Différences entre versions de « Activités naturelles »
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sont approuvées surtout par les groupes [[Rapport Non-GIEC|Non GIEC]], qui soutiennent la thèse que « la nature et non pas l’activité humaine qui détermine le climat » Contrairement aux experts du [[Rapport GIEC|GIEC]] qui ont négligé les phénomènes naturels qui peuvent avoir une influence sur les changements climatiques, et peuvent être : | sont approuvées surtout par les groupes [[Rapport Non-GIEC|Non GIEC]], qui soutiennent la thèse que « la nature et non pas l’activité humaine qui détermine le climat » Contrairement aux experts du [[Rapport GIEC|GIEC]] qui ont négligé les phénomènes naturels qui peuvent avoir une influence sur les changements climatiques, et peuvent être : | ||
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Il y a des phénomènes physico chimiques expliquant le réchauffement du climat. En effet, les gaz influant le climat sont d’origine naturelle (et non pas seulement ceux anthropiques indiqués par les experts du GIEC. | Il y a des phénomènes physico chimiques expliquant le réchauffement du climat. En effet, les gaz influant le climat sont d’origine naturelle (et non pas seulement ceux anthropiques indiqués par les experts du GIEC. | ||
− | + | * '''Le méthane''' : les animaux d’élevage, tels que les vaches et les moutons, les dépôts d’ordure et les terres agricoles comptent aujourd’hui parmi les principales sources de méthane dans l’atmosphère. | |
** Les principaux gaz à effet de serre d’origine naturelle sont : la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), et l'ozone (O3). L'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total. | ** Les principaux gaz à effet de serre d’origine naturelle sont : la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), et l'ozone (O3). L'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total. | ||
− | + | == '''D’ordre géologique'''== | |
− | + | * '''Les effets des éruptions volcaniques sur le climat en le refroidissant''' | |
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+ | les poussières rejetées dans l’atmosphère par le mont Pinatubo aux philippines en 1991 engendrèrent une baisse de 2% des radiations solaires atteignant la surface de la terre, se traduisant par deux années plus fraiches que la normale (Rapport Non-GIEC, 2007). | ||
Les chercheurs estiment aujourd’hui avoir en grande partie résolue le mystère des variations de température du passé, qu’il s’agisse d’épisodes courts ou prolongés. En injectant d’importantes quantités de poussières dans les hautes couches de l’atmosphère, les éruptions volcaniques ont le pouvoir de refroidir le climat de la planète pendant des mois, voire des années. | Les chercheurs estiment aujourd’hui avoir en grande partie résolue le mystère des variations de température du passé, qu’il s’agisse d’épisodes courts ou prolongés. En injectant d’importantes quantités de poussières dans les hautes couches de l’atmosphère, les éruptions volcaniques ont le pouvoir de refroidir le climat de la planète pendant des mois, voire des années. | ||
L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes. Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil. Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années et non pas un réchauffement climatique. | L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes. Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil. Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années et non pas un réchauffement climatique. | ||
− | + | * '''Les chutes de météorites''' | |
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+ | Les météorites sont des objets venus de l'espace qui parviennent jusqu'au sol terrestre et y creusent des cratères parfois considérables. | ||
Les plus gros comme celui qui causa certainement l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, génèrent de par leur impact avec la Terre de nombreux débris qui obstruent l'atmosphère. Un "hiver d'impact" peut alors s'installer durablement (jusqu'à plusieurs années). Lorsque celui-ci se dégage enfin, les gaz à effets de serre sont particulièrement actifs. | Les plus gros comme celui qui causa certainement l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, génèrent de par leur impact avec la Terre de nombreux débris qui obstruent l'atmosphère. Un "hiver d'impact" peut alors s'installer durablement (jusqu'à plusieurs années). Lorsque celui-ci se dégage enfin, les gaz à effets de serre sont particulièrement actifs. | ||
− | + | =='''D’ordre astronomique'''== | |
− | + | * '''L’influence du rayonnement solaire''' | |
