Partisans contre un réchauffement climatique

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On vous dit que vous êtes responsables de tous les maux de la terre, notamment du « réchauffement climatique ». On vous ment pour mettre en place des politiques anti-humaines.


Le réchauffement anthropique global en question

Documents sur le changement climatique et le rôle possible des activités humaines

http://www.solidariteetprogres.org/article6059.html

http://fr.novopress.info/11523/%C2%AB-rechauffement-climatique-%C2%BB-mythe-ou-realite

http://scmsa.pagesperso-orange.fr/articles/rapport_carlier.pdf

Dimension politique

Le réchauffement global d’Al Gore : instrument d’un nouvel imperialisme environnemental

  • Le réchauffement global d’Al Gore : instrument d’un nouvel impérialisme environnemental

Le film-documentaire d’Al Gore, Une vérité qui dérange (2006), sa version écrite, devenue un best-seller, les tournées de conférences, la formation de jeunes capables de faire des présentation « powerpoint », les concerts Live Earth de juillet 2007, toute cette hyperactivité ne reflète aucunement une prise de conscience soudaine, par les peuples du monde, du danger que représente le réchauffement global, mais plutôt l’une des campagnes de propagande les plus massives de l’histoire. Après son début en mai 2006 aux Etats-Unis, Une vérité qui dérange a été distribué dans 35 pays, quelquefois présenté par Gore lui-même, et doit bientôt être introduit dans les écoles et les églises. Ce documentaire, récemment couronné d’un Oscar, n’est que la partie la plus visible d’une série d’opérations psychologiques et politiques coordonnées par des intérêts financiers basés en Grande-Bretagne, ayant pour but de tromper et de contrôler. L’opération Gore dans son ensemble est organisée par ce que l’on pourrait appeler le « Centre de commande britannique », un réseau reliant étroitement le Premier Ministre britannique Tony Blair, le Chancelier de l’Echiquier Gordon Brown, le milliardaire à la retraite, ex-patron d’eBay, Jeff S. Skoll, aujourd’hui président de Participant Productions et principale source de financement du documentaire d’Al Gore, ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, autrement connu comme « Blood and Gore », également basé à Londres.

En avril 2006, lors de son Skoll World Forum, le milliardaire a présenté David Blood et Al Gore, les deux co-fondateurs de Generation Investment Management, comme les « superstars » de l’ »économie du changement climatique ».

Le film de Gore affirme que les températures de la Terre sont en croissance ; que cette situation est due à une production excessive de gaz à effet de serre, et plus particulièrement le dioxyde de carbone ; que cette surproduction est elle-même causée par une activité humaine excessive et une croissance démographique trop rapide. Toutes ces assertions sont fausses comme vous pouvez le lire dans les articles accompagnant ce dossier (voir en haut à droite).

Premièrement, toute lecture locale des températures, lorsque considérée des points de vue de la variabilité de l’activité solaire et des variations à long terme des paramètres de l’orbite terrestre, ne constituent en aucun cas une « surchauffe du climat ». Deuxièmement, l’assertion selon laquelle on aurait observé un accroissement régulier de la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’est pas fondée. Les données utilisées par Gore sont basées sur des échantillons de glace non fiables, et ne prennent pas en compte les 90 000 mesures directes effectuées avec le plus grand soin par les plus grands noms de la chimie et de la physique au cours des 150 dernières années, et selon lesquelles les concentrations en dioxyde de carbone ont déjà surpassé dans le passé les niveaux actuels.

En ce qui concerne la conclusion du film, selon laquelle il faudrait réduire les niveaux d’activité économique et de population humaine, afin de réduire le dioxyde de carbone dans l’air, elle ne fait que prouver que toute cette campagne ne vise qu’à terroriser les populations et à contrôler l’activité économique des peuples et des nations.

Au moment où le documentaire de Gore sortait en Grande-Bretagne, l’hebdomadaire britannique The Economist (9-15 septembre 2006) publiait un dossier intitulé « The Heat Is On : A Special Report on Climate Change », appelant à établir un marché global sur le carbone, afin de vendre et d’acheter des quotas d’émission, calqué sur le système européen mis en place en 2005. Le quotidien conservateur de Londres, le Daily Telegraph, rapportait plus récemment (le 14 mars 2007) que le véritable message d’Al Gore était le « florissant marché des droits d’émission du carbone ». Le journaliste Tom Stevenson, spécialiste des questions économiques, écrivait que Gore « peut reconnaître la tendance », que « l’échange de droits sur le carbone est l’activité la plus chaude en ville ».

Lors d’une tournée en Australie, puis à New York en octobre 2006, Gore avait même appelé à soumettre les foyers domestiques au même type de système de quotas d’émission que celui mis en place pour les entreprises, un système qu’il a baptisé « Association des hypothèques neutres sur le carbone ». Il n’est pas étonnant que Gore ait été embauché à l’automne comme conseiller auprès du Gouvernement britannique par Gordon Brown. Brown a déclaré que la Grande-Bretagne pourrait être à l’avant-garde des « initiatives » sur le changement climatique en créant de nouveaux marchés.

Comme l’expliquait Nick Stern, auteur d’un rapport sur le réchauffement climatique commandé par le gouvernement travailliste, « l’échange de droits d’émission peut générer de flux significatifs d’investissement dans les pays en voie de développement. Mon ambition est de construire une bourse globale sur le carbone, fondée sur le système des droits d’émission de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Totalisant aujourd’hui 9 milliards d’euros, les droits d’émission pourraient croître jusqu’à 50 ou 100 milliards d’euros. Nous allons faire avancer cette idée en organisant une conférence internationale, qui aura lieu à Londres, pour discuter comment lier les différents systèmes existant aujourd’hui dans plusieurs pays et favoriser les échanges de droits d’émission dans les pays en voie de développement, afin de transformer ce système en croissance en une force globale pour le changement. » La Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, le Mexique et d’autres seront les cibles de ce nouvel impérialisme « environnemental ».

Le film de Gore se termine par un appel à l’engagement dans une série de petites actions, que tout citoyen peut mettre en place, comme économiser l’énergie en changeant les ampoules électriques, utiliser moins souvent sa voiture, faire la promotion des biocarburants, planter un arbre, et se battre pour que l’Amérique gèle les niveaux d’émission en dioxyde de carbone. Lorsque le Tennessee Center for Policy Research, basé à Nashville, fit remarquer à Al Gore que la facture d’électricité de sa superbe villa (avec piscine intérieure chauffée) était douze fois plus élevée que celle du foyer américain moyen, celui-ci répondit qu’il en avait compensé le coût en achetant des swaps sur le carbone. Il oublia toutefois de préciser qu’il avait acquis ces étranges instruments financiers auprès de son propre hedge fund, Generation Investment Management.

Lorsqu’on demanda à l’analyste financier Jim Cramer, lors d’une émission diffusée en février sur MSNBC, ce qu’il pensait de la possibilité de voir Gore se présenter à l’élection présidentielle de 2008, sa réponse fut : « Non. Il est gérant de hedge funds maintenant. Personne ne quitte ce jeu. »

  • Bataille mondiale sur la fraude du réchauffement planétaire

L’opération lancée par l’ancien vice-président américain Al Gore et ses co-conspirateurs en vue de créer une énième bulle financière basée sur les technologies soi-disant « renouvelables », rencontrent une vive opposition. Les efforts de Lyndon LaRouche et de son Mouvement de jeunes au niveau international rejoignent ceux de la faction en Angleterre qui vient de tourner The Great Global Warming Hoax, ainsi que de scientifiques de plus en plus nombreux.

Al Gore, qui rentre d’une tournée européenne, s’est concerté avec David Milibrand, ministre anglais de l’Environnement, et avec des dirigeants de l’Union européenne, pour faire des émissions de gaz carbonique et de l’adoption d’une taxe sur le CO2 le thème central de réunions internationales, et notamment du G8, dans les prochains mois. Milibrand a fait de nombreuses déclarations, selon lesquelles il faudrait imposer des mesures anti-industrielles drastiques, même au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a réussi à faire adopter par l’UE une résolution, appelant à une réduction de 20 % des émissions de carbone. La réunion de planification du G8 à Potsdam, le 17 mars, où il a surtout été question du soi-disant réchauffement planétaire, a débouché sur l’adoption d’un protocole sur la « bio-diversité » .

