Différences entre versions de « Les tic en enseignement »

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 2 : Ligne 2 :
 
[[Fichier:Teacher-and-two-children-tablet.jpg|vignette|La motivation des apprenants envers les tics]]
 
[[Fichier:Teacher-and-two-children-tablet.jpg|vignette|La motivation des apprenants envers les tics]]
 
=== Définition des TIC ===
 
=== Définition des TIC ===
Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), défini par l’OCDE, comprend l’ensemble des sociétés qui assurent la fabrication, la vente ou les services des produits qui permettent de saisir, transmettre ou afficher des données ou des informations électroniques.  
+
'''Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), défini par l’OCDE, comprend l’ensemble des sociétés qui assurent la fabrication, la vente ou les services des produits qui permettent de saisir, transmettre ou afficher des données ou des informations électroniques.''' '''''Texte en gras'''''
 +
 
 
''''''Choisir les outils TIC:
 
''''''Choisir les outils TIC:
 
''''
 
''''

Version du 14 novembre 2023 à 23:24

Les tic en enseignement

La motivation des apprenants envers les tics

Définition des TIC

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), défini par l’OCDE, comprend l’ensemble des sociétés qui assurent la fabrication, la vente ou les services des produits qui permettent de saisir, transmettre ou afficher des données ou des informations électroniques. Texte en gras

'Choisir les outils TIC: '

1 - Les facteurs pédagogiques spécifiques de choix pour un usage optimal des TIC à des fins d’apprentissage. Quinze facteurs pédagogiques des environnements d’apprentissage multimédia interactif doivent être pris en compte lors de l’élaboration d’un dispositif pédagogique : (1) la motivation de l’apprenant.e, (2) son rythme individuel, (3) sa participation, (4) l’interaction avec d’autres apprenant.e.s ainsi qu’avec l’enseignant.e, (5) la perception, (6) l’organisation des messages, (7) la structuration du contenu, (8) le choix des méthodes pédagogiques, (9) la stratégie de l’organisation des ressources, (10) le guidage de l’apprenant.e, (11) la répartition d’activités et d’expériences variées, (12) les exercices, (13) la connaissance immédiate des résultats (la rétroaction), (14) l’application des connaissances acquises (transfert), (15) les contacts humains épanouissants (C. Depover et al., 1998, pp.34-40). L’enseignant(e) doit en permanence se poser les questions qui prennent en compte ces facteurs déterminants. Par exemple : comment peut-on bien motiver ces élèves ? Et quels moyens peut-on mobiliser pour motiver les élèves ? L’intégration d’un nouvel outil dans leur apprentissage ne serait-il pas bénéfique pour leur motivation ? Comment peut- on changer les perceptions des élèves envers l’apprentissage avec les technologies ? C’est là que les TICE commencent à prendre une place de choix dans sa stratégie pédagogique, toutefois d'autres questions se posent dans ce même contexte :

Quel sera l’impact de ces technologies sur la motivation des apprenant(e)s ? Quelles sont les ambitions de l’usage des TICE dans le contexte scolaire ? Quel sera l’impact de ces technologies sur les perceptions des élèves envers l’apprentissage d’un contenu disciplinaire ? Et, dans un sens opposé, quelles sont les limites et les obstacles que peut rencontrer l’intégration des TICE dans le domaine scolaire de la zone où vous enseignez ?

2 - L’apprentissage coopératif par projet avec les TIC Cette approche consiste à regrouper par équipe des élèves pour réaliser un projet dont l’exécution nécessite l’utilisation des TIC comme ressources. Le projet vise l’apprentissage de nouveaux contenus disciplinaires du programme officiel et le développement de compétences technologiques, méthodologiques, sociales et culturelles. Elle repose sur l’entraide, l’enrichissement mutuel par la confrontation et la validation des idées. Elle privilégie la méthode active, participative. Celle-ci prend en compte la perception, les centres d’intérêt, la motivation, les besoins et les attentes des apprenant.e.s. Elle nécessite la définition de stratégies par lesquelles les apprenant.e.s sont amenés à produire, créer, chercher, s’informer et à communiquer à l’aide des TIC. Le projet doit être assez significatif et présenter des défis que les élèves devront relever. Il peut s’appliquer à un ou plusieurs domaines disciplinaires. Il permet d’activer les ressources internes de l’élève (savoir, savoir-faire, savoir-être) afin de faciliter la construction de nouvelles connaissances et le développement de diverses compétences en situation. La construction de connaissances s’effectue à partir des interactions élèves-élèves et enseignant-élèves. Elle s’appuie sur l’interdépendance positive des différents acteurs du projet. Lorsque la maîtrise des contenus disciplinaires ou des compétences technologiques est insuffisante ou absente pour accomplir une activité ou une tâche, l’enseignant.e doit aider les apprenant.e.s à combler leurs lacunes. Les nouvelles connaissances et compétences ainsi acquises sont réinvesties dans la réalisation des tâches. La stratégie d’enseignement dépend des objectifs, du niveau et des effectifs des apprenant.e.s, des disciplines visées, de la qualité (potentialité) et de la quantité de ressources disponibles. À l’enseignant.e d’adapter la stratégie pédagogique au contexte, et ce, même au cours du déroulement des activités.

