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= Questions sur l'effet de serre:  Effet de serre =
 
  
L'effet de serre est un phénomène naturel important pour la survie de la planète. Surtout, il permet d'avoir une température moyenne sur terre de 15° Celsius, contre -18°C si cet effet n'existait pas. Certains gaz contenus dans l'atmosphère terrestre absorbent une partie des rayonnements infrarouges émis par le sol. Les plus importants naturellement sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane.
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== '''L'effet de serre, quel rapport avec le trou dans la couche d'ozone ?''' ==
  
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Alors que je l'aurais pas supposée aussi fréquente au moment où j'ai commencé à me pencher sur l'avenir climatique, la confusion entre deux grands problèmes d'environnement qui se passent "au-dessus de notre tête" que sont l'augmentation de l'effet de serre et le "trou dans la couche d'ozone" est finalement assez courante, y compris chez des journalistes ou hommes politiques (j'ai des noms !).
  
==  Qu'est-ce que l'effet de serre? ==
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Ces deux phénomènes ont certes des points communs, qui expliquent bien entendu cette confusion. En voici - au moins - quelques uns :
L'énergie solaire qui parvient au sol réchauffe la Terre et se transforme en rayons infrarouges. Comme les vitres d'une serre - d'où le nom donné à ce mécanisme - des gaz présents dans l'atmosphère piègent une partie de ces rayons qui tendent à la réchauffer. Ainsi, sans effet de serre, la température moyenne sur la Terre serait de -18 °C et peu d'eau serait sous forme liquide. Cet effet a donc une influence bénéfique puisqu'il permet à notre planète d'avoir une température moyenne de 15° C.
 