Mais l’opposition se réveille. Le film produit par Gore, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange), vient d’être démoli par un autre film, intitulé The Great Global Warming Hoax, diffusé sur Channel 4 en Angleterre. Dans ce documentaire, des scientifiques de renom pourfendent les affirmations de Gore lorsqu’il accuse les émissions de CO2 d’être responsables du « réchauffement planétaire ». Selon The Great Global Warming Hoax, les propositions de Gore aboutiraient à priver le tiers monde de tout, et notamment du droit à l’électricité, avec des conséquences génocidaires.

Le film de Channel 4, diffusé le 8 mars, circule abondamment en coulisses à Washington, D.C., ainsi qu’au Danemark et en Suède. Le groupe qui l’a produit connaît manifestement par coeur l’histoire du soutien anglais aux mouvements « verts », tels ceux qui ont abouti aux Jeunesses hitlériennes. LaRouche souhaite que ce film, que 2,5 millions ont déjà regardé, circule partout. Il est disponible en DVD auprès des producteurs, Wag TV, et une version « youtube » est disponible sur internet en cliquant ici.

  • L’imposture du réchauffement global : un film à ne pas manquer

Le 8 mars, la chaîne de télévision britannique Channel 4 a diffusé un documentaire dévastateur pour le « lobby du carbone » , intitulé The Great Global Warming Swindle (L’imposture du réchauffement global). Passées les cinq premières minutes, il démolit l’affirmation si souvent répétée selon laquelle aucun scientifique digne de ce nom ne s’oppose à la thèse du réchauffement global. Suit l’interview d’un nombre impressionnant d’experts en climatologie, océanographie, météorologie, biogéographie et sciences environnementales, travaillant dans des institutions comme l’Institut Paster, la NASA, le Centre de recherches arctiques, MIT et d’autres universités.

Au cours des 70 minutes suivantes, vous assisterez fasciné à un démontage inexorable de toute l’hypothèse sur le CO2. Le dioxyde de carbone - qu’il soit produit par l’homme ou présent dans des sources naturelles beaucoup plus abondantes, en particulier dans les volcans et au sein des océans - ne détermine pas le climat. Vous verrez, au contraire, que c’est la production du soleil, avec ses variations au cours des cycles courts et longs, qui influence le plus le climat sur Terre. Le film comporte aussi l’interview de l’un des chercheurs danois qui viennent d’établir le lien déconcertant entre les rayons cosmiques et le climat.

La fin du film montre clairement que l’environnementalisme tel qu’il est propagé aujourd’hui conduit au génocide. Au cours d’une visite à une clinique africaine, à quelques kilomètres seulement du luxueux immeuble de Nairobi dans lequel s’est tenue la conférence de l’ONU sur le changement climatique, nous voyons les conséquences concrètes du mythe de l’énergie solaire. Dans un bâtiment doté uniquement d’un panneau solaire pour fournir l’électricité, les professionnels de la santé doivent choisir entre s’éclairer ou brancher le minuscule réfrigérateur où sont stockés vaccins et médicaments.

Le documentaire conclut sur ces paroles du Dr Patrick Moore, un co-fondateur de Greenpeace qui répudia totalement le mouvement par la suite : « Le mouvement environnemental est devenu la plus puissante force qui existe pour empêcher l’essor des pays en voie de développement. (...) Je pense qu’il est légitime que je les qualifie d’"anti-humains". »


Réchauffement climatique : c’est l’astrophysique, andouille !

A la chute du mur de Berlin, en 1989, succède celle de l’empire soviétique en 1991, claquant la porte à plusieurs décennies de Guerre froide et barrant ainsi la route aux cercles héritiers de Bertrand Russell [1], qui voyaient dans la menace atomique la possibilité de forcer la création d’un gouvernement supranational mondial contre le système d’Etats-nations souverains. Ces milieux ont immédiatement cherché à créer des «  menaces de substitution » , parmi lesquelles la menace terroriste tiendra une grande place. C’est en 1991, une fois jugée obsolète la doctrine de Destruction mutuelle assurée, que ces mêmes réseaux politiques et financiers vont se retrouver à défendre un rapport de la sulfureuse Commission trilatérale [2] intitulé Au-delà de l’interdépendance, dans lequel on peut lire : « La crainte d’un conflit nucléaire, qui a exercé une pression psychologique considérable à une époque et qui s’est traduite par un soutien politique à l’effort de défense, est en train de s’estomper. Mais certaines menaces environnementales pourraient finir par exercer la même pression dans l’esprit des peuples. » Le substitut de « menace environnementale » commence alors à faire son chemin rapidement, et le GIEC, Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, créé en 1988 par un groupe malthusien de l’ONU, se verra de plus en plus porté sur la scène pour défendre l’idée que l’homme est responsable d’un « dérèglement climatique » qui nous conduit à la catastrophe.

Ainsi, depuis quelques mois, les médias ont réactivé leur cellule concernant le « réchauffement climatique » provoqué par l’« activité humaine croissante » , où bientôt les esquimaux s’apprêteraient à faire du surf avec les dauphins

  • Les experts du GIEC, responsables du dérèglement psychologique global

A la chute du mur de Berlin, en 1989, succède celle de l’empire soviétique en 1991, claquant la porte à plusieurs décennies de Guerre froide et barrant ainsi la route aux cercles héritiers de Bertrand Russell [1], qui voyaient dans la menace atomique la possibilité de forcer la création d’un gouvernement supranational mondial contre le système d’Etats-nations souverains. Ces milieux ont immédiatement cherché à créer des «  menaces de substitution » , parmi lesquelles la menace terroriste tiendra une grande place. C’est en 1991, une fois jugée obsolète la doctrine de Destruction mutuelle assurée, que ces mêmes réseaux politiques et financiers vont se retrouver à défendre un rapport de la sulfureuse Commission trilatérale [2] intitulé Au-delà de l’interdépendance, dans lequel on peut lire : « La crainte d’un conflit nucléaire, qui a exercé une pression psychologique considérable à une époque et qui s’est traduite par un soutien politique à l’effort de défense, est en train de s’estomper. Mais certaines menaces environnementales pourraient finir par exercer la même pression dans l’esprit des peuples. » Le substitut de « menace environnementale » commence alors à faire son chemin rapidement, et le GIEC, Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, créé en 1988 par un groupe malthusien de l’ONU, se verra de plus en plus porté sur la scène pour défendre l’idée que l’homme est responsable d’un « dérèglement climatique » qui nous conduit à la catastrophe.

Ainsi, depuis quelques mois, les médias ont réactivé leur cellule concernant le « réchauffement climatique » provoqué par l’« activité humaine croissante » , où bientôt les esquimaux s’apprêteraient à faire du surf avec les dauphins.

Les experts du GIEC, responsables du dérèglement psychologique global Les 2 et 3 février s’est tenue à Paris une conférence très médiatisée intitulée « Citoyens de la Terre » , dont l’objectif est la création d’une « gouvernance écologique mondiale » forçant les pays à accepter un ralentissement du développement au profit d’une « économie écologique » . Cette conférence, présidée par Jacques Chirac, comptait parmi les invités d’honneur Alain Juppé, Hubert Védrine, Nicolas Hulot, ainsi qu’une très large délégation diplomatique venue du monde entier. Aucune présentation sur le constat scientifique n’était à l’ordre du jour, pas de cours pédagogique, tout le monde suivait à la lettre le dernier rapport du GIEC.

