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Les drogues sont naturellement consommées pour leurs effets sur le système nerveux et leur utilisation présente selon leur usage des bienfaits (surtout dans le domaine médicale) mais le plus souvent des risques et des dangers.
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Ces effets, risques et dangers varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation.
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* Il est possible de boire un verre d'alcool pour se détendre, vivre des moments de convivialité avec des amis, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un moment douloureux,
 
   
 
   
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* Fumer du tabac ou du cannabis pour faire comme les autres, pour se détendre ou se stimuler, pour un moment de plaisir partagé avec d'autres, ou plus fréquemment parce qu'on ne peut plus s'arrêter,
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* Consommer de la cocaïne ou des amphétamines pour surmonter la fatigue et "briller en société" ou être "performant" dans son milieu professionnel,
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* Consommer abusivement une substance, cannabis ou héroïne par exemple, pour atténuer une sensation de malaise, rechercher l'oubli d'une souffrance ou d'une réalité vécue comme insupportable ou oublier une dépression.
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La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, qui ne sont pas toujours contrôlés.
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Mais cette consommation expose aussi à des risques et des dangers pour la santé et le comportement social. Elle peut également entraîner des accidents parfois graves. Elle peut dans la plupart des cas conduire à la dépendance.
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Version du 8 juillet 2020 à 23:00


Fiches Question - Réponse
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Puce-didaquest.png Questions possibles

Les drogues c'est quoi ?

Qu'est ce qu'une drogue ?


Blue-circle-target.png Le mot “drogue” désigne toute substance, naturelle ou synthétique, qui a un effet modificateur sur l’état de conscience et/ou l’activité mentale. Plus spécifiquement, ces substances ont des effets psychotropes qui suscitent des sensations apparentées au plaisir, incitant à un usage répétitif qui conduit à instaurer la permanence de cet effet et à prévenir les troubles psychiques (dépendance psychique), voire même physiques (dépendance physique), survenant à l’arrêt de cette consommation qui, de ce fait, s’est muée en besoin.

A un certain degré de ce besoin correspond l’asservissement (addiction) à cette substance; le drogué ou toxicomane concentre sur elle cette préoccupation en négligeant les conséquences sanitaires et sociales de sa consommation compulsive.
En aucun cas le mot drogue ne doit être utilisé au sens de médicament ou de substance pharmacologiquement active.


Blue-circle-target.png Pour plus de détails : Consulter la fiche sur les drogues

qu'est ce qu'une addiction?


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comment définir la toxicomanie ?


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qu'est ce q'une pharmacodépendance?


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qu'est ce qu'une drogue psychotrope?


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Classifications des drogues?

Les drogues sont généralement classés selon leurs effets ou selon leur dangerosité. Ces deux classements comportent toujours une part d’arbitraire, ainsi les effets d’une drogue sont fortement dépendants de la dose absorbée mais aussi de la personne qui l’absorbe, de son état physique et psychique et même de son environnement au moment de la consommation.

Par exemple: dans l’expérience de l’alcool certaines personnes ont « l’alcool triste » alors que d’autres ont « l’alcool gai », que certains supportent de boire plusieurs verres sans effets notables et que d’autres seront ivres dès le premier verre. Il en va de même pour beaucoup d’autres drogues, certaines auront même des effets opposés selon qu’elles sont prises à faible ou forte dose.



Classement selon leurs effets ?

Utilisés plus particulièrement par le milieu médical, plusieurs classements des drogues, plus ou moins compliqués, ont été élaborés au fil des décennies en prenant en compte leurs effets sur le cerveau. Dans ce portail, nous avons adopté ici pour sa simplicité la classification de Thuillier et Pelicier. Elle a été élaborée en 1991 par Jean Thuillier, psychiatre et pharmacien, et Yves Pelicier, médecin et professeur d'université.

Les produits sont classés en trois grandes catégories :


Blue-circle-target.png Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :

Tabac, Cocaïne, Crack, Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et réduisent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.

Ils conduisent fréquemment à la dépendance psychique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves : paranoïa, dépression importante, fatigue généralisée. Ils sont aussi la cause d’accidents par surestimation de ses capacités.


Blue-circle-target.png Les hallucinogènes ou perturbateurs qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :

Cannabis et produits dérivés, Produits volatils (colles et solvants, anesthésiques volatils), Kétamine, LSD, champignons hallucinogènes etc.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons.

A long terme, ils peuvent modifier durablement la personnalité du consommateur qui ne peut plus composer avec les éléments de la réalité.


Blue-circle-target.png Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :

Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine... ).
Ces produits entraînent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.

Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause d'accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.

