuel (aussi bien chez l'homme et la femme).
  • La lulibérine est une hormone libérée au début de la relation sexuelle. C’est elle qui pousse à rechercher toujours plus de contact et de caresses.
  • Les endorphines'. Ils sont produites au moment de l’orgasme (explosion d’endorphines), ce qui modifie radicalement l’état de conscience ordinaire : euphorie ou extase.
Les endorphines interviennent dans notre organisme comme des récompenses aux efforts fournis. Elles sont libérées par l’hypothalamus et l’hypophyse, notamment dans les situations de stress (psychologique ou physique) et de façon plus importante pendant et après l’exercice physique. La quantité d’endorphines augmente pendant un effort soutenu et prolongé, et est multipliée par cinq dans les 30 à 45 minutes après l’arrêt de l’effort. Elles sont aussi stimulées par l’exposition modérée au soleil, par le rire et lorsqu’on mange du chocolat ou des sucreries.



  • L’ocytocine est produite et intervient en même temps que les sens et la conscience s’affolent (lors de l'extase). En psychologie elle est qualifié comme l’hormone de l’attachement. Et c’est ainsi que le plaisir devient amour.
  • La dopamine est sécrété lorsque les autres molécules du plaisir sont produite en excès (travaillent en surrégime). La dopamine booste alors ce que les psychologues appelle « le circuit de la motivation » (pousse à agir, à oser, à relever des défis). C’est aussi sa chute, générée par l’absence ou l’abandon de l’objet du plaisir, qui nous déclenche une déprime plus ou moins sévèrement selon la structure psychoaffective et la capacité de chaque individu à gérer le ou les manque(s).
La dopamine, autre hormone du plaisir, peut être stimulée par la vue d’un beau tableau, par le sport, par la nourriture. Mais le plaisir sexuel est probablement son meilleur stimulant.

Remarque: Il semble que la toxicomanie aux dérivés morphiniques (morphine, héroïne, …) puisse être considérée comme un type de préférences érotiques particulières. En effet l’injection de morphine provoque une sensation similaire à l’émoi érotique, l’injection d’héroïne provoque une sensation proche de la jouissance, et la dépendance observée semble dépendre de mécanismes neurophysiologiques proches de ceux de l’addiction érotique. (L’émoi érotique : sensation émotionnelle de plaisir intense, qui correspond à l’activation de certaines régions hypothalamiques et, éventuellement, limbiques. Il semblerait que les endomorphines soient impliquées dans la dynamique de ce processus.)

Une drogue naturelle

Difficile de se passer de cette sensation de plaisir créée par les endorphines. A tel point que certains sportifs de haut niveau, qui, après un effort long et intense, libèrent une très forte quantité d’endorphines, parlent de véritable extase. Comme certaines substances contenues dans le tabac ou l’alcool, les endorphines provoquent un bien-être immédiat, un état d’euphorie, mais dans ce cas pas de risque de dépendance ! Motivation