Et pourtant, quelques jours seulement après sa parution, Christopher Monkton, Vicomte de Brenchley et ancien conseiller spécial du gouvernement Thatcher, souligne de nombreuses erreurs de taille dans ce Rapport 2007. D’après lui, les chiffres du rapport final des Nations unies montreraient que le précédent rapport daté de 2001 aurait largement surestimé l’influence humaine sur le climat d’un facteur d’au moins un tiers. Parmi les anomalies les plus flagrantes :

le GIEC affirme que le taux moyen de réchauffement global sur les 50 dernières années (0,13° par décennie) est presque le double que pour les 100 dernières années. A cela, Brenchley répond que « les Nations unies ont obtenu ce résultat uniquement parce qu’entre 1940 et 1975, la température a chuté. En fait, entre 1910 et 1930, le taux moyen du réchauffement était aussi de 0,13°C ». Cette note montre qu’en faisant la moyenne grossière des températures sur une longue période, certaines particularités peuvent être tout simplement gommées. selon Brenchley, « le rapport 2007 conclut qu’il est très vraisemblable que nous [humains] ayons causé la plus grande partie de la hausse en température depuis 1940. Il ne mentionne pas que pour la moitié de cette période, de 1940 à 1975, la température a en réalité chuté, bien que la production de CO2 ait augmenté fortement et continuellement. » les modèles informatiques utilisés par les Nations unies n’ont pas prédit le refroidissement considérable des océans qui s’est produit depuis 2003... Et pour cause : le rapport Wegman (daté du 14 juillet) qui est passé entre les mains du dernier Congrès américain prouverait que les modèles « Monte Carlo » fréquemment utilisés par les experts en climatologie auraient pour caractéristique de modifier les courbes des graphiques indépendamment des nombres ou paramètres qu’on y entre [voir figure1]. Ainsi, la courbe de Mann publiée en 1998 par le GIEC, représentant les températures moyennes de l’hémisphère nord (surnommée courbe en « crosse de hockey » ) a tout simplement été jugée erronée car les données datant de 1400-1500 auraient dû afficher des températures aussi élevées qu’aujourd’hui, les dépassant même de quelques dixièmes de degré...


Figure 1. La courbe de Mann, surnommée «  courbe en crosse de hockey » , élaborée sur ordinateur par le modèle informatique Monte Carlo donne des erreurs assez importantes : en ne prenant en compte que des moyennes de températures portant sur une dizaine d’année chacune, cela peut altérer considérablement l’élan d’une courbe. Ici, cette méthode permit d’effacer le pic de température survenu au Moyen âge, ainsi que le petit âge glaciaire du XVIe siècle.

Il semblerait donc que les experts du GIEC tiennent des propos alarmistes sur la base de modèles informatiques qu’ils ne maîtrisent pas, le tout mélangé à des données statistiques innombrables réduisant ainsi la climatologie à une science déconnectée de toute notion physique sur le long terme, ce qui la rend d’autant moins fiable et crédible.

C’est en tout cas ce que le célèbre professeur Zbigniew Jaworowski semble confirmer dans ses dernières déclarations, le 2 février dernier, après avoir lu le rapport 2007 du GIEC. Ce scientifique polonais multidisciplinaire a déjà conduit 11 expéditions sur 17 glaciers, rassemblant des échantillons de cœur de glace des millénaires passés. [3] Connaissant bien le milieu du GIEC, il rapportait dernièrement à notre confrère Executive Intelligence Review qu’« ils commencent par éditer un papier clairement politique, puis la partie scientifique sera ajustée durant 2 à 3 mois de sorte que (selon les propres termes du GIEC) « les changements [seront] faits pour assurer l’uniformité avec le résumé pour les décisionnaires ». »

Vers une nouvelle glaciation ? Selon Jaworowski, non seulement l’affirmation du GIEC selon laquelle l’homme est à l’origine du réchauffement global est fausse, mais de plus, « selon une étude d’astronomes, nous devrions nous attendre à un rafraîchissement du climat à partir de 2012-2015, avec une diminution brutale de la température entre 2050 et 2060, avec des températures aussi basses qu’aux moments les plus rudes du petit âge glaciaire, ceci sur une durée d’environ 60 ans. Cette projection, faite par plusieurs groupes, est basée sur l’observation de l’activité du soleil, qui, lors de la dernière décennie, était à son summum depuis plus de 2000 ans. » Cette hypothèse semble d’autant plus valable qu’une étude basée sur les observations fournies par des satellites altimétriques européens à perception sensorielle à distance, les ERS-1 et 2, corrélées à d’autres données, montrerait qu’une montagne de glace située au centre du Groenland n’a cessé de grandir durant la dernière décennie. La masse de la banquise est de l’Antarctique grandit elle aussi, s’épaississant beaucoup plus que tout ce qui a été perdu d’après les publications incessantes et alarmistes rendant compte de l’amincissement de la banquise ouest de l’Antarctique.

De manière générale, bien des éléments nous suggèrent l’hypothèse d’un âge glaciaire imminent, bien qu’il serait prématuré de se prononcer sur le climat sans en connaître les premiers déterminants sur le long terme, c’est-à-dire les cycles astronomiques de 21 000, 40 000 et 100 000 ans. Les véritables fondements de la climatologie se basent sur les effets de trois cycles longs de l’orbite terrestre, en relation avec le Soleil et son activité. Cette théorie est fondée sur les travaux du météorologue germano-russe Vladimir Koppen (1846-1940), de son gendre Alfred Wegener et du mathématicien Serbe Milutin Milankovich, qui établirent les bases permettant de relier la climatologie à l’astrophysique. Ils montrèrent que les principaux changements de climat des époques passées étaient étroitement liés à ces trois variations cycliques de l’orbite terrestre :

le premier cycle, de 21 000 ans, exprime la variation de précession de son axe de rotation, qui pourrait se comparer au mouvement de l’axe d’une toupie par rapport à la verticale. [Voir (a) sur figure [2]] le second, qui s’étend sur 40 000 ans, consiste en l’inclinaison de l’axe terrestre du plan de l’écliptique, qui varie entre 20 et 24 degrés, variations dues aux perturbations causées par l’influence des autres planètes, surtout Jupiter. Aujourd’hui notre angle d’inclinaison est de 23,5°. Sans inclinaison de l’axe de la Terre, il n’y aurait pas de saisons.[figure 2, (b)] le troisième (100 000 ans) est le cycle de variation de l’excentricité de l’orbite terrestre, c’est-à-dire de la forme de l’ellipse orbitale, qui passe d’une orbite excentrique à une forme presque circulaire. Lorsque l’excentricité est faible (proche d’un cercle), la différence en quantité de radiation solaire est infime aux deux extrémités de l’ellipse, ce qui veut dire que la température ne change presque pas en une année lors de cette période. [Figure 2, (c)]

Figure 2.

Dans ce cycle de 100 000 ans, il existe des périodes appelées « interglaciaires » ou « cycle de réchauffement » , telle celle que nous vivons, et dont la longévité peut atteindre 9000 à 12 000 ans selon plusieurs facteurs indépendants. Or nous traversons une période interglaciaire commencée il y a 10 700 ans. Nous serions donc mûrs pour une nouvelle période de glaciation. Malgré tout nous ne devons pas oublier le rôle des courants océaniques ou encore l’activité du Soleil, comme l’a souligné Jaworowski, et surtout la position de la Terre dans notre propre galaxie, dans laquelle l’activité des étoiles (rayonnements cosmiques) peut jouer un grand rôle.

Pôle Nord, terre d’accueil Il y a 7000 ans, l’optimum climatique semble avoir fait une pointe, lorsque la température moyenne, déduite du volume de glace, était d’environ 1,1°C plus élevée qu’aujourd’hui.

Bâl Gangadhar Tilak, célèbre philologue indien (1856-1920), émit l’hypothèse qu’une civilisation d’origine indo-européenne (à qui nous devons les poèmes sacrés, les Rig Védas) aurait alors migré vers le nord et l’ouest jusqu’à la zone arctique alors habitable, suite aux violents changements climatiques qui se produisirent. Après un long travail minutieux, Tilak découvrit que les écrits védiques comportaient de nombreuses données astronomiques, dont certaines très importantes, témoignant d’une connaissance du ciel et des cycles astronomiques impressionnante pour l’époque. D’après ces données stellaires, il semble que la constellation d’Orion tenait une place majeure, confirmant ainsi très clairement les positions stellaires que l’on aurait dû observer à cette même période, et depuis les mêmes points d’observation !

Dans Orion ou recherche sur l’antiquité, Tilak répond aux scientifiques de l’époque qui pensaient que les premiers Ariens ne devaient pas être assez civilisés pour appréhender de tels problèmes astronomiques : « Je ne suis pas disposé à suivre cette démarche et je ne pense pas qu’un peuple qui connaissait et travaillait les métaux, tissait la laine, construisait des bateaux, des maisons et des chars, accomplissait des sacrifices animaux et avait réalisé des progrès en agriculture, fût incapable de constater l’existence des années solaires et lunaires. » En réalité, ce peuple maîtrisait l’agriculture en grande partie grâce à ces connaissances du ciel, d’où il se répandit sur les continents et permit la renaissance de l’humanité après la dernière glaciation.