  
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changement climatique et destruction de l'ozone en altitude sont deux phénomènes qui résultent d'émissions humaines de certains gaz particuliers : les gaz à effet de serre dans le premier cas, les CFC dans l'autre, ces derniers, pour compliquer un peu la chose, étant aussi des gaz à effet de serre !
== Quel rapport entre effet de serre et réchauffement climatique ? ==
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il s'agit dans les deux cas d'un processus qui concerne l'atmosphère de manière globale, c'est à dire que le lieu d'émission des gaz en cause est sans importance, parce que leur durée de vie dans l'air est suffisamment longue (des décennies ou des siècles dans les deux cas) pour que le brassage rende la concentration - et donc les conséquences - homogène à peu près partout,
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autre conséquence de la longue durée de résidence de ces gaz, il s'agit dans les deux cas d'un phénomène qui n'est pas réversible à court terme, à supposer, pour le changement climatique, qu'il soit réversible tout court avant la disparition de l'homme de cette planète,
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il s'agit dans les deux cas d'un problème qui a donné lieu à la signature d'un protocole international par lequel les pays s'engagent à une action : le protocole de Montréal dans le cas de l'ozone stratosphérique (mais ce protocole ne concerne en rien l'effet de serre) et le protocole de Kyoto pour le changement climatique (qui ne concerne pas les gaz destructeurs de la couche d'ozone),
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enfin la diminution de la couche d'ozone a un effet sur le climat, bien que ce ne soit pas le premier facteur responsable du changement climatique : si la "couche d'ozone" s'amenuise, moins d'ultraviolets sont interceptés dans la haute atmosphère, et donc un peu plus d'énergie solaire parvient au sol, ce qui intensifie le chauffage par le bas de l'atmosphère, et donc modifie un peu le climat.
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== '''Les différences entre changement climatique et diminution de l'ozone stratosphérique''' ==
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Mais il y a bien sur des différences fondamentales entre ces deux phénomènes que sont le changement climatique et le "trou" dans la couche d'ozone :
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pour l'essentiel, les gaz à effet de serre, qui causent le changement climatique, ne perturbent pas la couche d'ozone,
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le rôle joué par les gaz à effet de serre est purement physique : ils perturbent les échanges d'énergie dans l'atmosphère, mais ils n'engendrent aucune réaction chimique qui est la cause du problème.
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Au contraire, c'est le rôle chimique joué par les CFC qui est la source du problème pour l'ozone en haute altitude (même si les ultraviolets du soleil sont indispensables),
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ce ne sont pas les mêmes marge de manoeuvre qui sont disponibles pour atténuer le problème : pour l'ozone, les émissions en cause (les CFC) sont circonscrites à quelques domaines industriels (voir plus bas), alors que pour le changement climatique, c'est l'usage de l'énergie, c'est à dire la sève même de nos sociétés modernes, qui est en cause,
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enfin les deux perturbations ne nous font pas courir les mêmes risques :
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l'effet premier d'une diminution de la "couche d'ozone" est une augmentation de la quantité d'ultraviolets qui parviennent au sol. Cela peut provoquer des dommages sanitaires directs (cancers...) mais impacte également les écosystèmes, notamment en inhibant plus ou moins fortement la photosynthèse (toutefois pour avoir de graves ennuis il serait nécessaire dd'avoir une diminution de la "couche d'ozone" bien supérieure à ce qu'elle est aujourd'hui),
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un effet de serre brutalement renforcé aura pour sa part comme effet premier de modifier les températures au niveau du sol, et le cycle de l'eau, avec des risques spécifiques, potentiellement gravissimes.
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== '''Les différences entre l'ozone du "pic" et l'ozone de "la couche".''' ==
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Pour compliquer encore un peu les choses, il y a deux endroits où l'on peut trouver des concentrations en ozone dans l'atmosphère :
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dans la haute atmosphère (dans la stratosphère, très exactement), c'est le "bon" ozone, celui qui arrête les ultra-violets,
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près du sol, c'est le "mauvais" ozone, celui des pics de pollution, qui nous brule les yeux et nous irrite la gorge.
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S'agit-il du même ozone ? Absolument ! Simplement dans la haute atmosphère nous ne le respirons pas, et nous voyons donc juste son effet positif. Dans la basse atmosphère, il intercepte aussi les UV, du reste, mais là nous le respirons !
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Il est aussi essentiel d'indiquer que l'ozone "du haut" et l'ozone "du bas" ne communiquent pas entre eux. Ils ont chacun leur cycles, avec des mécanismes de formation et d'élimination qui sont propres. De l'ozone formé près du sol n'ira jamais se mélanger à de l'ozone formé en altitude, et vice versa :
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Dans la haute atmosphère, tant la formation que l'élimination sont principalement le résultat du rayonnement ultraviolet qui agit sur l'oxygène pour créer l'ozone, et sur l'ozone pour créer de l'oxygène. Divers éléments chimiques (dont les CFC justement) peuvent déplacer la concentration d'équilibre en ozone dans un sens ou dans un autre.
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Dans la basse atmosphère, la formation nécessite des "précurseurs", souvent des polluants locaux (hydrocarbures, oxydes d'azote), qui réagissent sous l'effet du soleil (il faut donc aussi un peu d'énergie sous forme de rayonnement) pour produire cet ozone. Son élimination est ensuite purement chimique (l'ozone est un oxydant plus puissant que l'oxygène et finit par oxyder "quelque chose" en perdant un atome, à la suite de quoi il redevient du simple oxygène ou se combine totalement en oxyde).
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== '''Mais pendant que l'ozone du haut diminue, celui du bas augmente !''' ==
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Tout le monde sait, maintenant, que l'ozone "du haut" (celui de la stratosphère) diminue. Mais il est courant de penser que près de la surface il n'y a que les villes, l'été, qui sont concernées. Il y a assurément une telle augmentation de l'ozone au-dessus des villes en été, mais en fait l'ozone près du sol a aussi augmenté partout et tout le temps.
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* Est-ce que cette augmentation a quelque chose à voir avec le changement climatique ? Oui, à double titre :
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Comme l'ozone est un gaz à effet de serre, son augmentation près du sol va augmenter l'effet de serre, et cela va donc contribuer à un changement climatique accru. En première approximation, la concentration moyenne d'ozone augmente avec la consommation de combustibles fossiles, et avec la quantité de feux de forêt.
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* Si nous prenons un peu d'altitude, mais sans aller jusque dans la stratosphère, l'ozone augmente aussi, surtout si l'on s'intéresse aux avions....
  
  
Le mécanisme d'effet de serre, en piégeant une partie des rayons infrarouges, permet à la terre d'avoir une température moyenne de 15°C et non de –18°C si celui-ci n'opérait pas. Cependant, depuis le début de l'ère industrielle, l'homme a rejeté dans l'atmosphère des gaz (gaz carbonique, méthane, oxydes d'azote, etc.) qui augmentent artificiellement l'effet de serre. Si cet ajout à l'effet de serre naturel est faible (environ +1 %), il amplifié par la vapeur d’eau et a ainsi contribué à l'augmentation de la température moyenne de notre planète d'environ 0,5 °C observée dans la seconde moitié du vingtième siècle.
 
