Différences entre versions de « Partisans en faveur d'un changement climatique »

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*Le quatrième rapport<ref name=quatriemerapportGIEC/> du GIEC (2007) confirme les observations d'élévation de température au cours du dernier demi-siècle. Il estime à plus de 90% (respectivement plus de 66%) la probabilité que la température moyenne dans l'hémisphère nord entre [[1950]] et [[2000]] est la plus élevée que durant n'importe quelle autre période de 50 ans sur les derniers {{formatnum:500}} ans (respectivement 1300 ans)<ref>voir [http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr.pdf], {{p.}}8-9 : ''Average Northern Hemisphere temperatures during the second half of the 20th century were very likely higher than during any other 50-year period in the last 500 years and likely the highest in at least the past 1300 years.''. Le GIEC emploie le terme ''very likely'' pour désigner une probabilité supérieure à 90%, et ''likely'' pour désigner une probabilité supérieure à 66%</ref>.
 
*Le quatrième rapport<ref name=quatriemerapportGIEC/> du GIEC (2007) confirme les observations d'élévation de température au cours du dernier demi-siècle. Il estime à plus de 90% (respectivement plus de 66%) la probabilité que la température moyenne dans l'hémisphère nord entre [[1950]] et [[2000]] est la plus élevée que durant n'importe quelle autre période de 50 ans sur les derniers {{formatnum:500}} ans (respectivement 1300 ans)<ref>voir [http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr.pdf], {{p.}}8-9 : ''Average Northern Hemisphere temperatures during the second half of the 20th century were very likely higher than during any other 50-year period in the last 500 years and likely the highest in at least the past 1300 years.''. Le GIEC emploie le terme ''very likely'' pour désigner une probabilité supérieure à 90%, et ''likely'' pour désigner une probabilité supérieure à 66%</ref>.
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* http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/Report/AR4WG1_Print_Annexes.pdf
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* spécialistes du climat, et que ceux-ci aient été approuvés par les principales académies des sciences
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* Joint science academies statement: global response to climate change [http://nationalacademies.org/onpi/06072005.pdf
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* http://www.nationalacademies.org/includes/G8Statement_Energy_07_May.pdf
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* http://www.royalsociety.org/displaypagedoc.asp?id=13619

Version du 27 février 2009 à 14:16

Bien que l'hypothèse d'un réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC rédigés par certains scientifiquesParmi ceux-ci, certains ont récemment changé d'avis. voir Category:Former global warming skeptics</ref>, parmi lesquelles quelques scientifiques qui ne sont ni climatologues ni météorologistes [1], nie l'existence d'un tel réchauffement.

Critiques des données instrumentales

Réalité ou non du réchauffement climatique

Bien que l'hypothèse d'un réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC rédigés par plus de 600 scientifiques[2] spécialistes du climat, et que ceux-ci aient été approuvés par les principales académies des sciences[3],[4],[5], un certain nombre de voix[6], parmi lesquelles quelques scientifiques qui ne sont ni climatologues ni météorologistes [7], nie l'existence d'un tel réchauffement.

Critiques des données instrumentales

Temperatures-rechauffement-climatique.jpg

Certains observateurs[8] mettent en doute la qualité des mesures terrestres effectuées au XXe siècle et les conclusions qu'on peut en tirer. Selon eux, si les relevés effectués aux États-Unis sont nombreux et couvrent assez bien ce territoire, ceux qui furent effectués ailleurs sont moins fréquents et surtout moins denses et rendent donc hasardeuse la notion même de température moyenne globale. D'autre part, ces observateurs ont noté qu'une quantité significative de stations météorologiques ont été construites en région urbaine, où la température est généralement plus élevée qu'ailleurs, et se demandent si le réchauffement observé au cours du XXe siècle ne serait pas tout simplement dû en partie à l'intensification de l'activité humaine en milieu urbain. Selon certaines personnalités Modèle:Qui, les hausses de température seraient dues au fait que les mesures ont été faites près de centres urbains. C'est l'hypothèse de l'effet « Îlot de chaleur urbain » [9] [10] [11]. Cependant, des traitements statistiques sont mis en œuvre pour corriger ces phénomènes. Ils sont également appliqués pour corriger les mesures prises le long des routes maritimes compte tenu des changements des trajets maritimes au cours du dernier siècle[12].

Variation de la température moyenne du globe mesures terrestre. Bleu : valeur mensuelle M5 : moyenne sur 5 ans M10 : moyenne sur 10 ans M20 : moyenne sur 20 ans.
Variation de la température moyenne du globe mesurée par satellite. Bleu : valeur mensuelle M5 : moyenne sur 5 ans M10 : moyenne sur 10 ans M20 : moyenne sur 20 ans.

Le troisième rapport[13] du GIEC (2001), qui utilise ces mesures terrestres, analyse que les différences constatées entre les augmentations de températures des stations rurales d'une part et urbaines d'autre part n'affectent pas de façon significative les reconstitutions. Des études ultérieures ont confirmé qu'on ne pouvait attribuer l'augmentation des températures à cet effet de chaleur urbain[14],[15].