Ainsi, l’étude de notre climat prouve que le monde ressemble beaucoup à celui dont parlait déjà Héraclite il y a 2500 ans, où « il n’est de permanent que le changement » . Si nous souhaitons aujourd’hui en finir avec la fraude du réchauffement climatique, la première des choses à faire est d’ouvrir un flanc d’attaque que les malthusiens n’attendent pas : bâtir une renaissance scientifique en changeant profondément les méthodes d’enseignement dans les écoles, en retraçant avec les élèves la découverte de principes physiques universels dans l’esprit d’un Johannes Kepler ou d’un Jean-Sébastien Bach, comme juchés sur les épaules de géants afin de mieux scruter l’horizon. En retrouvant cet esprit de découverte scientifique, ce qui était établi comme limite physique évidente n’aura plus jamais de répit.

Si nous voulons traverser sans dommage cet âge glaciaire, il est urgent de miser à fond et sans délai sur la recherche de nouvelles technologies et de nouvelles infrastructures au niveau mondial. Ainsi, nous saurons être prêts pour vivre dans des conditions extrêmes telles que nous les trouvons sur la planète Mars, terre promise des générations futures.

Cédric Gougeon (LYM France)

Notes

[1] Bertrand Russell était un Lord anglais. Dans une lettre adressée à Gamel Brenan en septembre 1945, il écrit : « Il y a une chose, et une chose seulement, qui pourrait sauver le monde, une chose que je ne rêverais même pas de proposer : que l’Amérique fasse la guerre à la Russie dans les deux prochaines années, établissant un empire mondial par l’usage de la bombe atomique. Cela ne sera pas fait. » Il devint ensuite célèbre grâce à sa doctrine de Destruction mutuelle assurée (ou MAD en anglais, qui veut dire « fou » ).

[2] La Commission trilatérale est un groupe de réflexion très élitiste, fondé en 1973 par David Rockefeller, Henri Kissinger et Zbigniew Brzezinski, et dont François Bayrou et Al Gore furent membres. Son objectif serait de « promouvoir et construire une coopération politique et économique entre le Japon, l’Europe et l’Amérique du nord » de type supranational. Ses différents rapports défendent un renforcement brutal de la mondialisation pour « faire face aux différents problèmes économiques, politiques et environnementaux » .

[3] Zbigniew Jaworowski est professeur au Central Laboratory for Radiological Protection (CLOR) de Varsovie, dont il préside le conseil scientifique. Il est l’auteur d’un célèbre article « L’âge de glace approche ! » paru dans la revue scientifique américaine 21st Century, Science and Technology (édition de l’hiver 2003-2004).


A propos de l’engouement français pour Al Gore : la vérité sur Al « Carbone »

Al Gore est présenté au grand public comme le « Prophète de l’écologie » (Direct Soir du 6 juillet 2007, Le Monde 2 du 7 juillet 2007). Est-il l’envoyé divin qui est venu révéler la vérité aux hommes ? Pourtant l’écologie n’est pas une question de croyance !

Lorsque Al Gore était le vice-président des Etats-Unis, il expliquait sur son site Internet qu’il se sentait une obligation morale envers la terre, que « c’est ce que ma bible me dit ». Déjà en 1986, Son Altesse Royale le prince Philippe, duc d’Edimbourg [*] qui avait fait appel à Gore lorsqu’il réunit des dignitaires de toutes les religions pour promouvoir ses projets écologiques comme une mission spirituelle divine, « pour équilibrer le scientifique avec l’émotionnel » nous dit le conseiller religieux en écologie du prince.

Mais alors, qu’appelle-t-on « croyance » ? Parlons nous des connaissances que l’homme découvre et prouve, ou alors d’une opinion qu’on inflige en en ignorant le bien-fondé ? Al Gore a expliqué que « le débat scientifique est fini », les experts nous parlent d’un « consensus » désormais incontestable. Jean Jouzel, le représentant français au GIEC, nous dit même qu’il s’agit d’une certitude, puisque les scientifiques sont sûrs à 90 % que l’homme en produisant du CO2 réchauffe l’atmosphère.

Puisque les experts le disent, nous n’avons pas besoin de réfléchir, nous pouvons aller nous divertir ! C’est ce qu’Al Gore a fait le 7 juillet dernier avec son « Live Earth », rassemblant des centaines de milliers de personnes dans des stades pour les faire sauter sur du Snoop Dogg, du Shakira et du Madonna à fond les enceintes ! Ni droit à la science et à l’éducation pour rendre les gens responsables, mais plutôt divertissement pour tout le monde. C’est d’ailleurs dans le fief de l’industrie du divertissement, à Hollywood, qu’Al Gore a été hissé au pinacle lors de la remise des Oscars en janvier dernier.

  • Dans le brouillard de Londres

Encadré 1 Gonfler les bulles spéculatives avec du CO2 Le système financier, de nature anglo-hollandaise, à besoin de sauter de bulle en bulle pour survivre. Et la dernière bulle lancée est gonflée au carbone. Les émissions de CO2 sont limitées par la loi, et ces droits d’émissions se rencontrant sur un marché acquièrent un prix. Donc plus les autorités publiques régulent le CO2, plus les spéculateurs trouvent de nouvelles opportunités. 100 % fictif, le coût de ce marché sera supporté par les populations. En partie au travers des taxes sur le carbone qui s’appliqueront indirectement, mais surtout parce que l’existence de ce marché nécessite qu’on interdise les émissions de CO2, autrement dit qu’on limite les activités humaines. Ces titres financiers gagés sur les émission de carbone n’ont aucune valeur réelle et jusqu’ici, aucun scientifique et pas même le GIEC, n’a jamais pu prouver que le CO2 humain était la cause des variations climatiques locales observées ces dernières années.

Al Gore demande 270 000 dollars par discours plus trois billets en première classe, il fait signer des clauses exigeant que les journalistes ou le public ne puissent pas lui poser de questions et il espère accumuler une fortune encore plus grande grâce à son hedge funds et au marché du Carbone. Son partenaire dans l’aventure Goldman Sachs est un des actionnaires de la bourse du climat de Chicago, et cette dernière s’associe avec la bourse du pétrole de Londres (IPE) pour ouvrir - grâce à la directive européenne sur les Systèmes d’Echanges de Crédits d’Emission mis en place avec l’adoption du protocole de Kyoto- une bourse européenne du carbone à Amsterdam.


Encadré 2 Al Gore et l’ « opération Frühmenschen » Le job d’étudiant d’Al Gore ne consistait pas seulement à écrire dans le Tennessean. En collaboration directe avec le bureau local du FBI, Al Gore avait activement participé à une opération pour démolir la réputation d’un conseiller municipal noir de Nashville, Morris Haddox, qui avait eu le tort de dénoncer le laxisme volontaire de la police dans les quartiers noirs, lorsqu’il s’agissait d’arrêter les trafics de drogue et la prostitution. Al Gore s’est arrangé personnellement pour qu’un pigeon propose de l’argent à Haddox pour pouvoir ainsi le prendre en flagrant délit de corruption. C’est un article signé Al Gore qui avait ensuite révélé le scandale à la ville, obligeant Haddox à démissionner.

Cette opération n’était pas un cas isolé, plusieurs centaines de cas ont été recensés jusque dans les années 80 dans le cadre de l’ « opération Frühmenschen » (homme primitif), lorsque Mervyn Dymally, qui était alors le représentant démocrate de la Californie et le président du groupe des élus noirs au Congrès l’a dénoncé publiquement. Pour lui, « la base de cette politique était la supposition par le FBI que les élus noirs étaient intellectuellement et socialement incapables d’occuper des postes à responsabilité dans les institutions. »


Encadré 3 Al Gore fait avancer le Sida Lorsqu’il était vice-président, Al Gore s’est opposé à la volonté du président Sud Africain Thabo Mbeki de fabriquer des génériques pour arrêter l’épidémie de SIDA dans son pays. Gore a menacé l’Afrique du Sud de sanctions si elle entravait la propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Parmi elles, Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA) qui a directement demandé au gouvernement des Etats-Unis de défendre leur propriété contre le pillage africain. PhRMA a payé plus de 120 000 dollars cette année là à Peter Knight, un proche collaborateur d’Al Gore depuis 1976, et responsable de la levée de fonds pour sa campagne présidentielle de 2000.