 
 
 
  
==  Quels sont les gaz participants à l'effet de serre ? ==
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* Si nous revenons près du sol, l'ozone y a un effet désormais bien connu : c'est un inhibiteur de la croissance des plantes. Une augmentation de l'ozone près du sol pourrait (va ?) affaiblir la photosynthèse des plantes, un processus qui retire naturellement du CO2 de l'atmosphère. Cet effet n'est pas pris en compte dans les simulations qui conduisent à la "fameuse" fourchette de 1,4 à 5,8 °C d'augmentation de la température moyenne d'ici 2100. Lorsque cet effet sera pris en compte, on peut craindre que les prédictions gagnent en pessimisme, exactement comme cela est le cas avec la prise en compte de l'effet d'un début de changement climatique sur le cycle du carbone.
 
Les plus abondants naturellement sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane. Le protocole de Kyoto mentionne 6 autres gaz à effet de serre dus à l'activité humaine.
 
Leur pouvoir de réchauffement global (ou PRG) est exprimé en valeur relative par rapport au CO2 : le PRG du méthane, par exemple, est environ de 25, soit à teneur équivalente 25 fois plus que le CO2.  
 
  
A noter : le dioxyde de carbone est à lui seul responsable de plus de 50 % de l'augmentation de l'ensemble des gaz à effet de serre. Il s'accumule dans l'atmosphère où sa durée de vie est de plusieurs siècles
 
 
 
   
 
Les 6 gaz visés par le protocole de Kyoto sont :
 
dioxyde de carbone ou CO2
 
méthane ou CH4
 
oxyde nitreux ou N2O
 
hydrofluorocarbones ou HFC
 
hydrocarbures perfluorés ou PFC
 
hexafluorure de soufre ou SF6 
 
 
   
 
   
  
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== ''' Les gaz en cause dans la destruction de la "couche d'ozone" : les CFC''' ==
  
== Est-on sûr que la planête se réchauffe ? ==
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Le sigle CFC est une abréviation du mot "chlorofluorocarbures". Cette famille de gaz comporte de nombreux représentants, qui sont cependant tous bâtis sur le même principe : pour obtenir une molécule de chlorofluorocarbure, on prend une molécule d'hydrocarbure (le méthane, c'est à dire le gaz naturel de nos cuisinières, le propane, le butane, ou encore l'octane, que l'on trouve dans l'essence, sont des hydrocarbures) et on y remplace en totalité l'hydrogène par une combinaison de chlore (d'où le radical "chloro" dans le mot chlorofluorocarbure) et de fluor (d'où le radical "fluoro" dans le mot chlorofluorocarbure).
 
Oui, la planète se réchauffe; la température a augmenté de 0,5°C au cours du dernier siècle. Selon le rapport du GIEC publié en janvier 2001, intitulé "Changement climatique 2001 : impacts, adaptation et vulnérabilité", le réchauffement de la planète pourrait atteindre 1,4°C à 5,8°C au cours du siècle à venir.  
 
  
(GIEC: Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques)
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La formule générale d'une molécule de ce gaz est donc CxClyFz : elle contient seulement du carbone, du chlore, du fluor.
 
 
 
 
 
 
  
== Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ? ==
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Les CFC sont à la fois des gaz à effet de serre très puissants (ils interceptent efficacement les infrarouges émis par la surface de la terre, et ont une durée de vie dans l'atmosphère de plusieurs siècles), et surtout des précurseurs de la destruction de l'ozone stratosphérique. C'est ce deuxième effet qui a justifié l'interdiction progressive de leur production.
 
Les dernières années ont donné quelques aperçus des risques que ferait courir le changement climatique au continent européen : même s’il n’est généralement pas possible d’attribuer tel ou tel événement météorologique extrême (tempête, inondation, vague de chaleur…) au dérèglement climatique, les faits observés matérialisent fidèlement les résultats du GIEC. Certains effets du dérèglement climatique sont d'ailleurs déjà visibles en France : élévation de 0,9°C en un siècle de la température moyenne annuelle et retrait des glaciers.  
 