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+ | D’après les scientifiques du groupe Non GIEC, la variabilité du soleil peut être le facteur dominant. En effet, l’énergie qui nous vient du soleil fluctue légèrement en fonction du nombre de tâches solaires présentes sur le soleil ; souvent le lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions solaires. L’intensité de l’activité solaire y est donc liée. Cependant, il est toujours difficile d’estimer l'impact d’une légère fluctuation de la constante solaire sur les températures du globe. L’influence des taches solaires sur les températures terrestres peut s’étendre sur des décennies. Par conséquent, elles ont peut être été la cause du petit âge glaciaire et d’une partie de réchauffement subséquent observé au XIX siècle. | ||
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+ | * '''Les cycles de Milankovich''' | ||
− | + | Il existe aussi des oscillations naturelles d’origine interne connues sous le nom de « cycles de Milankovitch » peuvent modifier le climat pendant des milliers d’années. Les travaux du physicien serbe Milutin Milankovitch (1941), puis ceux de l’astronome belge André Berger et du paléoclimatologue américain John Imbrie mettent en évidence que les variations des paramètres orbitaux de la Terre induisent des variations climatiques majeures. | |
Le paramètre déterminant est l’inclinaison (ou obliquité) de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite. Sur une période d'environ 100.000 ans, la forme de l'orbite terrestre passe graduellement d'un cercle à une ellipse. les modifications de l'orbite de la Terre dans le cadre des cycles de Milankovitch se produisent sur plusieurs milliers d'années et permettent d'élaborer une théorie expliquant les anciens âges de glace ainsi que les changements climatiques qui se sont succédés depuis la formation de la planète et les variations observées sur le graphique représentant les variations de température à la surface de la Terre au cours des 425 000 dernières années La figure ci-dessous montre les variations du rayonnement solaire dans l'hémisphère nord entre - 25 000 à - 10 000 ans, durant le solstice de juin. Ces changements orbitaux causent de grandes variations de la quantité de lumière du soleil reçue pendant une saison donnée (jusqu'à ±15%). | Le paramètre déterminant est l’inclinaison (ou obliquité) de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite. Sur une période d'environ 100.000 ans, la forme de l'orbite terrestre passe graduellement d'un cercle à une ellipse. les modifications de l'orbite de la Terre dans le cadre des cycles de Milankovitch se produisent sur plusieurs milliers d'années et permettent d'élaborer une théorie expliquant les anciens âges de glace ainsi que les changements climatiques qui se sont succédés depuis la formation de la planète et les variations observées sur le graphique représentant les variations de température à la surface de la Terre au cours des 425 000 dernières années La figure ci-dessous montre les variations du rayonnement solaire dans l'hémisphère nord entre - 25 000 à - 10 000 ans, durant le solstice de juin. Ces changements orbitaux causent de grandes variations de la quantité de lumière du soleil reçue pendant une saison donnée (jusqu'à ±15%). | ||
Dans ce cas, seules les variations de l'inclinaison (période de 41 00 ans) et les précessions orbitales (période de 19 000 et 23 000 ans) affectent de manière significative la quantité de rayonnement reçue pour une saison donnée. Selon cette théorie, sans forçage anthropique la planète devrait entrer dans une nouvelle ère de refroidissement, il y a environ 20 000 ans depuis la dernière grande glaciation. | Dans ce cas, seules les variations de l'inclinaison (période de 41 00 ans) et les précessions orbitales (période de 19 000 et 23 000 ans) affectent de manière significative la quantité de rayonnement reçue pour une saison donnée. Selon cette théorie, sans forçage anthropique la planète devrait entrer dans une nouvelle ère de refroidissement, il y a environ 20 000 ans depuis la dernière grande glaciation. |
Version actuelle datée du 5 décembre 2010 à 17:13
Retour à les différentes causes éventuelles du réchauffement climatique
Les activités naturelles
sont approuvées surtout par les groupes Non GIEC, qui soutiennent la thèse que « la nature et non pas l’activité humaine qui détermine le climat » Contrairement aux experts du GIEC qui ont négligé les phénomènes naturels qui peuvent avoir une influence sur les changements climatiques, et peuvent être :
D’ordre physico chimique
Il y a des phénomènes physico chimiques expliquant le réchauffement du climat. En effet, les gaz influant le climat sont d’origine naturelle (et non pas seulement ceux anthropiques indiqués par les experts du GIEC.