La mission d’Al Gore n’est pas si divine que ça. Avant de faire son film « une vérité qui dérange », il a d’abord fait quelque chose qui l’arrange, lui. Il a fondé Generation Investment Management (GIM), un hedge fund courtier et spéculateur de produits financiers verts. GIM est basé à la City de Londres et a été crée avec l’aide de David Blood, l’ancien directeur de Goldman Sachs Asset Management, et de quelques cadres de cette banque, la numéro 1 mondiale de la gestion d’actifs, spécialisée dans les spéculations en tous genres. Et là il ne doit pas nous échapper que plus les dirigeants et les peuples seront convaincus du réchauffement climatique par les prophéties d’Al, plus les flux d’argent se porteront sur les produits financiers verts.

Une date, un lieu permettent de mieux comprendre cela : Londres, le 30 octobre 2006. Gordon Brown, qui était alors le numéro 2 du gouvernement Blair, participe à une conférence de presse pour la sortie du rapport Stern. Sir Nicholas Stern, alors 2e secrétaire au Trésor de Sa Majesté, avait été embauché par Brown pour étudier les enjeux économiques du réchauffement climatique. La recommandation phare de ce rapport était de créer un marché d’échange international pour les émissions de carbone. Ce qui est devenu la grande cause de Sir Stern, qui a quitté le gouvernement en juin dernier pour devenir conseiller en carbone et finance verte de HSBC, une des banques historiques de l’empire colonial britannique.

Lors de cette conférence de presse, Brown a annoncé qu’il avait « embauché » Gore pour « conseiller le gouvernement britannique sur le changement climatique ». Par la suite, Gordon Brown a avoué vouloir faire de Londres le centre d’un « marché mondial du Carbone » [Voir encadré 1]. Vous commencez à y voir plus clair ?

  • Un Sudiste contre les pays du Sud

Il nous faut aller plus loin pour comprendre les motivations réelles d’Al Gore, qui le rendent si proche de la City de Londres et de Buckingham Palace. Dans l’introduction à la réédition de son livre « Earth in the balance : ecology and the human spirit » en 2000, Al Gore révèle qu’ « Aucune de nos mesures ne réussira pleinement à moins que nous n’atteignions finalement la stabilisation de la population - un des défis environnementaux le plus important de tous. Un monde surpeuplé est inévitablement un monde pollué ». Voila un point commun avec le prince Philippe qui voudrait se réincarner en « virus mortel » pour réguler la population mondiale. Al Gore serait-il une courroie de transmission pour la politique malthusienne de l’oligarchie britannique ?

Dans les années 20 et 30, un autre consensus s’était répandu dans la communauté scientifique : le déterminisme génétique. Et puisque certains étaient plus faibles et qu’il fallait garantir la survie de l’espèce, alors le triage des êtres humains était devenu une nécessité objective. Il en va de même pour la réduction des émissions de CO2.

Exemple concret : dans sa demeure de Nashville Tennessee (20 pièces+piscine), Al Gore consomme 20 fois l’énergie d’un foyer ordinaire américain. Al Gore est-il malhonnête pour autant lorsqu’il demande à chacun de changer son quotidien ? Non, bien sûr. Al Gore compense ses émissions de carbone en rachetant des droits...à Generation Investment Management. Et ces droits existent car on a décidé de limiter les émissions de CO2 sur toute la planète. Autrement dit, Al Gore compense ses émissions d’habitant d’une société développée grâce à l’interdiction faite aux pays non-développés d’en émettre plus que leur niveau déjà faible.

Mais plus directement, nous pouvons affirmer qu’Al Gore est un raciste. La vie n’a pas été facile pour lui. Son père, sénateur blanc d’un état du Sud, a férocement combattu la loi sur les droits civiques de 1964 défendue par le mouvement de Martin Luther King qui a rendu la ségrégation raciale illégale. Alors que la carrière politique de Gore père s’arrêtait au début des années 70, Gore fils était embauché au journal local le Tennessean où il a fait quelques malheurs à des élus noirs [voir encadré 2], en même temps qu’il poursuivait ses études à la Divinity School de la Vanderblit University, le fief des « Agrariens de Nashville » et des « Fugitives », des courants intellectuels du XXe siècle ayant ravivé l’idéologie raciste, anti-Etat et anti-industrielle des Etats esclavagistes confédérés du XIXe siècle.

En bon héritier, Al Gore a permis par ses mensonges volontaires, le bombardement de la seule usine pharmaceutique du Soudan en 1998, prétextant au président Clinton qu’Al Qaida y fabriquait des armes chimiques. C’est d’ailleurs cette année là, à la faveur du coup monté contre Clinton - l’affaire Monica Lewinsky- que Gore avait failli devenir président, mais là aussi il avait échoué. Al Gore est aussi intervenu avec virulence pour interdire à l’Afrique du Sud, pays touché par une épidémie de SIDA, de produire des médicaments génériques pour sa population [voir encadré 3].

  • Entente cordiale

Et la France dans tout ça ? Le sujet de sa majesté Sir Stern est co-président d’un des groupes de travail du Grenelle de l’environnement, Sarkozy déclare « reprendre le flambeau du combat d’Al Gore » et envoie Borloo le rencontrer à Cannes pour l’inviter lui aussi au Grenelle de l’environnement. Borloo s’est révélé ce jour là en être un adepte : « Pour nous, Al Gore est une conscience, c’est un géant ». Le ministère de l’écologie n’avait pas attendu Borloo pour mettre Gore au programme...des lycées. 7 000 DVD ont été distribués et le ministère était partenaire de son film. Al Gore a aussi pu projeter son film à l’Assemblée Nationale grâce à son admirateur Yann Arthus Bertrand, qui lui aussi fait dans le divertissement mais en plus raffiné. Ce producteur d’images sensationnelles qui diffuse ses émissions à des millions de français sur France 2, a remplacé la science par l’image dans toutes les écoles primaires du pays où ses clichés, grâce à des sponsors privés, ornent les murs, expliquant aux enfants « toi aussi, tu fais partie de la biodiversité ». Ce qui peut contribuer à créer une identité atrophiée chez l’enfant qui, dans un rapport hautement émotionnel à la nature, risque de s’identifier plus à la faune et à la flore qu’à sa propre nature d’homme découvreur.

Mais ne serait-ce pas ce qui constitue le but même de cette propagande sur le réchauffement climatique ? De répandre le pessimisme sur les créations humaines et l’homme lui-même ? De faire culpabiliser les gens sur leur propre existence ? De faire accepter l’inacceptable : que sur 6,5 milliards d’individus sur terre, tous ne pourront pas y rester ?

Faire avaler cette couleuvre impérialiste du réchauffement climatique avec son cortège de politiques anti-humaines à des républicains serait vraiment ce qu’on appelle dans le jargon républicain « une opération britannique ».

Guerre démographique et sous-développement : les Etats-Unis contre le Tiers Monde

La pile a combustible fait partie de la liste des projets industriels à haute technologie que l’Agence pour l’investissement industriel (AII), créée il y a quelques semaines par Dominique de Villepin sous la direction de Jean- Louis Beffa, se propose de financer. Vu l’importance du secteur automobile pour la France, l’enjeu est de taille. De quoi s’agit-il ? Est-il réalisable dans le contexte d’effondrement économique actuel ?

  • De l’hydrogène en poudre pour la voiture électrique

Janvier 2008 - Le passage à l’économie de l’hydrogène, une économie où le pétrole et ses dérivés sont remplacés par ce super gaz, passe par la résolution du problème de son stockage pour les véhicules.

Rappelons que ce gaz ne produit pas de fumée car il n’est pas brûlé dans un moteur, mais dans une pile, donc à froid.

Le rendement est attractif et surtout l’électricité produite est d’un emploi finement maitrisé. Ne parlons pas des rejets, car il ne s’agit que de l’eau en utilisation, et de métaux précieux en fin de carrière de la pile, et ceux-là, on vous les rachètera à bon prix.

Aujourd’hui le transport du gaz est problématique : il se fait soit dans une bombonne de gaz liquéfié, soit dans des bouteilles à très haute pression, soit encore dissous dans des métaux précieux. La liquéfaction est possible à des températures beaucoup plus basses que l’air liquide comme pour les fusées, et donc pas envisageable pour nos voitures. Le gaz comprimé est faisable, mais pas rassurant car il impose un entretien préventif sévère et une qualification des garagistes-plombiers exigeante ; les accidents de la circulation seront plus dangereux aussi. Bref, pas de solution courante ici sauf pour les bus et autres véhicules spéciaux.

