Écologie romantique
L'écologie romantique menée par Thoreau Henry David (1817-1862). De nationalité américaine, Thoreau est écologiste de terrain et philosophe de la nature. Il a pour référence Gilbert White mais n'est à son époque ni notable, ni religieux; il fait également référence à Karl « chaque organisme se bat pour la possession de la planète et n'est limité que par la prolifération de ces ennemis ». Il vivra deux ans dans les bois isolés pour étudier la nature. Selon lui, la capacité de destruction de l'homme est très importante. Ce dernier appartient à la nature qui est ici considérée comme un tout dont l'équilibre peut être remis en cause s'il subit des modifications. En réaction à l'industrialisation, on dénonce la distanciation à la nature. La base forte de ce mouvement est le rythme des cycles naturels.
Contrairement à l'écologie romantique on observe l’apparition de mouvements contradictoires tels que :
- un mouvement humaniste qui pose la supériorité de la Raison : l'Homme est supérieur et peur modifier la nature
- le dogme chrétien qui accuse l'écologie romantique de ne pas amener les chrétiens à l'église (le contact à la nature ne suffit pas), il s’agit presque d’un rite païen pour les chrétiens, cela revient à vouer un culte à des Dieux (autres que celui de la religion chrétienne)
- l'attitude de la science moderne qui considère que la vision romantique par introspection n'est pas « scientifique »
Le tableau ci-dessous résume les différences entre mouvement romantique et mouvement scientifique :