- Le méthane : les animaux d’élevage, tels que les vaches et les moutons, les dépôts d’ordure et les terres agricoles comptent aujourd’hui parmi les principales sources de méthane dans l’atmosphère.
- Les principaux gaz à effet de serre d’origine naturelle sont : la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), et l'ozone (O3). L'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total.
D’ordre géologique
- Les effets des éruptions volcaniques sur le climat en le refroidissant
les poussières rejetées dans l’atmosphère par le mont Pinatubo aux philippines en 1991 engendrèrent une baisse de 2% des radiations solaires atteignant la surface de la terre, se traduisant par deux années plus fraiches que la normale (Rapport Non-GIEC, 2007). Les chercheurs estiment aujourd’hui avoir en grande partie résolue le mystère des variations de température du passé, qu’il s’agisse d’épisodes courts ou prolongés. En injectant d’importantes quantités de poussières dans les hautes couches de l’atmosphère, les éruptions volcaniques ont le pouvoir de refroidir le climat de la planète pendant des mois, voire des années. L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes. Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil. Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années et non pas un réchauffement climatique.
- Les chutes de météorites
Les météorites sont des objets venus de l'espace qui parviennent jusqu'au sol terrestre et y creusent des cratères parfois considérables. Les plus gros comme celui qui causa certainement l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, génèrent de par leur impact avec la Terre de nombreux débris qui obstruent l'atmosphère. Un "hiver d'impact" peut alors s'installer durablement (jusqu'à plusieurs années). Lorsque celui-ci se dégage enfin, les gaz à effets de serre sont particulièrement actifs.
D’ordre astronomique
- L’influence du rayonnement solaire
D’après les scientifiques du groupe Non GIEC, la variabilité du soleil peut être le facteur dominant. En effet, l’énergie qui nous vient du soleil fluctue légèrement en fonction du nombre de tâches solaires présentes sur le soleil ; souvent le lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions solaires. L’intensité de l’activité solaire y est donc liée. Cependant, il est toujours difficile d’estimer l'impact d’une légère fluctuation de la constante solaire sur les températures du globe. L’influence des taches solaires sur les températures terrestres peut s’étendre sur des décennies. Par conséquent, elles ont peut être été la cause du petit âge glaciaire et d’une partie de réchauffement subséquent observé au XIX siècle.
- Les cycles de Milankovich
Il existe aussi des oscillations naturelles d’origine interne connues sous le nom de « cycles de Milankovitch » peuvent modifier le climat pendant des milliers d’années. Les travaux du physicien serbe Milutin Milankovitch (1941), puis ceux de l’astronome belge André Berger et du paléoclimatologue américain John Imbrie mettent en évidence que les variations des paramètres orbitaux de la Terre induisent des variations climatiques majeures. Le paramètre déterminant est l’inclinaison (ou obliquité) de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite. Sur une période d'environ 100.000 ans, la forme de l'orbite terrestre passe graduellement d'un cercle à une ellipse. les modifications de l'orbite de la Terre dans le cadre des cycles de Milankovitch se produisent sur plusieurs milliers d'années et permettent d'élaborer une théorie expliquant les anciens âges de glace ainsi que les changements climatiques qui se sont succédés depuis la formation de la planète et les variations observées sur le graphique représentant les variations de température à la surface de la Terre au cours des 425 000 dernières années La figure ci-dessous montre les variations du rayonnement solaire dans l'hémisphère nord entre - 25 000 à - 10 000 ans, durant le solstice de juin. Ces changements orbitaux causent de grandes variations de la quantité de lumière du soleil reçue pendant une saison donnée (jusqu'à ±15%). Dans ce cas, seules les variations de l'inclinaison (période de 41 00 ans) et les précessions orbitales (période de 19 000 et 23 000 ans) affectent de manière significative la quantité de rayonnement reçue pour une saison donnée. Selon cette théorie, sans forçage anthropique la planète devrait entrer dans une nouvelle ère de refroidissement, il y a environ 20 000 ans depuis la dernière grande glaciation.