Certains observateurs font remarquer que l'évolution des températures est corroboré par un grand nombre d'indicateurs[16]. Par exemple, les mesures satellitaires réalisées depuis vingt-cinq ans environ (plus précises et couvrant une superficie beaucoup plus grande que les mesures terrestres) sont conformes aux mesures de surface et tendent à confirmer l'estimation la plus basse du GIEC[17].

Le quatrième rapport[18] du GIEC (2007) note que les températures relevées par ballons sonde ou par satellites, loin de tout centre urbain, sont similaires aux mesures effectuées au sol. On observe également un réchauffement notable en Arctique, ainsi que dans les océans[19]. Par ailleurs, l'hypothèse d'un réchauffement ne repose pas seulement sur des données mesurées, mais également sur des observations portant sur l'environnement (fonte de la banquise, élévation du niveau de la mer, précocité des vendanges ou migration d'espèces par exemple).

Critique des courbes de températures

Modèle:Article connexe Une autre critique concerne la reconstitution des températures depuis l'an mil utilisée dans le troisième rapport[13] du GIEC (2001), dont la forme, dite en « crosse de Hockey »[20] est particulièrement spectaculaire : la montée des températures lors du dernier siècle y apparaît inhabituelle au regard de l'évolution du dernier millénaire, accréditant la thèse d'un réchauffement d'origine anthropique. Steve McIntyre, un ingénieur travaillant dans les mines, et Ross McKitrick, un économiste, ont remis en cause la validité de cette reconstitution, considérant que des erreurs de méthodologie avaient entaché la procédure. Michael Mann, le chercheur à l'origine de la courbe, a violemment contesté ces affirmations, en particulier sur le blog « real climate ». L'affaire a eu des répercussions jusqu'au Sénat des États-Unis où le sénateur Joe Barton, opposé à la signature des accords de Kyoto, s'appuya sur l'article de McIntyre et McKitrick et sur le rapport qu'il avait demandé au statisticien Wegman qui allait dans le même sens pour contester les conclusions du GIEC sur l'influence de l'homme sur le climat. Dans le même temps, l'académie des sciences américaine commandait un autre rapport, dont les conclusions sont beaucoup plus favorables à Mann et à la courbe en crosse de hockey, même s'il critique la façon dont elle a été utilisée.

  • Pour certains, cette courbe a été délibérément falsifiée et c'est la preuve d'une véritable conspiration destinée à faire croire à une influence humaine sur le climat[21].
  • Les défenseurs de la courbe font remarquer qu'elle n'est que la première d'une série de reconstitutions du climat de ces derniers siècles. Celle-ci a en effet été suivie par une dizaine d'autres entre 1999 et 2006, qui confirment toutes, malgré leur variante, la conclusion selon laquelle le climat de la fin du XXe siècle et du début du XXIe est probablement le plus chaud depuis plus de 1000 ans, surpassant l'optimum climatique médiéval[22].
  • Le quatrième rapport[18] du GIEC (2007) confirme les observations d'élévation de température au cours du dernier demi-siècle. Il estime à plus de 90% (respectivement plus de 66%) la probabilité que la température moyenne dans l'hémisphère nord entre 1950 et 2000 est la plus élevée que durant n'importe quelle autre période de 50 ans sur les derniers 500 ans (respectivement 1300 ans)[23].

Critique des courbes de températures

Modèle:Article connexe Une autre critique concerne la reconstitution des températures depuis l'an mil utilisée dans le troisième rapport[13] du GIEC (2001), dont la forme, dite en « crosse de Hockey »[24] est particulièrement spectaculaire : la montée des températures lors du dernier siècle y apparaît inhabituelle au regard de l'évolution du dernier millénaire, accréditant la thèse d'un réchauffement d'origine anthropique. Steve McIntyre, un ingénieur travaillant dans les mines, et Ross McKitrick, un économiste, ont remis en cause la validité de cette reconstitution, considérant que des erreurs de méthodologie avaient entaché la procédure. Michael Mann, le chercheur à l'origine de la courbe, a violemment contesté ces affirmations, en particulier sur le blog « real climate ». L'affaire a eu des répercussions jusqu'au Sénat des États-Unis où le sénateur Joe Barton, opposé à la signature des accords de Kyoto, s'appuya sur l'article de McIntyre et McKitrick et sur le rapport qu'il avait demandé au statisticien Wegman qui allait dans le même sens pour contester les conclusions du GIEC sur l'influence de l'homme sur le climat. Dans le même temps, l'académie des sciences américaine commandait un autre rapport, dont les conclusions sont beaucoup plus favorables à Mann et à la courbe en crosse de hockey, même s'il critique la façon dont elle a été utilisée.

