Recherche et positionnement méthodologique

De Didaquest
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Recherche fondamentale

Les recherches dites “fondamentales” avec problématique, méthodologie, recueil d’un corpus de données, qui reposent sur une confrontation théorie/empirie. (…)

Dominance : La recherche « fondamentale » fait référence à une démarche (confrontation souvent linéaire théorie/empirie)

Recherches philosophiques

Les recherches philosophiques, qui s’appuient sur des corpus de textes, construisent des savoirs validés par la cohérence interne des discours, produits dans une logique de réflexion critique et de questionnement sur les valeurs et les finalités.

Dominance : La recherche « philosophique » se caractérise par son objet (les fins de l’éducation) ;

Recherches praxéologiques

Les recherches “praxéologiques” qui sont plus proches de la demande du terrain, de l’action, de la résolution de problèmes pratiques. Elles produisent des outils, proposent des ingénieries, mettent en place une innovation pédagogique, construisent des outils conceptuels, des repères pour l’action. (…)

Dominance : La recherche « praxéologique » se caractérise par sa finalité, combinaison d’une production de savoir et d’une action ;

Recherche documentaire

La recherche documentaire qui produit des “outils” nécessaires à la recherche, du type d’une base de données, d’un atlas, d’une encyclopédie, d’un inventaire d’archives ou de documents de diverses sortes (textes officiels, manuels, jouets…) »

Dominance : La recherche « documentaire » se caractérise par la nature de la source.

Réflexion: Pertinence de cette typologie

Ces différentes catégories et leurs dénominations sont assez précises. Néanmoins, on attendrait en effet d’une classification un découpage net entre des sous-ensembles identifiés. Or, est-il possible de concevoir une recherche qui ne s’inscrive, stricto sensu, que dans une seule catégorie ? Est-il possible d’imaginer, par exemple, une recherche sans « recherche documentaire » ? Peut-on conduire une recherche à caractère praxéologique qui, d’une part, ferait abstraction d’une dimension philosophique orientant les finalités de l’action et, d’autre part, n’emprunterait pas des éléments à la recherche « fondamentale » ? On observe, en somme, une grande perméabilité entre les types de recherches distingués. La raison est la suivante : les quatre types ne sont pas construits à partir d’un seul critère (ce qui pourrait en faire des catégories qui, à défaut d’être distinctes, seraient comparables) mais à partir de critères tous différents.

Il est nécessaire de considérer que chaque type de recherches se caractérise par la prédominance d’un critère (finalité, objet, source…) et, par rapport à ce critère, par un positionnement particulier.
Par exemple, les recherches dites « praxéologiques » sont définies à partir de l’axe des finalités, sur lequel elles occupent une position particulière caractérisée par la simultanéité de deux activités.
=> Exemple d'axe de finalité dans une recherche praxéologique en science de l’éducation où il est possible de constater la simultanéité de deux activités: la transformation d’une situation-problème et la production de connaissances.