Par contre la dissolution de l’hydrogène dans les métaux solides est maitrisée. Il s’agit de dissoudre ce gaz comme on dissout du gaz carbonique dans les sodas, mais ici nous connaissons certains alliages qui le font bien et restituent notre gaz sans problème. Ces alliages sont néanmoins d’un coût prohibitif pour nos voitures, mais ils sont déjà utilisés dans la batterie de notre téléphone cellulaire, et vous connaissez la douleur de devoir la changer si elle vient à mourir.

  • Les recherches actuelles

La compression est une voie qui n’offre pas de problème de fond, il s’agit donc d’améliorer la technique et surtout de l’adapter finement au créneau précis dévoilé plus haut.

La liquéfaction restera attractive pour l’aérospatiale et autre utilisation massive.

La dissolution s’imposera lentement et sûrement dans les domaines de consommation intermittente, faible, ou moyenne, car des progrès quotidiens nous font franchir des sauts de puce tous les jours.

  • Citons ici deux percées récentes :

Une équipe du laboratoire nucléaire synchrotron de Grenoble (ESFR) a réétudié un alliage connu pour découvrir une nouvelle forme cristalline de ce métal lithium bore élaborée sous très haute pression - un peu comme si l’on redécouvrait le diamant à partir de la connaissance du charbon. Cette percée métallurgique inattendue est donc prometteuse.

Une grande ouverture s’est faite dans la connaissance des matériaux à l’échelle de la molécule : la nanotechnologie. Le résultat le plus connu est la fabrication de boules de 60 atomes de carbone, dites footbalènes car elles ressemblent à un ballon de foot ; un autre résultat prend la forme de tube de carbone. Ces tubes très petits et très longs ont des propriétés remarquables et remarquées dans l’aérospatial et la médecine. Pour le stockage de l’hydrogène et des gaz en général, ils sont attrayants. Mais leur coût les réserve à des usages restreints.

Des scientifiques de Dresde et du Canada ont triché avec la nature, en n’en prenant qu’une quantité limitée qu’ils ont mélangée avec du graphite, lui-même très bon marché, et ils ont obtenu des propriétés de dissolution satisfaisante.

A mon avis, cette voie s’élargira très lentement des portables aux moteurs électriques, mais trouvera également son créneau vers les domaines avec sécurité d’approvisionnement (jamais de panne).

Mais un ingénieur de l’Université de Purdue, aux USA, va nous permettre de prendre nos rêves pour la réalité bien plus vite : il sait faire rouiller l’aluminium !

Son invention consiste en la mise au point d’un alliage d’aluminium et de gallium. La poudre de ce métal réagit rapidement au contact de l’eau en produisant de l’hydrogène. Que n’y a-t-on pensé plus tôt ! Si, mais il y avait un problème bien connu depuis l’apparition du métal aluminium, c’est-à-dire depuis l’apparition de l’électricité industrielle : comme le cuivre, l’aluminium se dote en s’oxydant à l’air d’une couche protectrice qui stoppe net le processus d’oxydation.

Et qu’en est-il du fer lui-même ? S’il rouille bien en profondeur, il réagit trop lentement au contact de l’eau ou de l’humidité. Même finement réduit en poudre ? Dans ce cas son stockage devient trop cher.

Qu’est-ce qui fait que la rouille pénètre le fer ? Ah ! Là est la bonne question qui a permis à Jerry Woodall de s’approcher de la solution. Quand le fer s’oxyde il gonfle, et la couche d’oxyde formée en surface craquelle et laisse passer l’air en dessous.

Il faudrait donc que l’aluminium se craquelle aussi en s’oxydant, et ceci rapidement au contact de l’eau. D’où la nécessité d’un nouvel alliage. Dans la vaste palette des éléments à sa disposition, Woodall a trouvé le galium : il n’en a fallu qu’un soupçon.

Et pourquoi pas un alliage d’aluminium et de fer ? Si vous obtenez un tel alliage, votre fortune est assurée, je vous le garantis, mais nous n’en connaissons pas qui soit produit aisément, ni même en simple mélange moléculaire. Nous ne connaissons que le mélange des poudres qui sert tous les jours à la soudure des rails par aluminothermie et pour la destruction des gratte-ciels métalliques.

Je suppose que la démarche ira en s’améliorant car même si la part du galium est petite, elle oblige à une récupération aux stations d’essence pour la recycler.

L’aluminium comme combustible pour le transport automobile est l’avenir. Comme nous l’avons signalé, c’est un métal né avec l’électricité, on peut dire que c’est de l’électricité en conserve. Bon marché, léger, transportable, facilement réduit en poudre, il est demandé aux quatre coins du monde. Il est produit partout où l’électricité est bon marché.

Les premières applications seront certainement plus petites, pour remplacer les batteries courantes, mais laissons cela de coté et imaginons notre voiture électrique de demain.

Elle a remplacé son réservoir d’essence par un bidon jetable, et son moteur à combustion interne par une pile à combustible silencieuse propre et froide. Les moteurs électriques de propulsion sont logés dans les roues, et vous pilotez votre véhicule grâce à un joystick, un mini manche comme les pilotes, sauf si vous avez préféré garder votre volant de direction. L’électricité produite alimente tous les équipements, et le GPS permet la conduite sans chauffeur sur autoroute.

Accessoirement le pétrole est devenu un simple produit industriel pour la chimie et les plastiques.

YP

Vous allez vous disputer : il n’y aura que cinq mille Prius pour la France en 2006, alors que les trois mille unités de 2005 se sont vendues comme des petits pains. Or la Prius n’est pas un modèle 4x4 à la mode, bien au contraire, c’est une voiture comparativement sous-performante en accélération. Son attrait, demandez-vous ? La Toyota Prius est une voiture hybride ! elle est dotée de deux moteurs d’entraînement. Au bon vieux moteur à explosion est adjoint un moteur électrique alimenté par une batterie. Ce dernier sert surtout en parcours urbain. Est-ce l’avenir ? oui et non, mais avant de voir cela, faisons un flash-back sur le siècle de l’automobile. L’état actuel de l’industrie automobile et de ses infrastructures est à l’image d’un système économique et financier prédateur qui, depuis la fin de Bretton Woods en 1971, s’oriente uniquement vers les gains financiers à court terme, au détriment des investissements du futur dans les transports et les infrastructures. La banqueroute de General Motors et de Ford, comme celle d’autres secteurs industriels, montre que cette politique nous mène droit dans le mur. L’évolution vers la voiture propre, avec la pile à combustible, et vers la société de l’après-pétrole dont nous parlerons ici, ne pourra se faire que dans le cadre d’un nouveau système, proche du New Deal de Franklin Delano Roosevelt et des Trente Glorieuses en Europe, mettant la recherche, la production industrielle et le plein emploi qualifié au centre de ses préoccupations.

La conception de nos voitures est héritée de la première moitié du XXème siècle. Le moteur à quatre temps fut développé par M. Diesel et le pneu par M. Michelin ; les infrastructures correspondantes et les routes furent goudronnées avant-guerre, les autoroutes et grands ponts érigés après. Il y a toujours des progrès dans la sécurité, mais rien de révolutionnaire, uniquement des gadgets année après année. Nous restons dans l’économie du pétrole.

Le futur est connu, et chaque constructeur entretient des équipes de prospection pour rester à la pointe de progrès. Mais c’est trompeur, car ils ne sortent pas de l’économie du pétrole dont la voiture est le symbole. Cette économie a modifié les modes de transport, les réseaux et l’urbanisation même. La ville moderne s’est étendue comme une tache d’huile, et les urbanistes qui s’y opposèrent ne furent pas secondés par les politiques (Pompidou en France), bien au contraire.

L’emprise routière occupe plus de 10 % du territoire dans le Benelux et le Nord-Pas-de-Calais ! Il nous faut mettre à plat tout le problème et penser à reconvertir cette industrie automobile, avec son moteur à essence, en quelque chose de semblable de par la précieuse qualification de la force de travail, qui oeuvrera toujours sur des voitures, mais aussi en quelque chose de différent car l’automobile n’aura plus ce moteur à explosion.

