Différences entre versions de « Dosage des vitamines »

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- Lorsqu’on est en présence d’une vitamine existant sous différentes formes (vitamères), une transformation chimique est nécessaire pour obtenir une seule forme moléculaire (conversion pré-colonne).
 
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Cinq protocoles de dosage ont été validés par analyses interlaboratoires et sont proposés comme méthodes de référence au Comité Européen de Normalisation (CEN).
 
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- Extraction des vitamines proche des conditions physiologiques : pas de destruction des formes libres présentes dans l’aliment ni libération de formes vitaminiques non biodisponibles.
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Selon les cas, ces dosages se font par spectrométrie d'absorption atomique (éléments traces minéraux), par méthodologie microbiologique (coenzymes B), radio~immunologique (vitamine 03, vitamine B12, folates), radio-enzymatique (vitamine B6) ou par CLHP (la plupart des vitamines). La CLHP (Chromatographie en phase liquide à haute performance)  est de mise en œuvre plus difficile, mais elle est, en général, une méthode de choix, car elle permet de séparer les différentes formes circulantes (vitamers), coenzymatiques ou non, des vitamines, dont certaines constituent d'excellents paramètres d'appréciation de leur métabolisme. Citons notam~ment le dosage des vitamers de la riboflavine, des folates, de la vitamine B12, de la vitamine A, de la vitamine D. Le dosage dans les érythrocytes est une
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approche très indirecte de l'évaluation du stock tissulaire, il se pratique notamment pour les folates, pour la vitamine B12, pour la vitamine Bl.
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Version actuelle datée du 8 mars 2015 à 21:31

Il est aujourd'hui possible de mesurer les niveaux biologiques de tous les micronutriments dans votre corps. Cependant, en pratique, seuls certains dosages sont vraiment intéressants et pratiqués couramment car la fiabilité de ces dosages et les taux mesurés sont très variables.

De plus, le dosage de toutes les vitamines et minéraux serait très couteux.


On peut doser toutes les vitamines, mais les examens sanguins pratiqués les plus couramment sont ceux des vitamines D, K, B1, B6, B12.

Il faut savoir qu'il est difficile de doser certaines vitamines qui se conservent mal comme les vitamines C, A et E. Le transport des échantillons sanguins leur est préjudiciable et peut fausser les résultats.


Prélèvement pour le dosage des vitamines A et E.

1 Conditions de prélèvement

Le prélèvement est réalisé de préférence après 12h de jeûne et sur tube EDTA. (L'EDTA utilisé comme anticoagulant dans les tubes de sang)

2 Conservation de l'échantillon

Le prélèvement est conservé à l'abri de la lumière et à 4°C et doit être amené rapidement au laboratoire.

(entourer le tube par du papier d'aluminium et de le placer dans un récipient refroidi par de la glace jusqu'à son acheminement au laboratoire).


Exemples de techniques utilisées

- Extraction enzymatique afin de libérer les formes vitaminiques liées (groupements phosphates, protéines...) dans les aliments.

- Purification.

- Dosage par chromatographie liquide haute performance (CLHP) couplée à une détection fluorimétrique.

- Si la vitamine n’est pas naturellement fluorescente, une dérivation pré ou post-colonne doit être réalisée pour la transformer en composé fluorescent.

- Lorsqu’on est en présence d’une vitamine existant sous différentes formes (vitamères), une transformation chimique est nécessaire pour obtenir une seule forme moléculaire (conversion pré-colonne).

Résultats validés à ce jour

Cinq protocoles de dosage ont été validés par analyses interlaboratoires et sont proposés comme méthodes de référence au Comité Européen de Normalisation (CEN).

Applications industrielles

Dosage des vitamines dans les aliments.

Aspects innovants

- Extraction des vitamines proche des conditions physiologiques :

pas de destruction des formes libres présentes dans l’aliment ni libération de formes vitaminiques non biodisponibles.

- Dosage spécifique de la vitamine.

Selon les cas, ces dosages se font par spectrométrie d'absorption atomique (éléments traces minéraux), par méthodologie microbiologique (coenzymes B), radio~immunologique (vitamine 03, vitamine B12, folates), radio-enzymatique (vitamine B6) ou par CLHP (la plupart des vitamines). La CLHP (Chromatographie en phase liquide à haute performance) est de mise en œuvre plus difficile, mais elle est, en général, une méthode de choix, car elle permet de séparer les différentes formes circulantes (vitamers), coenzymatiques ou non, des vitamines, dont certaines constituent d'excellents paramètres d'appréciation de leur métabolisme. Citons notam~ment le dosage des vitamers de la riboflavine, des folates, de la vitamine B12, de la vitamine A, de la vitamine D. Le dosage dans les érythrocytes est une approche très indirecte de l'évaluation du stock tissulaire, il se pratique notamment pour les folates, pour la vitamine B12, pour la vitamine Bl.




Questions sur les vitamines


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