Lamarckisme

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Définition écrite


  • Bien que la théorie transformiste de Jean-Baptiste Lamarck ne se réduise pas à la transmission des caractères acquis (admise et théorisée également par Charles Darwin) ni aux effets des habitudes et qu'elle soit plus complexe que ce qu'en ont fait les lamarckiens et les néo-lamarckiens, le lamarckisme, dans son acception courante telle qu'il est apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle et du XXe siècle, repose sur plusieurs lois complémentaires établies par Lamarck :

« Première loi : La vie par ses propres forces, tend continuellement à accroître le volume de tout corps qui la possède et à étendre les dimensions de ses parties jusqu'à un terme qu'elle amène elle-même. Deuxième loi : La production d'un nouvel organe dans un corps animal résulte d'un nouveau besoin survenu qui continue de se faire sentir et d'un nouveau mouvement que ce besoin fait naître et entretient. Troisième loi : Le développement des organes et leur force d'action sont constamment en raison de l'emploi de ces organes. Quatrième loi : Tout ce qui a été acquis, tracé ou changé, dans l'organisation des individus, pendant le cours de leur vie, est conservée par la génération, et transmis aux nouveaux individus qui proviennent de ceux qui ont éprouvé ces changements. » Au sujet de son approche originelle, Lamarck écrit : « En considérant la force de cette loi et les lumières qu'elle répand sur les causes qui ont amené l'étonnante diversité des animaux, je tiens plus à l'avoir reconnue et déterminée le premier qu'à la satisfaction d'avoir formé des classes, des ordres, beaucoup de genres et quantité d'espèces en m'occupant de l'art des distinctions : art qui fait presque l'unique objet des autres zoologistes. » Lamarck écrit de même : « La seconde et la troisième des lois dont il s'agit eussent été sans effet et conséquemment inutiles, si les animaux se fussent toujours trouvés dans les mêmes circonstances, s'ils eussent généralement et toujours conservé les mêmes habitudes et s'ils n'en eussent jamais changé ni formé de nouvelles : ce que l'on a en effet pensé, et ce qui n'a aucun fondement. »


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Définition graphique




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  • La France dut attendre l’apparition de la théorie transformiste de Lamarck pour qu’un véritable débat sur la théorie de l'évolution éclate. Contrairement à Buffon (1707-1788), qui tempérait ses positions, Lamarck n’avait pas peur de l’affrontement. Il fut cependant durement attaqué à la fin de sa vie par Cuvier, le célèbre paléontologue champion du fixisme. Néanmoins, la mort de Lamarck ne marqua pas la fin de l’évolutionnisme en France : en 1825, le zoologiste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), fondateur de la tératologie, science étudiant les monstres de la nature, se déclarait ainsi, dans la lignée de Lamarck, évolutionniste.
  • Pour Lamarck, le changement évolutif était donc la seule réponse logique au problème des extinctions. Il élabora ainsi le premier une théorie scientifique systématique de l’évolution de la vie, qui formule, en postulant l’origine de la vie sur Terre consécutive à une génération spontanée, une progression graduelle des organismes les plus simples vers les plus complexes ou organisés – soit l’Homme, dans la vision de Lamarck - pour expliquer les transformations des êtres vivants. Lamarck postule deux principaux troncs évolutifs, l’un pour le règne végétal, l’autre pour le règne animal.

Bien que le transformisme de Saint-Hilaire soit distinct du transformisme de Lamarck, on y retrouve toujours l’idée de l’hérédité des acquis. Geoffroy Saint-Hilaire participa au transformisme principalement dans ce que l’on appellera la controverse des « crocodiles » de Caen contre Cuvier.


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