  
A très long terme, mais sans doute pas avant le prochain siècle, des perturbations importantes pourront également intervenir dans les courants marins et les glaces polaires, avec des conséquences sur la répartition du réchauffement climatique selon les régions du globe, notamment un réchauffement moins marqué sur l’Europe du Nord.  
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Pourquoi les a-t-on utilisés, alors ? Bien évidemment, au moment de leur essor, leur effet sur l'ozone en haute altitude n'était pas connu ! Leur succès vient de ce que ce sont des molécules très stables (bien plus que les hydrocarbures), ce qui veut dire qu'elles n'ont aucune toxicité chimique pour l'homme. Par opposition un polluant classique est précisément un composé chimiquement actif, susceptible de réagir avec un grand nombre d'autres composés, et donc d'avoir des effets indésirables chez des êtres vivants qui l'inhaleraient, en avaleraient ou en toucheraient par inadvertance.
 
 
 
 
 
 
  
== Si l'effet de serre est un phénomène naturel, en quoi l'homme participe-t-il à l'augmentation de ce phénomène ? ==
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Un composé qui ne réagit avec rien ou presque, si nous en avalons ou en respirons, cela a toutes les chances d'être parfaitement inoffensif. Les CFC ont donc, souvent, remplacé des gaz qui présentaient des inconvénients sanitaires ou sécuritaires dans des applications industrielles diverses :
 
En fait, les activités industrielles conduites par l'homme génèrent des quantités croissantes de "gaz à effet de serre". Des gaz qui, certes, permettent de produire l'effet de serre mais qui, en trop grandes quantités poussent la température globale à des niveaux artificiellement élevés qui altèrent le climat.
 
 
 
 
  
== Qu'est-ce que le protocole de Kyoto ? ==
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ils ont remplacé l'ammoniac comme fluide réfrigérant,
 
Ce protocole, signé en 1997, à Kyoto fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le réchauffement climatique. Il impose depuis le 16 février 2005, date de sa mise en œuvre, à une trentaine de pays industrialisés d'atteindre les objectifs quantitatifs de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre.
 
  
Ainsi, au titre du Protocole de Kyoto, les pays industrialisés auront à ramener en deçà des niveaux de 1990 leurs émissions combinées des six principaux gaz à effet de serre, exprimées en équivalent CO2 d’après leur PRG, durant la période 2008-2012. L’Union européenne, par exemple, aura à baisser ses émissions combinées de 8% tandis que le Japon devrait réduire ses émissions de 6%.
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ils ont servi de gaz expanseurs pour faire des mousses plastiques (par exemple le polystyrène expansé),
  
A l'heure actuelle, seuls quatre pays industrialisés n’ont pas encore ratifié le Protocole de Kyoto : à savoir l’Australie, les États-Unis, le Liechtenstein et Monaco. L’Australie et les États-Unis ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de le faire; à eux deux, ils comptent pour plus d’un tiers des gaz à effet de serre du monde industrialisé.
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ils ont servi de solvants dans l'industrie électronique,
 
 
  
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comme ils ne sont pas inflammables, ils ont servi pour remplacer des hydrocarbures comme gaz propulseurs dans les les bombes aérosol, ou ont servi à remplir des extincteurs,etc...
  
== Qu'est-ce que le "marché du carbone" ? ==
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Mais c'est bien parce que ces molécules sont difficiles à "détruire" qu'elles ont posé le problème d'environnement désigné sous le terme "trou dans la couche d'ozone" : ne réagissant pas une fois dans l'atmosphère, elles y séjournent suffisemment longtemps pour avoir le temps de diffuser jusque dans la stratosphère (ce qui prend longtemps parce qu'il s'agit de molécules lourdes), où elles sont "cassées" par les ultraviolets les plus durs envoyés par le soleil (on parle de photodissociation), et le chlore qu'elles contiennent est alors libéré et intervient dans des réactions complexes aboutissant à la destruction de l'ozone présent à haute altitude.
  
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Cette destruction se manifeste notamment de manière très spectaculaire au moment du printemps dans l'hémisphère Sud, avec à ce moment là une disparition très rapide (en quelques semaines) de la quasi-totalité de l'ozone stratosphérique situé au-dessus de l'Antarctique.
Le Protocole de Kyoto impose une limite sur le total des émissions de CO2 de chaque pays industrialisés. Individuellement, ces pays ont des objectifs obligatoires d’émissions qu’ils doivent respecter.
 
