Sang

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Définition écrite


  • Est un liquide biologique vital transporté par les artères et les veines vers tout les organes donc tout les tissus et les cellules pour distriuer l'oxygène, les hormones et les nutriments et aussi pour débarrasser de leurs déchets.

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Education: Liens, sites et portails




Idées ou Difficultés liées à son enseignement

  • Envisager la circulation du sang dans une vision biophysique, c’est mobiliser un modèle déjà existant, même implicitement, d’un circuit fermé dans lequel on s’intéresse au mouvement d’un fluide, le sang, dont on estime le volume constant.

Dans cette centration, l’attention est portée sur la notion de sang endigué qui peut privilégier une approche essentiellement descriptive du système vasculaire dans une vision mécaniste de la circulation du sang. Le cœur est abordé par les traductions de son activité qui renseignent sur la vitesse de circulation du sang.

  • Choisir une centration fonction de nutrition, c’est privilégier la compréhension d’un phénomène complexe, que l’on peut envisager dans une vision systémique, mettant en lien plusieurs fonctions. Si, dans cette approche, on s’intéresse aux moyens qui permettent de nourrir les organes et les décharger de déchets, il convient de construire un modèle répondant à un certain nombre de nécessités : un système endigué, clos, à sens unique avec un cœur qui met le sang, transporteur d’O2 et de nutriments, en mouvement. C’est ainsi construire et produire un modèle explicatif mettant en jeu des éléments anatomiques, mécaniques et physiologiques dans une vision intégrée de l’organisme.
  • Envisager la centration éducation à la santé implique de traiter des aspects relatifs aux constituants du sang et engage vers des objectifs éducatifs généraux peu en lien avec la construction du concept de circulation sanguine. Faire ce choix, c’est concevoir que les savoirs à propos de la circulation du sang doivent permettre de répondre à des problèmes quotidiens en réfléchissant à des problématiques de santé par exemple. Ce n’est pas à proprement parler s’intéresser au concept de circulation sanguine. Cette approche semble en marge de la construction du concept lui-même et pourrait ainsi représenter une forme de situation d’entrée ou de motivation pour aller ensuite vers l’étude du concept lui-même.

Manifestement, les différentes façons d’aborder le concept de circulation sanguine ne se valent pas et ne mènent pas aux mêmes savoirs, n’explorent pas le concept de la même façon. Certaines approches (nutrition et biophysique) envisagent le concept, chacune à leur façon, alors que pour une autre (éducation à la santé) le concept n’est pas clairement abordé ou par des aspects à la marge voire secondaires par rapport aux préconisations officielles. Les différentes centrations que nous avons dégagées impliquent des façons d’appréhender le savoir complexe de la circulation du sang et sa construction, très différentes. Le choix d’une ou plusieurs de ces centrations par les enseignants n’est donc pas anodin ; il a des conséquences sur l’enseignement et l’apprentissage. Les façons d’entrer dans les savoirs de la circulation du sang sont ainsi des révélateurs des connaissances scientifiques et épistémologiques des professeurs.

Aides et astuces

  • L’esprit dans lequel les contenus de circulation sont enseignés est explicité dans les programmes à travers la pratique d’une démarche d’investigation qui fait très nettement référence à la démarche préconisée par la Main à la pâte.
  • Proposer l’étude des fonctions de nutrition sous le chapeau « fonctionnement du corps humain et la santé » peut engager des enseignants vers une étude de la circulation du sang qui privilégierait des aspects éducatifs en termes d’hygiène et de santé, les détournant ainsi de la visée systémique escomptée par les programmes.
  • Les enseignants peuvent donc avoir des interprétations différentes des programmes à propos de la circulation du sang en lien aussi avec les documents ressources qu’ils sont amenés à fréquenter. C’est pourquoi nous avons consulté une dizaine d’aides pédagogiques et ressources disponibles pour les enseignants (manuels de l’école, sites dédiés à l’enseignement des sciences à l’école, à propos de la circulation du sang. À l’aide de ces ressources aisément accessibles, nous avons dégagé trois centrations épistémiques principales pour aborder la circulation du sang au cycle 3 : une centration « biophysique », une centration « éducation à la santé » et une centration « fonction de nutrition ». Il ne s’agit pas d’une revue exhaustive des différentes façons d’aborder la circulation du sang ; on peut envisager bien d’autres façons d’aborder le concept (dans une visée évolutive par exemple, les modifications des différents systèmes circulatoires), mais celles que nous présentons sont les plus courantes, au vu des documents consultés. Ces centrations épistémiques sont des manières de privilégier certains savoirs relatifs à la circulation du sang. Ces choix ont bien sûr des conséquences sur l’enseignement et l’apprentissage du concept ; c’est ce que nous envisagerons dans la section suivante.

Puce-didaquest.png Bibliographie