Alarmiste pessimiste et fataliste versus approche optimiste

De Didaquest
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Il a été remarqué au cours de séquences de formations que les approches, alarmistes, pessimistes, très souvent utilisées par les enseignants, apportent souvent le sentiment d'un fatalisme contre lequel il est impossible d’agir. La culpabilité qui en découle incite plus facilement les individus à rejeter leur responsabilité sur une autre instance plutôt qu'elle ne le motive à l'action. En effet, comme le remarque Brune (2000). « Ce réel de l'époque, falsifié, dramatisé, inventé, et sur un mode si catastrophique, dissuade les citoyens d'agir: le sentiment d'impuissance que leur procure le tableau de tant d'événements inéluctables leur fait croire qu'ils ne peuvent rien dans les domaines tout proches où ils pourraient agir ou résister ». Ainsi, en présentant parallèlement aux élèves une approche optimiste, lui présentant le développement durable comme un objectif atteignable, l’enseignant peut contre carrer l’approche alarmiste. Par exemple la présentation d’images chocs, de chiffres choquants et de faits réelles actuelles alarmants, bien que pertinentes pour l’incitation à la réflexion, doit être accompagnée de solutions optimistes.

Références bibliographiques

  • Abrougui M, Mouelhi L, (2008): Éducation à l’environnement et au développement durable: analyses a priori de conceptions conflictuelles pour l’élaboration de situations problèmes et de situations cibles. In BioEd Conference , Autun/Auxerre/Dijon, Burgundy (France).