Au moment de la définition du protocole de Kyoto, les responsables ont imaginé que certains pays feraient mieux que les objectifs prévus et que d'autres auraient du mal à remplir. Il a donc été prévu, dans le protocole, un "marché du carbone" qui permet donc aux pays ayant épargné des unités d’émissions - des émissions permises mais non “utilisées” - de vendre cet excès aux pays ayant dépassé leurs objectifs d’émissions.
 
L'Union européenne a lancé officiellement le 1er janvier 2005 le premier marché international des droits d'émission, une bourse destinée à permettre aux entreprises des 25 Etats-membres de vendre et acheter des droits d'émettre du CO2 et cinq autres gaz à effet de serre.  
 
 
 
 
  
== Qu'est-ce que le mécanisme de développement propre du protocole de Kyoto? ==
 
  
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== '''Sources et references''' ==
Ce mécanisme a pour objet, d'une part, d'aider les pays en développement à parvenir à un développement durable tout en contribuant à la stabilisation des gaz à effet de serre et, d'autre part, d'aider les pays développés de remplir leurs engagements chiffrés de limitation et de réduction de leurs émissions.  
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http://www-lsce.cea.fr/.Source : Didier Hauglustaine, conférence AFITE/LSCE d'octobre 2003 au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement
Ainsi, si un pays industrialisé aide un pays en développement à mettre en place un mécanisme qui permet à ce pays de se développer de la façon la plus "propre" possible, le pays industrialisé pourra déduire de ces émissions cette aide.
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www.manicore.com
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http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/ozone.html . Commentaire de lecture : Ozone, l'équilibre rompu

Version actuelle datée du 1 mars 2009 à 18:26

L'effet de serre, quel rapport avec le trou dans la couche d'ozone ?

Alors que je l'aurais pas supposée aussi fréquente au moment où j'ai commencé à me pencher sur l'avenir climatique, la confusion entre deux grands problèmes d'environnement qui se passent "au-dessus de notre tête" que sont l'augmentation de l'effet de serre et le "trou dans la couche d'ozone" est finalement assez courante, y compris chez des journalistes ou hommes politiques (j'ai des noms !).

Ces deux phénomènes ont certes des points communs, qui expliquent bien entendu cette confusion. En voici - au moins - quelques uns :

changement climatique et destruction de l'ozone en altitude sont deux phénomènes qui résultent d'émissions humaines de certains gaz particuliers : les gaz à effet de serre dans le premier cas, les CFC dans l'autre, ces derniers, pour compliquer un peu la chose, étant aussi des gaz à effet de serre !

il s'agit dans les deux cas d'un processus qui concerne l'atmosphère de manière globale, c'est à dire que le lieu d'émission des gaz en cause est sans importance, parce que leur durée de vie dans l'air est suffisamment longue (des décennies ou des siècles dans les deux cas) pour que le brassage rende la concentration - et donc les conséquences - homogène à peu près partout,

autre conséquence de la longue durée de résidence de ces gaz, il s'agit dans les deux cas d'un phénomène qui n'est pas réversible à court terme, à supposer, pour le changement climatique, qu'il soit réversible tout court avant la disparition de l'homme de cette planète,

il s'agit dans les deux cas d'un problème qui a donné lieu à la signature d'un protocole international par lequel les pays s'engagent à une action : le protocole de Montréal dans le cas de l'ozone stratosphérique (mais ce protocole ne concerne en rien l'effet de serre) et le protocole de Kyoto pour le changement climatique (qui ne concerne pas les gaz destructeurs de la couche d'ozone),

enfin la diminution de la couche d'ozone a un effet sur le climat, bien que ce ne soit pas le premier facteur responsable du changement climatique : si la "couche d'ozone" s'amenuise, moins d'ultraviolets sont interceptés dans la haute atmosphère, et donc un peu plus d'énergie solaire parvient au sol, ce qui intensifie le chauffage par le bas de l'atmosphère, et donc modifie un peu le climat.


Les différences entre changement climatique et diminution de l'ozone stratosphérique

Mais il y a bien sur des différences fondamentales entre ces deux phénomènes que sont le changement climatique et le "trou" dans la couche d'ozone :

pour l'essentiel, les gaz à effet de serre, qui causent le changement climatique, ne perturbent pas la couche d'ozone,

le rôle joué par les gaz à effet de serre est purement physique : ils perturbent les échanges d'énergie dans l'atmosphère, mais ils n'engendrent aucune réaction chimique qui est la cause du problème.

