Compostage 1

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*Les étapes du compostage :


1. Choisissez le bon modèle de composteur

La majorité des modèles conviendront à vos besoins, il suffit de choisir la bonne taille et un composteur facile d’accès.

Un composteur disposant d’un panneau coulissant dans la partie inférieure vous permet de prendre le compost mûr sans enlever le dessus. Un composteur en fil métallique avec une porte frontale à charnières est aussi facile d’accès.

2. Préparez le composteur

Pour commencer, étalez une couche de branches coupées en morceaux. Recouvrez d’un peu de terre. Empilez les matériaux à composter, jusqu’à environ 1 m de hauteur. L’ajout de poudre d’algues calcaires ou de farine de pierre entre les différentes couches permet d’enrichir le compost en minéraux et en oligoéléments. L’idéal est de mettre les feuilles à part, dans un espace entouré de grillage et couvert. Elles se décomposeront rapidement. L’acidité du compost facilite la croissance des framboisiers, des mûriers et des rhododendrons. Le sureau et le noisetier sont de bonnes variétés à planter autour du compost; leurs feuilles et leurs racines aident à la décomposition. Les plantes odorantes vous permettront de masquer les odeurs de pourriture. Toutefois, le compost dégage souvent une odeur de sous-bois qui n’est pas désagréable. Un petit compost peut être entouré d’un treillis, sur lequel vous ferez pousser des capucines, des pois de senteur ou d’autres plantes grimpantes. Les tournesols conviennent également.

3. Entreposez le compost correctement

Mettez le compost à même le sol, jamais sur de la pierre ou du béton: le contact avec la terre est nécessaire pour les organismes intervenant dans la décomposition. De plus, les liquides qui se formeront doivent pouvoir s’écouler dans le sol. La méthode des trois tas convient uniquement aux grands jardins. Le premier tas est constitué des déchets de jardinage frais. En hiver, il devient le deuxième tas, qui mûrira tranquillement. Formez à nouveau un premier tas où vous jetterez les déchets frais. L’hiver suivant, vous retournerez le premier et le deuxième tas, pour en faire un troisième. Vous vous en servirez pour amender la terre du jardin. L’idéal est d’installer le compost dans la mi-ombre. En plein soleil, il se dessécherait rapidement; à l’ombre, il pourrirait. Le compost a besoin d’une certaine humidité. Lorsque vous le touchez, il doit avoir la texture d’une éponge bien essorée. Si une couche blanche se forme à la surface du compost ou que de nombreuses fourmis y ont élu domicile, c’est qu’il est trop sec. Il faut alors l’arroser. Une bonne aération est aussi importante pour votre compost. Vous pouvez piquer un bâton dedans afin de créer des trous d’aération.

4. Compostez les bons aliments

Les déchets de cuisine, comme les fruits et les légumes, y compris les peaux de bananes et d’agrumes dès lors qu’ils ne sont pas traités, les aliments secs périmés, le marc de café, le thé et les coquilles d’œufs. Les serviettes en papier, le papier absorbant et les sacs en papier spéciaux pour le compost. Les déchets de jardinage comme les branches d’arbres, de haies et d’arbustes broyées, les restes de fleurs et de vivaces, les feuilles (sauf celles de chêne et de noyer, trop riches en acide tannique), les racines et les mauvaises herbes sans graines. Le gazon tondu, mais uniquement en fines couches, et de préférence mélangé à des déchets volumineux pour permettre une bonne aération du compost. Les fleurs coupées et les plantes en pots avec leur terre, les chutes de bois non traité et broyé. Attention: les mauvaises herbes pluriannuelles et pérennes, les magazines en couleur, le carton, le plastique et les sous-produits animaux n’ont pas leur place sur le tas de compost.

5. Favorisez le processus

Quelques pelletées de terre de jardin ou des purins de plantes accélèrent le processus de décomposition.

Versez de temps en temps du purin de pissenlit ou d’ortie, non dilué, sur le compost, ou bien de l’extrait de bourrache très dilué. L’allantoïde du purin de consoude favorise la décomposition de la paille et des déchets végétaux contenant de la cellulose.

6. Faites un test de maturité

Pour vérifier la maturité du compost, optez pour un test du cresson:

Mettez une poignée de votre compost dans un pot ou un bol et semez-y du cresson. Si le cresson germe au bout de deux ou trois jours, avant de former des feuilles bien vertes, le compost est mûr et convient également aux plantes plus fragiles. Si rien ne germe ou si les feuilles qui poussent sont jaunes, le compost est encore trop frais pour être épandu sur les plates-bandes. Choisir le bon composteur et le bon emplacement, bien préparer le composteur, n’utiliser que les aliments recommandés et bien aérer et humidifier le tout: voilà le secret pour obtenir du bon compost.


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Définition graphique




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Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • Les déchets organiques de toute nature subissent des transformations participant à la fertilisation du sol
  • Les ordures ménagères peuvent faire l’objet du compostage
  • Les excréments peuvent être compostables

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