Théories/Modeles d'apprentissage - Lexique

Liste des principales théories et modèle de l'apprentissage avec une brève définition de chacune :

Théorie béhavioriste - (Behaviorism Theory)

L'apprentissage est un processus de conditionnement par renforcement et punition.

La théorie béhavioriste, également connue sous le nom de behaviorisme, est une approche de la psychologie qui se concentre sur l'étude scientifique du comportement observable plutôt que sur les processus mentaux internes tels que les pensées, les sentiments et les émotions. Cette théorie se concentre sur l'importance de l'apprentissage par l'expérience et l'environnement dans la formation du comportement humain.

Le fondateur du behaviorisme est John Watson, qui a soutenu que le comportement est le produit de l'environnement dans lequel l'individu se trouve. Selon la théorie béhavioriste, le comportement est le résultat de l'association de stimuli externes et de réponses comportementales. Les béhavioristes pensent que les comportements sont acquis par des mécanismes d'association entre les stimuli et les réponses, et que ces associations peuvent être renforcées ou affaiblies en fonction des conséquences qui en découlent.

Les béhavioristes soutiennent également que l'environnement dans lequel un individu se trouve joue un rôle majeur dans la formation de son comportement. Ils affirment que les comportements peuvent être modifiés et façonnés par la manipulation de l'environnement et des stimuli qui y sont associés.

Les techniques d'apprentissage par conditionnement classique et conditionnement opérant sont utilisées en tant que méthodes d'apprentissage dans le behaviorisme. Le conditionnement classique implique l'association d'un stimulus neutre avec un stimulus qui déclenche une réponse automatique, tandis que le conditionnement opérant se produit lorsqu'un comportement est renforcé ou puni pour modifier sa probabilité de se reproduire.

Bien que le behaviorisme soit considéré comme une théorie importante dans l'histoire de la psychologie, il a été critiqué pour avoir une vision réductrice de l'humain en ne prenant pas en compte les processus cognitifs internes, tels que la pensée et l'émotion, qui peuvent également affecter le comportement.

Théorie cognitiviste (Cognitivism Theory)

L'apprentissage est un processus mental qui implique la manipulation de l'information, la compréhension et la résolution de problèmes.

La théorie cognitiviste, également connue sous le nom de cognitivisme, est une approche de la psychologie qui s'intéresse aux processus mentaux internes tels que la pensée, la perception, la mémoire, le langage et la résolution de problèmes. Cette théorie considère que le comportement est influencé par les processus cognitifs qui se déroulent à l'intérieur de l'esprit.

Le cognitivisme est né en réaction au behaviorisme, qui mettait l'accent sur le comportement observable plutôt que sur les processus mentaux internes. Les cognitivistes soutiennent que l'observation du comportement ne suffit pas pour comprendre les processus cognitifs qui y sont associés. Ils pensent que les comportements ne peuvent être compris que si l'on prend en compte les processus cognitifs internes qui les sous-tendent.

Selon la théorie cognitiviste, la pensée est un processus actif qui implique l'interprétation de l'information et la création de représentations mentales du monde. Les cognitivistes considèrent que l'apprentissage se produit lorsque l'individu est capable de relier de nouvelles informations à des connaissances existantes et d'utiliser ces connaissances pour résoudre des problèmes.

Les théories cognitives de l'apprentissage mettent l'accent sur l'importance de la réflexion, de la métacognition et de l'auto-régulation dans le processus d'apprentissage. Les cognitivistes croient que l'apprentissage est un processus actif et que les apprenants doivent être impliqués dans l'acquisition et la construction de leur propre savoir.

Les théories cognitives de l'apprentissage comprennent des concepts tels que la théorie des schémas de représentation mentale, la théorie de la charge cognitive, la théorie de la résolution de problèmes, la théorie de l'apprentissage en profondeur et la théorie de la mémoire de travail. Ces théories cherchent à comprendre comment les processus mentaux internes affectent le comportement et comment les apprenants peuvent être aidés à acquérir de nouvelles connaissances et compétences.

En résumé, la théorie cognitiviste met l'accent sur l'importance des processus mentaux internes tels que la pensée, la perception et la mémoire dans la compréhension du comportement et de l'apprentissage. Cette approche est considérée comme une alternative importante au behaviorisme dans l'histoire de la psychologie.

Théorie humaniste (Humanism Theory)

L'apprentissage est un processus naturel et autodirigé, favorisé par la motivation intrinsèque, l'autonomie et la créativité.

La théorie humaniste de l'apprentissage, également connue sous le nom de l'approche centrée sur la personne, est une théorie de l'apprentissage qui met l'accent sur l'importance de la personne qui apprend et sur l'environnement dans lequel l'apprentissage se produit. Cette théorie suggère que les apprenants ont des besoins psychologiques et émotionnels qui doivent être satisfaits avant qu'ils ne soient prêts à apprendre.

