Comment fonctionne L'airbag

De Didaquest
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Lors d'un choc, l'airbag se déploie à la vitesse de 150 à 200 km/h. Foncairbag.png

Cette vitesse de déploiement n'est possible que grâce à une réaction chimique explosive qui propulse le gaz produit à très grande vitesse. Les réactifs mis en jeu sont l'azoture de sodium NaN3, le nitrate de potassium KNO3, la silice SiO2. Dans un premier temps, un détonateur enflamme les pastilles d'azoture de sodium. 2 NaN3 = 2 Na + 3 N2 L'inflammation se traduit par une déflagration qui libère un volume pré-calculé de diazote N2 permettant de gonfler l'airbag. Le problème de cette réaction est qu'elle forme du sodium solide Na ayant la propriété de s'enflammer violemment en présence d'eau. Il faut donc le neutraliser, d'après la réaction 10 Na + 2 KNO3 = K2O + 5 Na2O + N2 Les oxydes de potassium et de sodium réagissent alors sur de la silice SiO2 pour former des sels du type K2Na2SiO4 ; ces silicates alcalins se présentent sous la forme d'une poudre de verre inoffensive, inerte et non inflammable. K2O + Na2O + SiO2 = K2Na2SiO4 Notons enfin que l'azoture de sodium a un pouvoir toxique trente fois plus important que l'arsenic !


A noter également que les accéléromètres que l'on trouve par exemple dans les manettes de console (WiiMote) ou dans les boîtiers GPS sont également les dispositifs qui permettent de déclencher les airbags. L’accéléromètre ou capteur d’accélération, est l’un des premiers MEMS (ou microsystème) à avoir été développé dès les années 70 : système complexe "intelligent" associé à des fonctions électroniques et intégré sur une puce, il a tout de suite trouvé beaucoup d’applications dans l’industrie automobile ou aéronautique.

L’accéléromètre a pour but de détecter une accélération, suite à quoi il pourra déclencher une action. Sa toute première application à grande échelle a été dans le domaine de la sécurité automobile, pour la détection des chocs et par exemple le déclenchement d’un airbag. Le principe de l’accéléromètre repose sur la mesure de la variation d’une capacité entre deux peignes mobiles. Cette variation peut-être due à une variation de surface ou à une variation d’entrefer. La partie mécanique de l’accéléromètre est constituée de deux pièces complémentaires en forme de peignes : l’un est fixe et constitue le cadre, l’autre est mobile à l’intérieur de ce cadre, comporte une masse significative et est suspendu par une lamelle flexible. Il n’y a pas de contact entre les deux parties. Les deux peignes sont en silicium. Ils constituent le coeur du dispositif et se déplacent au moindre mouvement.