L'effet de serre au naturel
L’effet de serre naturel, nécessaire à la vie Le modèle théorique montre que la quantité d’énergie reçue par les objets du système solaire diminue proportionnellement à la distance au Soleil. C’est ce que l’on appelle la constante solaire. Plus les objets sont éloignés du Soleil, plus la quantité d’énergie qu’ils reçoivent est faible. Si l’on suit ce seul modèle, il devrait régner à la surface de la Terre une température moyenne de 18 °C. Or la température moyenne est de 15 °C, ce qui est compatible avec l’existence de l’eau sous ses trois phases. (voir graphique 1)
Quelle est donc l’origine de cette température clémente, propice à la vie sur Terre ? Le mathématicien Joseph Fourier (1768-1830) (voir visuel 2) fut l’un des premiers scientifiques à attribuer aux gaz atmosphériques un rôle dans la température régnant à la surface de la Terre.
Dès 1804, il définit une ébauche de l’effet de serre en étudiant les équilibres énergétiques lors de ses travaux sur la chaleur. Les planètes reçoivent de l’énergie sous forme de rayonnement solaire et en perdent sous forme de rayonnement infrarouge.
C’est John Tyndall (1820-1893) (voir visuel 3), physicien irlandais, qui met en évidence le rôle de la vapeur d’eau dans l’existence d’un effet de serre. Il élabore ainsi la « théorie climatique du gaz carbonique » et indique qu’une variation de la composition atmosphérique en vapeur d’eau (H2O) et en gaz carbonique (CO2) se traduit par un changement climatique.