C’est à vous, citoyens, de construire votre avenir. Ce qui suit est donc subjectif, car des choix devront être faits par votre gouvernement, aidé des constructeurs, choix qui devront répondre à deux fortes contraintes sur lesquelles vous, citoyen, allez devoir peser : l’une financière et capitalistique, l’autre due à l’épuisement du pétrole comme combustible.

Dans le contexte de crise financière et économique aggravée qui est le nôtre, peu d’Etats ou d’entreprises prendront le risque de changer de technologie du tout au tout. Vous devrez donc les convaincre, à travers une bataille politique, de changer le système économique. Pour ce qui est du pétrole, bien qu’il n’y ait pas sous-production, contrairement à ce que prétendent les spéculateurs sur le marché pétrolier, nous allons vers un réel épuisement des réserves naturelles d’ici cinquante ans. Ce qui nous donne le délai maximal à ne pas dépasser.

De façon générale, on sait qu’une population qui dépassera les 11 milliards à la fin du siècle, sur une superficie de terres émergées constante, va nous obliger à choisir une direction de plus haute densité énergétique, et non de moindre densité comme le demandent les écologistes et autres adeptes de la « décroissance ». Une densité énergétique plus grande signifie que l’on ne pourra pas revenir à la machine à vapeur ou au moulin-à-vent. Nos choix devront se tourner vers la maîtrise du nucléaire (l’énergie bon marché et généreuse), du vivant (dans le sens de LaRouche/Vernadski et Claude Bernard) et de l’énergie dirigée (lasers et faisceaux de particules). C’est la réponse à ceux pour qui la Chine et l’Inde (avec leur milliard d’individus) voudraient « prendre le pétrole de nos arabes », pour paraphraser Coluche.

Mais on ne peut pas mettre une centrale nucléaire dans sa voiture, ni dans sa maison. Il faut un intermédiaire, que l’on nomme énergie secondaire. Cet intermédiaire est évidemment l’électricité avec laquelle nous alimentons notre domicile depuis fort longtemps, mais il faut toujours une prise électrique et cela ne convient pas aux engins mobiles tels que nos voitures. Les batteries sont parfois une solution, mais elles ne peuvent emmagasiner qu’une faible quantité d’électricité, tout juste pour aider le moteur à démarrer, et elles se vident rapidement.

Il existe une autre forme d’énergie secondaire qui n’est pas fossile comme le charbon, ni rare comme le deviendra le pétrole, et qui est produite facilement par une centrale nucléaire, utilisée par l’industrie en quantité et transportable dans une voiture, c’est l’hydrogène. Ce gaz brûle mieux que le gaz de ville - il sert aux fusées comme Ariane - et ne donne que de l’eau comme produit de combustion, pas de gaz carbonique, pas de gaz d’échappement ! Beaucoup moins facile à manipuler que d’autres gaz, il a pourtant de meilleures qualités chimiques. Il est à la base de toute une chimie industrielle. Très léger, il se transporte comme le gaz dans des pipelines ou comprimé dans des bombonnes et même dissous dans certains métaux ! Pour ce qui nous intéresse ici, il va nous fournir de l’électricité, qui fera tourner un moteur électrique pour déplacer la voiture.

Nous brûlons de l’essence dans le moteur. C’est peu efficace, polluant et nous avons atteint le maximum du rendement pratique. 15 à 20 % de l’énergie potentielle de l’essence est réellement convertie en travail, en déplacement de la voiture. Or, depuis le programme de Kennedy de l’Homme sur la Lune (les années 1960), il existe un autre moyen d’obtenir et de l’électricité et du mouvement : la pile à combustible. Il s’agit d’une pile comme celle de votre radio, une grande surface en terme chimique, avec de chaque côté, deux produits servant à alimenter une réaction qui se fait sans flamme de combustion, mais directement « à froid » chimiquement en générant un courant électrique.

Dans la pile de la radio, les deux produits sont stockés dans une gélatine qui s’appauvrit au fur et à mesure,etl’on jette cette pile à la fin du processus. Dans la pile à combustible, les produits de la réaction sont apportés en continu par deux tuyaux, et la pile a un fonctionnement quasi permanent. Remarquez que la pile à combustible génère de l’électricité, avant de produire un mouvement. Cela pourrait paraître un intermédiaire dispendieux, mais paradoxalement, cela devient un avantage : de plus en plus les équipements intérieurs du véhicule deviennent gros consommateurs d’énergie. C’est le cas par exemple de la climatisation, mais encore de gadgets en tous genres, et disposer de vraies prises électriques, et non pas d’allume-cigares, deviendra obligatoire.


La pile à hydrogène - le combustible fonctionne comme une simple pile, à ceci près qu’elle est alimentée par deux gaz : l’hydrogène (ici à gauche) et l’oxygène, et elle rejette de l’eau en générant un courant électrique. Le désavantage de cette pile est son coût et son poids. Son coût est lié à son industrialisation, donc pas d’inquiétude pour l’avenir car il est certain que l’on trouvera des matériaux moins nobles pour la construire, et qu’avec une production de masse, sa fabrication ne coûtera plus grand-chose. Son poids vient du fait qu’il faut y adjoindre des batteries classiques car l’électricité ne se stocke pas une fois produite. Mais là aussi les progrès sur les batteries classiques se poursuivent (citons le cas récent de la nouvelle batterie sensationnelle au nickel-zinc, développée par MM. Doniat (père et fils, de la SCPS), et le stockage instantané de l’électricité dans des selfs (gros condensateurs) est prometteur. Evolutions vers la voiture de demain (de g. à dr.) : 1. Aujourd’hui - Réservoir à essence - Moteur - Boîte de vitesses -Transmission mécanique. 2. Réservoir à essence - Moteur - Boîte de vitesses - Transmission mécanique - Moteur électrique de soutien - Batteries de propulsion. 3. Réservoir d’essence - Moteur - Alternateur 42 volts - Transmission électrique - Moteurs électriques de roue - Batteries ou pile à combustible. 4. Transmission électrique - Moteurs électriques de roue - Pile à combustible. La transition de la production automobile se fera donc dans le cadre du passage de l’économie du pétrole à l’économie du nucléaire. On peut distinguer plusieurs périodes du point de vue automobile : 1/ L’Europe ou la France se lancent dans le moteur hybride : nous gardons le moteur de M. Diesel, mais il n’active pas de boîte de vitesse (elle disparaît) et les roues sont entraînées par des moteurs électriques. L’électricité est produite sous 42 volts. Le poids des batteries est important. Du fait de sa moindre puissance, il pollue moins et sa maintenance est réduite. Il se prête à un échange standard, sur le lieu de la panne même, par exemple. Notons que la Prius est encore plus primitive que ça, car elle conserve la transmission mécanique avec une boîte de vitesse. Le moteur électrique ne vient que soutenir ou se substituer au moteur principal dans une architecture inchangée.

2/ Ce moteur hybride devient éventuellement une turbine et intègre la technologie de l’aviation. On abandonne donc le moteur à quatre temps. Cette turbine consomme du gasoil ou du GPL (gaz de pétrole liquéfié déjà commercialisé).

3/ Le véhicule urbain passe entièrement au GPL et à la pile à combustible, adjointe à une batterie normale. 4/ La pile à combustible consomme de l’hydrogène à la place du GPL et les batteries disparaissent.

Rouler au GPL est aujourd’hui possible, mais cela n’est viable économiquement que pour les flottes municipales, tant l’exigence en équipements spéciaux et en personnel qualifié est grande ; seul le coût d’utilisation est attractif.


Le volume pris par les réservoirs et la pile à combustible est impressionnant. Cependant, le briquet (ci-dessous) donne une idée du potentiel d’amélioration avec cette pile de dix éléments.

Imaginez vos prochaines voitures types : demain vous aurez une voiture électrique en ville et à l’essence sur route, vous apprécierez déjà la transformation. C’est l’étape première qui sera suivie par le remplacement de l’essence par le gaz liquéfié. Puis sur route, le bruit de moteur disparaît, c’est la troisième étape. Enfin le GPL disparaît pour l’hydrogène, mais ce n’est que le moteur qui a changé, vous avez gardé la même voiture que dans l’option numéro 3 et l’on rencontre sur toutes les routes des stations pour faire le plein d’hydrogène. Voilà comment la voiture évoluera dans les prochaines décennies. Mais ce n’est pas tout. Nous avions remarqué que la voiture du futur doit être conçue avec son environnement, c’est-à-dire la ville qui entoure la voiture.

