Hypothèse naturelle des fluctuations de l'activité solaire
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Hypothèse naturelle des fluctuations de l'activité solaire
Certains scientifiques renommés défendant cette théorie comme cause majeure des variations historiques de température démontrant cette corrélation à différentes échelles de temps ainsi que l'influence complémentaire d'autres types de rayonnements cosmiques ayant notamment une influence sur l'évaporation d'eau et la couverture nuageuse. Pour eux, grâce aux études des corrélations, les variations du rayonnement solaire ont beaucoup plus d'influence sur la variation du climat terrestre que les rejets de CO2 par l'homme.
- L’influence du rayonnement solaire
D’après les scientifiques du groupe Non GIEC, la variabilité du soleil peut être le facteur dominant. En effet, l’énergie qui nous vient du soleil fluctue légèrement en fonction du nombre de tâches solaires présentes sur le soleil ; souvent le lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions solaires. L’intensité de l’activité solaire y est donc liée. Cependant, il est toujours difficile d’estimer l'impact d’une légère fluctuation de la constante solaire sur les températures du globe. L’influence des taches solaires sur les températures terrestres peut s’étendre sur des décennies. Par conséquent, elles ont peut être été la cause du petit âge glaciaire et d’une partie de réchauffement subséquent observé au XIX siècle.
Il existe aussi des oscillations naturelles d’origine interne connues sous le nom de « cycles de Milankovitch » peuvent modifier le climat pendant des milliers d’années. Les travaux du physicien serbe Milutin Milankovitch (1941), puis ceux de l’astronome belge André Berger et du paléoclimatologue américain John Imbrie mettent en évidence que les variations des paramètres orbitaux de la Terre induisent des variations climatiques majeures. Le paramètre déterminant est l’inclinaison (ou obliquité) de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite. Sur une période d'environ 100.000 ans, la forme de l'orbite terrestre passe graduellement d'un cercle à une ellipse. les modifications de l'orbite de la Terre dans le cadre des cycles de Milankovitch se produisent sur plusieurs milliers d'années et permettent d'élaborer une théorie expliquant les anciens âges de glace ainsi que les changements climatiques qui se sont succédés depuis la formation de la planète et les variations observées sur le graphique représentant les variations de température à la surface de la Terre au cours des 425 000 dernières années La figure ci-dessous montre les variations du rayonnement solaire dans l'hémisphère nord entre - 25 000 à - 10 000 ans, durant le solstice de juin. Ces changements orbitaux causent de grandes variations de la quantité de lumière du soleil reçue pendant une saison donnée (jusqu'à ±15%). Dans ce cas, seules les variations de l'inclinaison (période de 41 00 ans) et les précessions orbitales (période de 19 000 et 23 000 ans) affectent de manière significative la quantité de rayonnement reçue pour une saison donnée. Selon cette théorie, sans forçage anthropique la planète devrait entrer dans une nouvelle ère de refroidissement, il y a environ 20 000 ans depuis la dernière grande glaciation.