Accompagner Apprentissage

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche

Didaquest propose des contenus pédagogiques et didactiques qui peuvent répondre efficacement à différents besoins pour peu que leur exploitation soit organisée et accompagnée.

  • Ainsi, il ne s’agit pas de doubler le cours enseigné en classe, d’étudier sans accompagnement (pour les enfants du primaire) ou d’étudier sans organisation (peu importe l’âge de l’apprenant).
  • L’élève dès la rentrée au collège doit apprendre à devenir plus autonome. Lui Imposer un encadrement systématique est inefficace, mais l’aider à s’organiser et lui proposer, de temps en temps, un accompagnement lui permet d’être rassuré et de progresser en toute confiance.
  • L’enfant autonome apprend de lui-même la méthode de travail qui lui convient le mieux. En revanche, l’élève en difficulté scolaire a besoin d’être accompagné pour réaliser ses devoirs.
  • Accompagner son enfant dans l’étude de ses leçons n’est pas toujours une tâche facile. Aussi, nous proposons, ci-dessous, des méthodes pour soutenir parents et enfants dans leur apprentissage ou plus spécifiquement dans l’exécution des devoirs.

Transition profitable

L’enfant a besoin d’un moment de transition entre sa journée scolaire et le temps dédié aux devoirs.

À son retour de l’école : Il est préférable de ne pas lui demander, de manière systématique, comment s’est déroulé sa journée [il en parlera, de lui-même, lors du dîner ou au détour d’une conversation]. Il a besoin d’une pause de 45 minutes (au minimum) avant de commencer son travail personnel à la maison. Cette pause doit être un moment de plaisir (collation, loisir, etc.).

Rituel nécessaire

La régularité favorise l’apprentissage et permet à l’enfant de fournir moins d’effort pour le même niveau de résultat.

Pour optimiser les séances de travail personnel, il est conseillé :

  • D’installer l’enfant toujours au même endroit [si c’est possible faites-lui choisir le lieu où il préfère travailler]. Un endroit réservé au travail scolaire est primordial. Pour en percevoir les bénéfices, il ne faut pas l’enfant pratique une activité de loisirs dans l’espace où il exécute ses devoirs, au risque que ce lieu devienne un stimulus déclencheur pour ne pas travailler.

En cas de manque d’espace : pour effectuer une activité ludique, il suffit de bouger la table et la chaise de manière que l’enfant n’est pas la même position ni, la même vue que celles privilégiées pour le travail). Si l’enfant est distrait, il est préférable de placer sa table de travail face à un mur.

De fixer toujours la même heure de début et de fin du temps de travail [le temps après le repas n’est pas un moment propice pour faire ses devoirs, il faut que l’enfant puisse s’accorder une période ludique après les devoirs ou après l’heure du repas].

Organisation du travail

Organiser le travail personnel de l’enfant est une manière de l’encourager, d’influencer sa productivité, et par conséquence d’obtenir de meilleurs résultats. Pour améliorer les conditions de travail, il est recommandé : D’établir, une fois par semaine (si c’est possible) un planning où chaque matière apparaît dans une couleur qui lui est dédiée.

De retirer de sa table de travail tout document ou objet qui n’est pas utile à la réalisation de son devoir. Sur sa table de travail, il ne doit y avoir que les documents de la leçon à apprendre ou les objets de l’exercice à faire.

Exemple: aujourd’hui l’enfant à une leçon d’histoire à apprendre et un exercice de mathématique à faire. S’il souhaite (il faut le laisser libre de choisir dans quel ordre il veut faire ses devoirs afin de susciter sa motivation et l’encourager à devenir autonome) commencer par les mathématiques, on trouvera sur sa table uniquement les objets utiles à l’exercice de mathématiques (livre, cahier, stylo, calculatrice, etc.). Une fois, l’exercice de mathématiques terminé le matériel doit être rangé. Avant de commencer sa leçon d’histoire, l’enfant fait une pause de 10 minutes et prend le matériel dédié à sa leçon d’histoire (livres, dictionnaires, notes de cours, feuilles, stylo, surligneur, si besoin ordinateur, etc.).