Classement selon leur dangerosité ?

Ce classement est plus particulièrement utilisé à des fins juridiques.


Blue-circle-target.png La réglementation française classe les "substances vénéneuses", selon l'article L.5132-1 du Code de la Santé Publique, en 4 catégories en fonction de leur toxicité et de leur dangerosité

Les substances stupéfiantes (morphine, cocaïne, héroïne, cannabis, etc.)
Les substances psychotropes (médicaments, antidépresseurs, tranquillisants, hypnotiques, etc.)
Les médicaments "inscrits sur les listes I et II".
Les substances dangereuses (éther, acides, etc.)
Ce classement reprend principalement les règles du classement fixées par les trois conventions internationales de 1961, 1971 et 1988 sur le contrôle des drogues.


Blue-circle-target.png Les stupéfiants sont les produits les plus toxiques. La production, la distribution et l'usage de ces stupéfiants sont sévèrement réglementés et, pour certains d'entre eux totalement interdits.

Il y a sur la liste des stupéfiants plus de 170 plantes et substances dont :

Les stupéfiants de la convention de 1961 : coca, opium, cannabis et leurs dérivés (morphine, héroïne, méthadone, cocaïne, résine de cannabis, etc ...).
Certains psychotropes de la convention de 1971 : hallucinogènes, amphétamines, la MDMA (ecstasy), etc ...
Les champignons hallucinogènes et le khat
Deux précurseurs chimiques : le phénylacétone et l'acide lysergique (précurseur du LSD).
Les nouvelles drogues de synthèse : MBDB, 4MTA, kétamine, etc ...


Blue-circle-target.png Les psychotropes sont des produits agissant sur le psychisme, ils correspondent aux substances de la convention de 1971 non classées comme stupéfiants : benzodiazépines, barbituriques, etc. Certains sont utilisés comme médicaments.


Blue-circle-target.png Les médicaments "inscrits sur les listes I et II" sont définis par l'article L.5132-6 du Code de la Santé Publique. Ce sont des médicaments délivrables seulement sur ordonnance et dont l'ordonnance est "non renouvelable" (liste I) ou "renouvelable" (liste II).


Blue-circle-target.png Les substances dangereuses : Ce sont des substances, destinées au commerce, à l'industrie ou à l'agriculture, et classées par les ministères concernés en huit sous-catégories : très toxiques, toxiques, nocives, corrosives, irritantes, cancérogènes, tératogènes ou mutagènes.

La répartition des substances au sein de ces quatre catégories n'obéit à aucun critère générique, elle est effectuée par arrêté du ministre de la santé. Il n'existe ainsi pas une définition générale du "stupéfiant" sinon que c'est "un produit inscrit sur la liste des stupéfiants", cette qualification se faisant en fonction du potentiel d'abus de la substance et de son danger pour la santé.

Les produits dopants relèvent d'une liste spécifique, fixée par l'arrêté du 2 février 2000 des ministres des Sports et de la Santé, à partir notamment de la liste officielle du Comité International Olympique (CIO).

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Lois et drogues ?

Cette partie présente quelques dimensions juridiques relatives aux drogues

Toutes les drogues sont-elles interdites ?


Blue-circle-target.png Définition juridique ? Juridiquement, le terme « drogue » renvoie aux substances illicites par opposition à d’autres substances telles l'alcool, la nicotine ou les médicaments psychotropes.


Blue-circle-target.png Substance psychoactive et stupéfiant ? Environ 200 substances psychoactives sont interdites. Pour interdire une substance, un arrêté est promulgué par le Ministre de la Santé, l’ajoutant à la liste des stupéfiants. Le terme « stupéfiant » désigne ainsi toutes les drogues interdites.


Blue-circle-target.png La liste des drogues interdites La plupart du temps, le classement d’une drogue dans la liste des stupéfiants se fait après évaluation de sa toxicité, de son intérêt thérapeutique et de son potentiel d’abus et de dépendance par les agences nationales (de chaque pays ou états) responsables de la sécurité des médicaments et des produits de santé. Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) peuvent également conduire au classement de certaines drogues parmi les stupéfiants. À l’origine, la liste des stupéfiants d'un pays est créée à partir des conventions internationales sur les stupéfiants et psychotropes.

Que signifie l'interdiction d'une drogue ?


Blue-circle-target.png Le classement d’une drogue comme stupéfiant signifie qu’on ne peut pas en faire usage librement. Il est également interdit de la produire ou de la fabriquer, de l’importer ou de l’exporter, de la transporter, de la posséder, de la proposer ou de la vendre librement. Toutes ces actions sont lourdement sanctionnées par la loi.