Au contraire, c'est le rôle chimique joué par les CFC qui est la source du problème pour l'ozone en haute altitude (même si les ultraviolets du soleil sont indispensables),

ce ne sont pas les mêmes marge de manoeuvre qui sont disponibles pour atténuer le problème : pour l'ozone, les émissions en cause (les CFC) sont circonscrites à quelques domaines industriels (voir plus bas), alors que pour le changement climatique, c'est l'usage de l'énergie, c'est à dire la sève même de nos sociétés modernes, qui est en cause,

enfin les deux perturbations ne nous font pas courir les mêmes risques :

l'effet premier d'une diminution de la "couche d'ozone" est une augmentation de la quantité d'ultraviolets qui parviennent au sol. Cela peut provoquer des dommages sanitaires directs (cancers...) mais impacte également les écosystèmes, notamment en inhibant plus ou moins fortement la photosynthèse (toutefois pour avoir de graves ennuis il serait nécessaire dd'avoir une diminution de la "couche d'ozone" bien supérieure à ce qu'elle est aujourd'hui),

un effet de serre brutalement renforcé aura pour sa part comme effet premier de modifier les températures au niveau du sol, et le cycle de l'eau, avec des risques spécifiques, potentiellement gravissimes.


Les différences entre l'ozone du "pic" et l'ozone de "la couche".

Pour compliquer encore un peu les choses, il y a deux endroits où l'on peut trouver des concentrations en ozone dans l'atmosphère :

dans la haute atmosphère (dans la stratosphère, très exactement), c'est le "bon" ozone, celui qui arrête les ultra-violets,

près du sol, c'est le "mauvais" ozone, celui des pics de pollution, qui nous brule les yeux et nous irrite la gorge.

S'agit-il du même ozone ? Absolument ! Simplement dans la haute atmosphère nous ne le respirons pas, et nous voyons donc juste son effet positif. Dans la basse atmosphère, il intercepte aussi les UV, du reste, mais là nous le respirons !

Il est aussi essentiel d'indiquer que l'ozone "du haut" et l'ozone "du bas" ne communiquent pas entre eux. Ils ont chacun leur cycles, avec des mécanismes de formation et d'élimination qui sont propres. De l'ozone formé près du sol n'ira jamais se mélanger à de l'ozone formé en altitude, et vice versa :

Dans la haute atmosphère, tant la formation que l'élimination sont principalement le résultat du rayonnement ultraviolet qui agit sur l'oxygène pour créer l'ozone, et sur l'ozone pour créer de l'oxygène. Divers éléments chimiques (dont les CFC justement) peuvent déplacer la concentration d'équilibre en ozone dans un sens ou dans un autre.

Dans la basse atmosphère, la formation nécessite des "précurseurs", souvent des polluants locaux (hydrocarbures, oxydes d'azote), qui réagissent sous l'effet du soleil (il faut donc aussi un peu d'énergie sous forme de rayonnement) pour produire cet ozone. Son élimination est ensuite purement chimique (l'ozone est un oxydant plus puissant que l'oxygène et finit par oxyder "quelque chose" en perdant un atome, à la suite de quoi il redevient du simple oxygène ou se combine totalement en oxyde).


Mais pendant que l'ozone du haut diminue, celui du bas augmente !

Tout le monde sait, maintenant, que l'ozone "du haut" (celui de la stratosphère) diminue. Mais il est courant de penser que près de la surface il n'y a que les villes, l'été, qui sont concernées. Il y a assurément une telle augmentation de l'ozone au-dessus des villes en été, mais en fait l'ozone près du sol a aussi augmenté partout et tout le temps.



  • Est-ce que cette augmentation a quelque chose à voir avec le changement climatique ? Oui, à double titre :

Comme l'ozone est un gaz à effet de serre, son augmentation près du sol va augmenter l'effet de serre, et cela va donc contribuer à un changement climatique accru. En première approximation, la concentration moyenne d'ozone augmente avec la consommation de combustibles fossiles, et avec la quantité de feux de forêt.


  • Si nous prenons un peu d'altitude, mais sans aller jusque dans la stratosphère, l'ozone augmente aussi, surtout si l'on s'intéresse aux avions....


