Différences entre versions de « Écologie »
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+ | L’écologie a été définie pour la première fois en 1869 par Haeckel comme l’étude des interactions entre les organismes vivants et leur environnement, puis plus tard par Krebs (1972) comme l’étude des interactions qui déterminent la distribution et l’abondance des organismes. Les écosystèmes sont les systèmes écologiques qui constituent les sièges de ces interactions. L’écologie peut donc être encore définie comme l’étude des écosystèmes (Barbault, 1997). Frontier et Pichod-Viale (1998) soulignent le caractère "fondamentalement structurés dans l’espace-temps" des écosystèmes. D’après ces mêmes auteurs, "une des questions fondamentales de l’analyse actuelle des écosystèmes est précisément leur stratégie d’occupation de l’espace-temps, et ce, à toutes les échelles d’observation". Barbault (1992a) rajoute que "la variabilité est un des traits majeurs des objets de recherche auxquels est confronté l’écologiste, au point que l’on peut situer là le principal défi qui lui est posé : l’écologiste doit en effet, simultanément dégager des règles générales quant à la structure et au fonctionnement des systèmes écologiques tout en rendant compte de la variabilité qui affecte populations, peuplements et écosystèmes". Ainsi, "toute stratégie de recherche qui consisterait à gommer cette variabilité ou à la rejeter comme un bruit de fond dépourvu de signification ne peut conduire qu’à l’échec" (Den Boer, 1968 in Barbault, 1997). | ||
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Version du 13 octobre 2010 à 15:58
L’écologie a été définie pour la première fois en 1869 par Haeckel comme l’étude des interactions entre les organismes vivants et leur environnement, puis plus tard par Krebs (1972) comme l’étude des interactions qui déterminent la distribution et l’abondance des organismes. Les écosystèmes sont les systèmes écologiques qui constituent les sièges de ces interactions. L’écologie peut donc être encore définie comme l’étude des écosystèmes (Barbault, 1997). Frontier et Pichod-Viale (1998) soulignent le caractère "fondamentalement structurés dans l’espace-temps" des écosystèmes. D’après ces mêmes auteurs, "une des questions fondamentales de l’analyse actuelle des écosystèmes est précisément leur stratégie d’occupation de l’espace-temps, et ce, à toutes les échelles d’observation". Barbault (1992a) rajoute que "la variabilité est un des traits majeurs des objets de recherche auxquels est confronté l’écologiste, au point que l’on peut situer là le principal défi qui lui est posé : l’écologiste doit en effet, simultanément dégager des règles générales quant à la structure et au fonctionnement des systèmes écologiques tout en rendant compte de la variabilité qui affecte populations, peuplements et écosystèmes". Ainsi, "toute stratégie de recherche qui consisterait à gommer cette variabilité ou à la rejeter comme un bruit de fond dépourvu de signification ne peut conduire qu’à l’échec" (Den Boer, 1968 in Barbault, 1997).
Définition à travers des sites