Blue-circle-target.png L’objectif du classement d’une substance dans la liste des stupéfiants est de protéger la santé publique et d’éviter la libre circulation de substances jugées dangereuses. Les lois sur les stupéfiants cherche à réprimer la demande de ces substances (usage illicite) et leur offre sur le marché (trafic des stupéfiants).

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Drogues, modes d'action ?

Modes d'actions selon les substances ?


Blue-circle-target.png Les drogues perturbent le fonctionnement normal du cerveau en agissant au niveau des neuromédiateurs.

Rappelons qu’un neuromédiateur est une substance chimique qui assure la continuité de l’influx nerveux. Il est libéré dans la synapse, zone de jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule.

Lorsque l'influx nerveux arrive depuis le neurone émetteur sur la synapse, il déclenche la libération du neuromédiateur. Celui-ci vient alors se fixer sur les récepteurs appropriés du neurone récepteur qui transmet à son tour l’influx nerveux.

Les différentes zones du cerveau, sièges de nos facultés, de nos humeurs et de nos sentiments, sont plus ou moins sensibles à différents neuromédiateurs. En perturbant le fonctionnement d’un ou plusieurs neuromédiateurs déterminés, une drogue perturbera le fonctionnement des zones cervicales sensibles à ces neuromédiateurs. Les effets de cette drogue seront donc déterminés en fonction des zones du cerveau ainsi perturbées ainsi que de la façon dont elle les perturbe.

On distingue trois modes d'action selon les substances :


Blue-circle-target.png Action de substitution : Certaines (morphine, héroïne, nicotine, cannabis ...), de par leur structure moléculaire, imitent les neuromédiateurs naturels et se substituent à eux dans les récepteurs appropriés. Par exemple, la morphine prend la place de l'endorphine dans les récepteurs correspondants, et la nicotine la place de l'acétylcholine Lors d’un usage chronique, les neurones s’adaptent et diminuent ou perdent leur capacité à produire eux-mêmes ce neuromédiateur ce qui engendre un phénomène physique de manque et donc de dépendance physique.


Blue-circle-target.png Action de stimulation : Certaines, particulièrement les stimulants (cocaïne, ecstasy, ...) augmentent la sécrétion d'un neuromédiateur naturel puis épuisent ses réserves d'ou le phénomène de dépression ou "descente" qui apparaît après l’effet stimulant. Par exemple, la cocaïne augmente la sécrétion de dopamine, et l’ecstasy, celle de sérotonine et de dopamine. Ils agissent par saturation des récepteurs qui deviennent de moins en moins sensibles, c'est le phénomène d'accoutumance. Ainsi, lors d’un usage chronique, l’usager a besoin de plus en plus de produit pour retrouver l’état qu’il recherche ou même pour se trouver dans un état normal.


Blue-circle-target.png Action de bloquante : Certaines (alcool, ...) bloquent un neuromédiateur naturel nécessaire au fonctionnement neuropsychique normal et agissent par manque. Les produits stupéfiants, qui entraînent une dépendance, ont un point commun : celui d'augmenter la quantité de dopamine, neuromédiateur agissant sur une zone du cerveau appelée le « circuit de récompense ». C’est cette zone qui est stimulée et nous donne du plaisir chaque fois que nous agissons dans le sens de notre conservation ou de la survie de l’espèce : le plaisir de manger ou le plaisir sexuel par exemple.

La stimulation des neurones à la dopamine produit une sensation de plaisir intense. L'individu cherchera alors à ressentir de nouveau ce plaisir avec le ou les produits utilisés. Ce mécanisme explique les comportements de consommation répétitive qui conduisent à la dépendance. Mais en sollicitant anormalement le circuit de récompense, les produits stupéfiants peuvent engendrer à terme son déséquilibre permanent.

Les autres neuromédiateurs impliqués sont principalement les endomorphines, les endocannabinoïdes, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le GABA.

Drogues et dépistages ?

Dépistages: Comment, Qui, Pourquoi ?


Blue-circle-target.png Le dépistage des drogues est un acte médical qui peut tous nous concerner. Il peut être effectué dans de nombreuses circonstances qui vont du contrôle routier au test à l'embauche pour des emplois à risque ou nécessitant une vigilance particulière, en passant par le contrôle du dopage dans les compétitions sportives. Il peut également être effectué en milieu scolaire si le responsable de l'établissement le juge nécessaire.


Blue-circle-target.png Le dépistage de drogue, de par ses conséquences sociales, doit toujours être soumis à un protocole strict. Par ailleurs la loi interdit les tests effectués à l'insu de la personne concernée et à l'insu des parents s'il s'agit d'un mineur.