A cette heure, celle de la voiture à hydrogène, si l’urbanisation n’a pas changé, les routes péri-urbaines seront d’énormes parkings aux heures d’affluence à cause des embouteillages. Et ne comptez pas sur le guidage par GPS pour vous tirer d’affaire car, contrairement à ses promesses, il n’apportera rien si nos voitures à quatre places continuent de ne transporter que leur chauffeur sur les mêmes routes. On peut multiplier les routes, mais c’est une mauvaise solution. Il vaut mieux que la voiture devienne un taxi pour les trajets urbains, et que le chauffeur ne soit pas la personne transportée, mais un robot. C’est possible et c’est déjà le cas à l’intérieur des usines où des petits chariots vont faire les courses pour les ouvriers à leur poste de travail. Le GPS ne restera pas alors une simple source d’information routière, mais il pilotera la voiture. Les machos du volant seront, certes, frustrés, mais les appels téléphoniques en voiture ne seront plus dangereux.

Evidemment, la ville devra s’équiper en conséquence, car la conduite automatique n’est pas du tout celle des hommes. Résultat, le temps de transport sera entièrement maîtrisé et rendu à d’autres utilisations comme la lecture du journal. Ne voyez pas cela comme concurrentiel aux transports en commun car si c’est bien fait, c’est la complémentarité qui s’imposera par la maîtrise du temps de transport. Si aucune de ces étapes ne nécessite de véritable découverte scientifique - elles ont été déjà faites - toutes organiseront la recherche opérationnelle, et dans ce domaine, la règle domine : deux fois plus d’argent pour un résultat deux fois plus rapide. Investissonsdoncmassivement.

YvesPaumier(septembre2005)

  • Les propriétés de l’hydrogène

L’hydrogène n’est pas facile à transporter, surtout dans un véhicule automobile, même s’il se transporte assez bien dans des oléoducs. Mais il peut être par contre très facilement converti en électricité. Alors pourquoi ne pas tisser le monde d’« hydroducs » plutôt que de lignes à haute tension ?

Il existe depuis longtemps de tels réseaux, réservés à la chimie lourde, sur une ou deux centaines de kilomètres.

Une usine produit de l’hydrogène en un endroit, et celui-ci est consommé sur place et aussi beaucoup plus loin. Une usine de production d’hydrogène étant un équipement lourd et fort complexe, il était préférable d’en avoir une seule, et de transporter ensuite le gaz produit. Ce type d’infrastructures se retrouvera en concurrence directe avec les réseaux supraconducteurs transcontinentaux.

  • Comment transporter l’hydrogène ?

Comme pour tout gaz, sous forme comprimée d’abord : à 700 kg/cm2, le poids de l’installation (bouteilles + détendeurs + sécurité) représente 97 % du tout ! Mais à 700 kg/cm2, l’air ordinaire fournit aussi un beau travail et est plus facile à mettre en oeuvre. Ensuite, sous forme cryogénique, liquéfiée : cela est fort intéressant pour les fusées, mais c’est quasiment impensable pour nos voitures car l’équipement est ultra sophistiqué et fragile. Finalement, sous forme dissoute dans des métaux (semi-)précieux : leur coût et leur disponibilité à l’échelle planétaire ne permet que des utilisations restreintes, comme les téléphones et ordinateurs portables.

Il existe cependant d’autres produits et des succès techniques partiels s’accumulent de jour en jour, et un espoir s’élève avec les fullerènes de carbone, ou d’autres formes atomiques d’éléments primaires. Beaucoup de travail et de belles découvertes sont en perspectives. L’hydrogène peut être aussi combiné avec d’autres éléments pour devenir transportable. Avec le carbone il donne du méthane, mais le méthane ne donne pas facilement de l’hydrogène, il faut une usine supplémentaire pour ce faire. Et le méthane (CH4) n’a qu’un pouvoir calorifique de 50 mj/kg, contre 119 mj/kg pour l’hydrogène.

Il peut aussi se combiner avec du carbone et de l’oxygène pour faire des alcools comme le méthanol ou l’éthanol. Mais l’agriculture le fait déjà et il serait étrange de rouler au whisky, au rhum ou à la vodka industrielle ! En tout cas, on rejetterait du gaz carbonique et beaucoup de composés compliqués et peu sympathiques. Mais c’est une voie ouverte dès aujourd’hui sous le nom de biocarburant.

Il y a finalement le gaz ammoniac, qui se transporte assez bien et se re-transforme par ailleurs assez facilement en hydrogène. C’est un produit industriel très connu. Mais là encore il y a des complications dans tous les coins.

  • Alors, où se cache cette vertu si attendue ?

En fait, derrière cette grande puissance, qui attire ceux qui lancent des fusées, se cache un extrémisme de la molécule. Les premières fusées utilisaient du kérosène.Mais si à poids égal l’hydrogène est trois fois plus volumineux, il est surtout troisfois plus puissant ! Il y a derrière cette caractéristique une constante universelle clé : la densité énergétique.

Le monde a évolué en même temps que sa façon de faire du feu : du bois noussommes passés au charbon de bois, puis au charbon, ensuite au pétrole, et enfin au gaz. En terme chimique, la directionalité de ces solutions s’exprime comme une croissance de la part de l’hydrogène dans le combustible utilisé : le ratio hydrogène sur carbone passe de 1/5 pour le bois à ½ pour le charbon, puis à 2/1 pour le pétrole,et à 4/1 pour le méthane. L’hydrogène pur se situe ainsi au sommet de cettepyramide.

Un proton entouré d’un électron constitue un atome, et quand il travaille chimiquement, quand il « s’oxyde », il perd son électron. Que reste-t-il ? Un nucléon, et plus particulièrement un proton. Quelque chose qui est encore du domaine de la chimie, mais aussi du domaine nucléaire.

Et à ce niveau là, les considérations quantiques entrent en jeu, un autre domaine hyper marginal de la connaissance de la physique s’ouvre. Quel est son potentiel ? Nul ne le sait, même si certains estiment ce domaine du microcosme aussi vaste que celui de l’astrophysique. Et l’inconnu est là, riche de promesses pour les générations à venir.

Le web vous fera découvrir l’attrait que suscite l’hydrogène pour les tenants desénergies renouvelables. La rhétorique institutionnelle en déborde. Mais beaucoup de ces discours s’inscrivent dans une logique malthusienne, post-industrielle, tandis que d’autres relèvent plutôt de la pierre philosophale, de la croyance au mouvement perpétuel.

Mais la réalité est loin de tout cela. L’hydrogène est tout simplement appelé à ouvrir une nouvelle ère industrielle, surtout lorsque sa production sera accomplie à grande échelle, grâce à un renouveau du secteur nucléaire.

  • Entre en jeu le nucléaire

Le nucléaire fournit de l’électricité d’une manière continue, et la nuit, l’électricité est produite en trop grande quantité pour être vendue à un prix dérisoire.De ce constat certains nucléocrates prônent l’utilisation de l’électricité de nuit pour électrolyser l’eau en hydrogène. Ceprocédé existe déjà et fournit une petiteproportion de la production d’hydrogène actuelle.

Mais il ne semble pas qu’un tel procédéait de l’avenir : d’une part, le nucléaire récent sait réduire sa puissance nocturne, il lui faut 40 minutes pour chuter au tiers de sa puissance. Deuxièmement, si vous construisez une usine pour travailler huit heures la nuit, il faut que votre production soit parfaitement maîtrisée depuis longtemps pour ne pas dépendre d’un personnel qualifié. Et puis ce procédé consiste à vouloir utiliser jusqu’au boutles vieilles centrales nucléaires, au lieu de les remplacer par une génération plus spécialisée et plus performante. Il est prôné par ceux qui désirent camper sur leurs acquis.

La solution consiste toujours à spécialiser votre outil de production autour du produit que vous devez élaborer (de l’électricité, ou telle réaction chimique, ou telle température de maintien...). Ainsi il n’y aura pas UN mais DES nucléaires, et l’un d’entre eux sera fort probablement affecté presque exclusivement à la production d’hydrogène.



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