La responsabilité de l'homme est-elle établie pour le surplus de CO2 ?

De Didaquest
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Avec la lutte contre le CO2, l'humanité entame sa dixième croisade. Comme toutes lesprécédentes, celle-ci est justifiée par des raisons religieuses : nous nous serions écartés,par nos industries, de la pureté originelle ; la concentration en CO2 serait aujourd'huiplus élevée qu'elle ne l'a jamais été, du fait de notre activité. Mais ceci n'est pas exact ; laconcentration en CO2 varie naturellement, dans le temps comme dans l'espace.La part de la France dans le CO2 "anthropique" n'est que de41.31 10−×et la part desémissions françaises, dans l'ensemble du CO2 atmosphérique, est de l'ordre du millio-nième : rien ne permettra de mettre en évidence une réduction quelconque, un effet quel-conque, quand bien même nous arrêterions toutes nos usines et relèguerions à la four-rière toutes nos automobiles.Les outils, élaborés sur crédits de l'Union Européenne, destinés à juger de l'effet des poli-tiques environnementales, sont deux logiciels, "PRIMES" et "GAINS", qui n'ont jamaisété validés. Ils reposent sur des hypothèses fausses, réalisent des optimisations malsai-nes, travaillent sur des données inexactes et fournissent des résultats invérifiables. Maisils nous taxent de 8 milliards d'Euros par an, bien que notre industrie soit, dans l'en-semble, parmi les plus propres de toute la planète.Les bonnes âmes réclament l'action : il est dangereux de ne rien faire. Il est encore plusdangereux d'agir de manière brouillonne. Et ceux qui réclament l'action sont générale-ment de bons apôtres, qui y trouvent une occasion de célébrité à peu de frais.Tout ceci, comme nous allons le voir, est complètement analogue aux neuf croisades pré-cédentes, qui se sont terminées par notre défaite.


sources:

Ceci est la version HTML du fichier http://ensmp.net/pdf/2008/CO2%20et%20croisades.pdf.