Les parents peuvent demander à un médecin d'effectuer un dépistage sur leur enfant pour vérifier s'il consomme de la drogue. Ce n'est généralement pas la bonne méthode pour aborder un problème de consommation de drogue. Ce dépistage ne leur apprendra rien sur les difficultés de leur enfant et les raisons pour lesquelles il se drogue. Cette attitude risque de durcir les relations qu'ils ont avec lui au lieu de faciliter le dialogue qui est un élément primordial. Si les parents ont un doute sur la consommation de leur enfant, le plus intelligent est d'en parler avec lui et de lui faire part de leur inquiétude.
Dépistages: Comment ?


Blue-circle-target.png Méthodes et interprétation

  • Les tests utilisent des méthodes biochimiques pour retrouver dans le corps les traces de la drogue consommée ou des produits issus de sa transformation par le métabolisme.

On détecte ainsi la présence des produits généralement dans les urines ou le sang mais également dans l'air expiré, la salive, la sueur ou les cheveux.

On peut détecter dans l'organisme la plupart des drogues mais avec plus ou moins de facilité, les traces de certaines drogues pouvant disparaître très rapidement.

Par ailleurs la détection de traces ne permet pas d'assurer que la personne concernée est encore sous l'effet de la drogue, certaines drogues laissent des traces dans l'organisme très longtemps, alors que l'effet de la drogue est dissipé depuis longtemps.

  • Un résultat positif ne permet que de confirmer que la personne a consommé la drogue recherchée, il ne donne aucune information sur son niveau de dépendance ni sur la raison qui a poussé à la consommation..

Il n'indique pas non plus, si la personne a consommé la drogue volontairement ou non, ni pour quel usage elle l'a consommé. Ainsi une personne peut être détectée positive au tabac si elle a séjourné dans une pièce enfumée (tabagisme passif).

  • Enfin plusieurs médicaments peuvent contenir des dérivés opiacés similaires à l'héroïne et donner un résultat positif, c'est le cas de certains sirops pour la toux ou de médicaments anti-douleur. Si vous prenez de tels médicaments, il faut le signaler impérativement avant tout test de dépistage.


Blue-circle-target.png Tableau des durées de positivité

Le temps pendant lequel le dépistage sera positif après consommation de drogue est éminemment variable, il dépend de la drogue et de la quantité absorbée, ainsi que de la personne qui l'a consommé. Les valeurs données ci-dessous sont donc approximatives.

Il faut remarquer la latence très forte du cannabis dans l'urine due à l'accumulation du THC dans le corps lors d'un usage régulier.

Produit Dans l'urine Dans le sang
Amphétamines / Ecstasy 2 à 4 jours 2 à 4 jours
Cannabis usage occasionnel 3 à 5 jours 1 jour
Cannabis usage régulier 30 à 70 jours 1 jour
Cocaïne / Crack 2 à 4 jours 1 jour
Héroïne / Codéine / BHD 1 à 2 jours < 1 jour
Méthadone 3 à 7 jours n.c.
LSD 1 à 2 jours Quelques heures
GHB < 12 heures Quelques heures

Drogues: Usage et consommation ?

Les drogues sont naturellement consommées pour leurs effets sur le système nerveux et leur utilisation présente selon leur usage des bienfaits (surtout dans le domaine médicale) mais le plus souvent des risques et des dangers. Ces effets, risques et dangers varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation.

Drogues: Usage ?


Blue-circle-target.png Usage médicale

Drogues: Consommation ?


Blue-circle-target.png Les raisons pour lesquelles chacun peut être amené à consommer des drogues diffèrent pour chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial :

  • Il est possible de boire un verre d'alcool pour se détendre, vivre des moments de convivialité avec des amis, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un moment douloureux,
  • Fumer du tabac ou du cannabis pour faire comme les autres, pour se détendre ou se stimuler, pour un moment de plaisir partagé avec d'autres, ou plus fréquemment parce qu'on ne peut plus s'arrêter,
  • Consommer de la cocaïne ou des amphétamines pour surmonter la fatigue et "briller en société" ou être "performant" dans son milieu professionnel,
  • Consommer abusivement une substance, cannabis ou héroïne par exemple, pour atténuer une sensation de malaise, rechercher l'oubli d'une souffrance ou d'une réalité vécue comme insupportable ou oublier une dépression.
La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, qui ne sont pas toujours contrôlés.

Mais cette consommation expose aussi à des risques et des dangers pour la santé et le comportement social. Elle peut également entraîner des accidents parfois graves. Elle peut dans la plupart des cas conduire à la dépendance.

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