Séance de travail limitée dans le temps et entrecoupée de pauses

Il a été démontré que varier les contenus et créer des ruptures durant une séance de travail stimule l’attention. Faire des pauses durant l’activité intellectuelle permet une régénération du corps et de l’esprit avec pour conséquence directe une amélioration de la capacité d’attention. La concentration est étroitement liée à la réflexion et la compréhension. Obliger l’enfant à faire de longue séance de travail est inopérant. Afin de susciter la motivation de l’enfant et obtenir un travail efficace dans une ambiance sereine, un temps de travail (toujours le même) doit être envisagé.

À titre de repères :

  • Pour les élèves du CP et du CE1 une séance de travail de 10 à 15 minutes est suffisante.
  • Pour les élèves du CE2 au CM2 le temps de travail doit être de 20 minutes maximum.
  • Pour les collégiens la séance de travail ne doit pas dépasser 30 minutes.

Le plus efficace est de découper les devoirs en petites séances au lieu de travailler 30 minutes sur le même sujet. Pour les lycéens une séance de travail ne doit pas dépasser 45 minutes [pour les révisions, l’idéal est de travailler une matière durant 45 minutes, ensuite de faire une pause de 20 minutes minimum et travailler une autre matière durant 45 minutes]

N.B. Une étude a démontré que l’attention de l’être humain se situe entre 45 minutes et une heure maximum.


Apprentissage structuré

Pour certains enfants apprendre une leçon, surtout si on leur demande de la savoir par cœur, n’est pas un exercice aisé. Aussi, il faut mettre en œuvre des petites astuces pour limiter les tensions et faciliter l’exercice.

  • S’il s’agit de faire un exercice :

Lire les consignes avec l’enfant et l’inciter à dire ce qu’il a compris. Ne lui apportez pas tout de suite votre aide, faites lui chercher les réponses dans son cours ou son livre de classe.

  • S’il s’agit d’apprendre une leçon :

Étape 1 : demandez à l’enfant de lire la leçon à haute voix (prendre le temps nécessaire).

Étape 2 : demandez- lui d’énumérer tout ce qu’il a retenu ou compris (le fait de prendre conscience de ce qu’il sait déjà l’invite à poursuivre son apprentissage).

Étape 3 : faites-lui dire ce que l’enseignant attend comme restitution (le plus souvent, l’élève connaît les critères de l’enseignant).

N.B. Vous pouvez utiliser la méthode maïeutique : Il s’agit de poser une question et amener l’élève à répondre par lui-même. Pour que cela fonctionne, la question est ponctuée des vocables suivants : « comment », « qui », « quoi », « combien », « où », « quand », « pourquoi ».


Étape 4: différentes méthodes pour apprendre une leçon

  • Trouver les mots clés, les écrire ou les dessiner (selon l’âge de l’enfant).
  • Découvrir les idées principales.
  • Rédiger des titres à partir des idées principales.

Selon son profil l’enfant peut :

  • Dessiner un schéma de la leçon (enchaînement des idées principales).
  • Ecrire un résumé de la leçon et le lire à haute voix en s’enregistrant (ainsi, il pourra écouter la leçon - au moment du coucher– ou au lever).
  • Raconter ce qu’il a retenu avec ses propres mots.
  • Réciter la leçon en marchant.
  • Répondre aux questions qui lui sont posées (parents, amis, fratrie, etc.)
N.B. l’enfant doit devenir autonome, mais il a également besoin de savoir que ses parents peuvent le guider si nécessaire. Aussi, après avoir vérifié qu’il a bien compris les consignes de l’exercice et l’avoir rassuré en lui exprimant qu’en cas de besoin vous n’êtes pas très loin, il est essentiel de s’éloigner de la table de travail.