3 - Outils de communication asynchrones et synchrones Les outils asynchrones n’ont pas de contraintes spatio-temporelles, les personnes qui échangent avec ces outils ne sont pas obligées de se retrouver à une heure précise et dans un espace précis ou commun. o Courrier électronique ou courriel, o Liste de diffusion, o Forum, o SMS, médias et réseaux sociaux, etc. Les outils synchrones ont des contraintes spatio-temporelles, les personnes qui échangent avec ces outils sont obligées de se retrouver à une heure précise et dans un espace précis. o Téléphone ou smartphone, o Tchat (de l'anglais Chat), o Les tablettes tactiles, o Les logiciels ou plateformes d'audio-conférence, o Les logiciel ou plateforme de visio-conférence, o Le Tableau Blanc Interactif (aussi appelé : Tableau Numérique Interactif).

4 - Les outils de présentation La présentation dans le cadre d’un enseignement consiste à montrer, faire connaître, exposer des connaissances, un travail ou des idées. Les outils de présentation permettent à l’enseignant.e de présenter, à l’ensemble de son auditoire, l’enseignement à dispenser. La compétence 3 développera davantage ce point. Les outils de présentation utilisables en présentiel sont : o Powerpoint (Windows) o Keynote (Macintosh) o Prezi (Windows et Macintosh) Les outils de présentation et d’animation en ligne : Il existe également des outils de présentation utilisables en ligne et qui vous permettent de partager vos présentations avec d’autres utilisateurs comme : Powtoon, Mixeek, Vcasmo.

5 - Les logiciels éducatifs Il existe une panoplie de logiciels éducatifs (Make Web vidéo, GoAnimate, EWC Presenter, Creaza) dont le choix n’est pas toujours aisé. Cependant un indicateur pouvant orienter le choix est d’identifier ceux qui ont reçu la marque RIP (Reconnu d’Intérêt Pédagogique). Le site du SIALLE (Service d’Information et d’Analyse des Logiciels Libres Éducatifs) identifie les réalisations de qualité et le site Carrefour éducation propose des ressources pour le développement des compétences des élèves. On peut distinguer les logiciels sous «licence libre» et ceux sous «licence propriétaire». Le premier élément à prendre en compte est pour l’enseignant de s’assurer que son enseignement a besoin d’une ressource ou d’un outil TIC, et de connaître les outils TIC disponibles avec des potentialités exploitables sur le plan pédagogique avant de faire son choix. Une fois le choix effectué, il faut encore veiller à ce que le moment de l’intégration en fonction du processus d’acquisition ou de production soit adéquat. Un outil TIC sera efficace s’il est choisi en fonction d'une finalité précise contribuant à bonifier l’activité en situation et son utilisation impose à l’enseignant.e de faire évoluer ses pratiques. Un.e enseignant.e qui, habituellement, donnait un cours magistral sur les minorités ethniques, demande à ses élèves d’effectuer une recherche sur ce sujet et construit son enseignement autour des travaux des élèves en améliorant les rendus des élèves quand cela est nécessaire. L’intégration d’un outil dans un enseignement doit se faire dans l’optique d’apporter une plus-value à l’enseignement : au début, pendant ou à la fin de l’enseignement en fonction du scénario pédagogique.

6 - Les problèmes qui peuvent se poser lors de l’utilisation d’un outil ou d’une ressource numérique o La méconnaissance de l’utilisation de la ressource ou de l’outil choisi ; o L’effet de distraction que cette ressource peut avoir sur les élèves ; o L’utilisation des outils et des ressources est soumise au respect du droit des auteurs. Vous risquez d’être poursuivi.e.s en justice si vous ne tenez pas compte de ces droits, et vous pouvez ainsi causer un préjudice financier à votre établissement. Les sources des outils et ressources libres d’accès doivent être citées, pour celles qui ne sont pas libres d’accès, le droit d’auteur doit être demandé avant toute utilisation.

7 - Les solutions de secours pour remédier aux problèmes liés à l’utilisation des outils ou des ressources TIC o L’enseignant.e doit veiller avant toute utilisation d’un outil ou d’une ressource TIC, à ce qu’un certain nombre de précautions soient prises: Il/elle doit être préparé.e à l’utilisation de la ressource choisie. Le cas échéant il/elle doit s’assurer qu’un.e collègue peut l'aider ou le/la remplacer, ce qui impose de vérifier la compatibilité des agendas ; o Avant toute présentation en classe, l’enseignant.e doit s'assurer de la cohérence entre le contenu de son cours et le choix des outils TIC; il/elle doit tout contrôler avant de présenter quoi que ce soit à ses élèves. Il/elle doit aussi vérifier le 'minutage' et la durée de l'utilisation des outils numériques ; par exemple : il/elle ne doit pas ouvrir la vidéo au mauvais moment de son cours et encore moins, la découvrir en même temps que ses élèves ; o Le choix de la technologie doit se faire en tenant compte de l’environnement de l’école et de ce qui est disponible dans l'établissement scolaire ; o Préparer des solutions de secours : par exemple, une série d’images prises sur les différentes étapes d’utilisation d’un moteur de recherche peuvent remplacer une présentation vidéo. Ou encore, pour éviter la perte de données lors d’une coupure d’électricité, disposer d’un onduleur; ou même s’assurer que l’autonomie de l’ordinateur utilisé est capable de satisfaire les besoins si une panne d'électricité survient ; o Toujours disposer d’une solution de rechange pour la connexion à l’Internet. Par exemple, des abonnements auprès de deux opérateurs pour éviter le piège du fournisseur unique. o La question des droits d’images : Dois-je faire signer une autorisation de droit à l’image à toute personne figurant dans mon cours ? Oui. Toute personne filmée ou photographiée possède le droit de disposer de son image. Ainsi vous devrez faire signer un formulaire d’autorisation de droit à l’image à toute personne apparaissant dans votre cours et qui est reconnaissable, comprenant les personnes dont la voix est utilisée (voix off narrative etc…).