  • Si nous revenons près du sol, l'ozone y a un effet désormais bien connu : c'est un inhibiteur de la croissance des plantes. Une augmentation de l'ozone près du sol pourrait (va ?) affaiblir la photosynthèse des plantes, un processus qui retire naturellement du CO2 de l'atmosphère. Cet effet n'est pas pris en compte dans les simulations qui conduisent à la "fameuse" fourchette de 1,4 à 5,8 °C d'augmentation de la température moyenne d'ici 2100. Lorsque cet effet sera pris en compte, on peut craindre que les prédictions gagnent en pessimisme, exactement comme cela est le cas avec la prise en compte de l'effet d'un début de changement climatique sur le cycle du carbone.


Les gaz en cause dans la destruction de la "couche d'ozone" : les CFC

Le sigle CFC est une abréviation du mot "chlorofluorocarbures". Cette famille de gaz comporte de nombreux représentants, qui sont cependant tous bâtis sur le même principe : pour obtenir une molécule de chlorofluorocarbure, on prend une molécule d'hydrocarbure (le méthane, c'est à dire le gaz naturel de nos cuisinières, le propane, le butane, ou encore l'octane, que l'on trouve dans l'essence, sont des hydrocarbures) et on y remplace en totalité l'hydrogène par une combinaison de chlore (d'où le radical "chloro" dans le mot chlorofluorocarbure) et de fluor (d'où le radical "fluoro" dans le mot chlorofluorocarbure).

La formule générale d'une molécule de ce gaz est donc CxClyFz : elle contient seulement du carbone, du chlore, du fluor.

Les CFC sont à la fois des gaz à effet de serre très puissants (ils interceptent efficacement les infrarouges émis par la surface de la terre, et ont une durée de vie dans l'atmosphère de plusieurs siècles), et surtout des précurseurs de la destruction de l'ozone stratosphérique. C'est ce deuxième effet qui a justifié l'interdiction progressive de leur production.

Pourquoi les a-t-on utilisés, alors ? Bien évidemment, au moment de leur essor, leur effet sur l'ozone en haute altitude n'était pas connu ! Leur succès vient de ce que ce sont des molécules très stables (bien plus que les hydrocarbures), ce qui veut dire qu'elles n'ont aucune toxicité chimique pour l'homme. Par opposition un polluant classique est précisément un composé chimiquement actif, susceptible de réagir avec un grand nombre d'autres composés, et donc d'avoir des effets indésirables chez des êtres vivants qui l'inhaleraient, en avaleraient ou en toucheraient par inadvertance.

Un composé qui ne réagit avec rien ou presque, si nous en avalons ou en respirons, cela a toutes les chances d'être parfaitement inoffensif. Les CFC ont donc, souvent, remplacé des gaz qui présentaient des inconvénients sanitaires ou sécuritaires dans des applications industrielles diverses :

ils ont remplacé l'ammoniac comme fluide réfrigérant,

ils ont servi de gaz expanseurs pour faire des mousses plastiques (par exemple le polystyrène expansé),

ils ont servi de solvants dans l'industrie électronique,

comme ils ne sont pas inflammables, ils ont servi pour remplacer des hydrocarbures comme gaz propulseurs dans les les bombes aérosol, ou ont servi à remplir des extincteurs,etc...

Mais c'est bien parce que ces molécules sont difficiles à "détruire" qu'elles ont posé le problème d'environnement désigné sous le terme "trou dans la couche d'ozone" : ne réagissant pas une fois dans l'atmosphère, elles y séjournent suffisemment longtemps pour avoir le temps de diffuser jusque dans la stratosphère (ce qui prend longtemps parce qu'il s'agit de molécules lourdes), où elles sont "cassées" par les ultraviolets les plus durs envoyés par le soleil (on parle de photodissociation), et le chlore qu'elles contiennent est alors libéré et intervient dans des réactions complexes aboutissant à la destruction de l'ozone présent à haute altitude.

Cette destruction se manifeste notamment de manière très spectaculaire au moment du printemps dans l'hémisphère Sud, avec à ce moment là une disparition très rapide (en quelques semaines) de la quasi-totalité de l'ozone stratosphérique situé au-dessus de l'Antarctique.


Sources et references

http://www-lsce.cea.fr/.Source : Didier Hauglustaine, conférence AFITE/LSCE d'octobre 2003 au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement www.manicore.com http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/ozone.html . Commentaire de lecture : Ozone, l'équilibre rompu