  • Pour certains, cette courbe a été délibérément falsifiée et c'est la preuve d'une véritable conspiration destinée à faire croire à une influence humaine sur le climat[25].
  • Les défenseurs de la courbe font remarquer qu'elle n'est que la première d'une série de reconstitutions du climat de ces derniers siècles. Celle-ci a en effet été suivie par une dizaine d'autres entre 1999 et 2006, qui confirment toutes, malgré leur variante, la conclusion selon laquelle le climat de la fin du XXe siècle et du début du XXIe est probablement le plus chaud depuis plus de 1000 ans, surpassant l'optimum climatique médiéval[26].
  • Le quatrième rapport[18] du GIEC (2007) confirme les observations d'élévation de température au cours du dernier demi-siècle. Il estime à plus de 90% (respectivement plus de 66%) la probabilité que la température moyenne dans l'hémisphère nord entre 1950 et 2000 est la plus élevée que durant n'importe quelle autre période de 50 ans sur les derniers 500 ans (respectivement 1300 ans)[27].

Références

  1. Il s'agit en particulier de Timothy F. Ball, ancien géographe, Robert M. Carter, géologue et Vincent R. Gray, chimiste. Voir List of scientists opposing global warming consensus. Il est précisé dans cet article que : Climate scientists agree that the global average surface temperature has risen over the last century. Within this general agreement, some individual scientists disagree with the scientific consensus that most of this warming is attributable to human activities.
  2. Voir annexe II :[1]
  3. (en) Joint science academies statement: global response to climate change[2]
  4. http://www.nationalacademies.org/includes/G8Statement_Energy_07_May.pdf
  5. http://www.royalsociety.org/displaypagedoc.asp?id=13619
  6. voir Category:Global warming skeptics. Parmi ceux-ci, certains ont récemment changé d'avis. voir Category:Former global warming skeptics
  7. Il s'agit en particulier de Timothy F. Ball, ancien géographe, Robert M. Carter, géologue et Vincent R. Gray, chimiste. Voir List of scientists opposing global warming consensus. Il est précisé dans cet article que : Climate scientists agree that the global average surface temperature has risen over the last century. Within this general agreement, some individual scientists disagree with the scientific consensus that most of this warming is attributable to human activities.
  8. Voir en particulier les articles de la section Surface Record du blog de Stephen McIntyre
  9. [3] C'est la nature et non l'activité urbaine qui détermine le climat. page 25 figure 11
  10. Voir par exemple ici : il s'agit de la station météorologique de Happy Camp, en Californie. Cette station est à moins de 30 mètres de 22 climatiseurs générant de la chaleur les jours ouvrés.
  11. En hiver sur le bulletin météo régional de l'Île de France (FR3) la température de Paris est systématiquement supérieure de 1 degré à tous les départements qui l'entourent
  12. Robert Kandel, Le Changement climatique, La Science au Présent 2008, Encyclopedia Universalis
  13. 13,0 13,1 et 13,2 Voir rapport 2001 du GIEC
  14. clim_16_1809.2941_2959.tp
  15. http://www.cru.uea.ac.uk/cru/projects/soap/pubs/papers/jones_Nature2004.pdf
  16. 'The temperature record is simply unreliable' | Gristmill: The environmental news blog | Grist
  17. Voir le rapport Independent Summary for Policymakers, IPCC Fourth Assessment Report de l'Institut Fraser : Globally-averaged measurements of lower atmospheric temperatures from satellite data since 1979 show an increase of 0.12C to 0.19C per decade over this period, at the low end of the IPCC estimate of future warming.
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Voir rapport de synthèse 2007 du GIEC
  19. (en) GIEC AR4 [4], p. 8
  20. (en)GIEC, « The past 1000 years », 2001. Consulté le 2008-08-06
  21. C'est une des thèses défendue par le cercle zététique dans cet article
  22. Voir l'ensemble de courbes Image:1000 Year Temperature Comparison.png reconstituées entre 1998 et 2005, ou bien Reconstitutions de l’anomalie de température moyenne de surface, entre 1999 et 2006 sur le site de Météo France. La courbe de Michaël Mann est la MBH1999
  23. voir [5], p. 8-9 : Average Northern Hemisphere temperatures during the second half of the 20th century were very likely higher than during any other 50-year period in the last 500 years and likely the highest in at least the past 1300 years.. Le GIEC emploie le terme very likely pour désigner une probabilité supérieure à 90%, et likely pour désigner une probabilité supérieure à 66%
  24. (en)GIEC, « The past 1000 years », 2001. Consulté le 2008-08-06
  25. C'est une des thèses défendue par le cercle zététique dans cet article
  26. Voir l'ensemble de courbes Image:1000 Year Temperature Comparison.png reconstituées entre 1998 et 2005, ou bien Reconstitutions de l’anomalie de température moyenne de surface, entre 1999 et 2006 sur le site de Météo France. La courbe de Michaël Mann est la MBH1999
  27. voir [6], p. 8-9 : Average Northern Hemisphere temperatures during the second half of the 20th century were very likely higher than during any other 50-year period in the last 500 years and likely the highest in at least the past 1300 years.. Le GIEC emploie le terme very likely pour désigner une probabilité supérieure à 90%, et likely pour désigner une probabilité supérieure à 66%