Selon la théorie humaniste, l'apprentissage est un processus actif dans lequel les apprenants sont motivés à atteindre leur plein potentiel. Les apprenants doivent être autonomes et responsables de leur propre apprentissage, et les enseignants doivent faciliter l'apprentissage en créant un environnement d'apprentissage positif qui encourage l'engagement et la collaboration.

La théorie humaniste de l'apprentissage est basée sur les idées de psychologues humanistes tels que Carl Rogers et Abraham Maslow, qui ont mis l'accent sur la motivation, la croissance personnelle et l'épanouissement. Selon cette théorie, l'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants se sentent valorisés, compris et respectés.

Les méthodes d'enseignement qui mettent en œuvre la théorie humaniste de l'apprentissage peuvent inclure des activités interactives en groupe, des projets collaboratifs, des discussions de groupe et des activités qui permettent aux apprenants de travailler à leur propre rythme. L'objectif est de permettre aux apprenants de découvrir et d'explorer leurs propres intérêts, de développer leur créativité et de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.

Théorie constructiviste (Constructivism Theory)

L'apprentissage est un processus actif de construction de connaissances à partir d'expériences concrètes, de réflexions et de collaboration.

La théorie constructiviste de l'apprentissage est une approche de l'apprentissage qui met l'accent sur la construction de la connaissance plutôt que sur la simple réception d'informations. Selon cette théorie, les apprenants créent activement leur propre compréhension et leur propre signification à partir de leur expérience et de leur interaction avec le monde qui les entoure.

La théorie constructiviste suggère que les apprenants ont déjà une base de connaissances et de compétences qui sont uniques pour eux et qui influencent leur capacité à apprendre. Les apprenants sont encouragés à construire de nouvelles connaissances et compétences en se connectant à leur expérience antérieure, en posant des questions, en explorant leur environnement et en réfléchissant sur leur propre processus d'apprentissage.

Selon cette théorie, l'apprentissage est plus efficace lorsqu'il est actif, collaboratif et orienté vers la résolution de problèmes. Les enseignants doivent faciliter l'apprentissage en encourageant les apprenants à poser des questions, à explorer de nouveaux concepts et à travailler ensemble pour résoudre des problèmes.

Les méthodes d'enseignement qui mettent en œuvre la théorie constructiviste de l'apprentissage peuvent inclure des projets de recherche, des discussions en groupe, des activités de résolution de problèmes et des simulations. L'objectif est de permettre aux apprenants de construire leur propre compréhension de nouveaux concepts et de nouvelles compétences en utilisant leur expérience, leur créativité et leur curiosité pour explorer et apprendre.

Théorie socioconstructiviste (Socio-Constructivism Theory)

L'apprentissage est un processus social de construction de connaissances à partir de l'interaction avec les autres, la négociation et la réflexion.

Cette théorie postule que l'apprentissage est un processus social et collaboratif qui se produit lorsque les individus interagissent avec leur environnement et avec les autres. Elle met l'accent sur l'importance de la collaboration, de la négociation de sens et de la construction sociale de la connaissance pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage collaboratif (Collaborative Learning Theory) (Bruffee)

L'apprentissage est renforcé lorsque les apprenants travaillent en petits groupes pour atteindre des objectifs communs (engagés dans des interactions sociales). Elle met l'accent sur l'importance de la coopération, de la négociation et de la communication pour favoriser l'apprentissage.

Cette théorie est également également appelée théorie de l'apprentissage coopératif, cette théorie suggère que l'apprentissage est renforcé lorsque les apprenants travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs et se soutiennent mutuellement (pour résoudre des problèmes, réaliser des projets, construire des connaissances et partager des idées). Les apprenants peuvent bénéficier des compétences et des connaissances des autres membres du groupe, ce qui favorise la construction de la connaissance collective. .

Théorie de l'apprentissage par problèmes (TAPP)

Théorie selon laquelle l'apprentissage est le résultat de la résolution de problèmes, ce qui implique que les apprenants doivent développer des stratégies pour résoudre des problèmes complexes.

Théorie de l'apprentissage par la résolution de problèmes (Problem-based Learning Theory)(Merrill)

L'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants travaillent sur des problèmes authentiques et complexes.

La théorie de l'apprentissage par la résolution de problèmes est une théorie de l'apprentissage qui met l'accent sur la résolution de problèmes comme méthode pour acquérir de nouvelles connaissances et compétences. Selon cette théorie, l'apprentissage se produit lorsque les individus sont confrontés à des problèmes à résoudre et qu'ils doivent trouver des solutions en utilisant leurs connaissances et compétences existantes, ainsi que des stratégies de résolution de problèmes. En résolvant des problèmes, les apprenants peuvent développer leur capacité à penser de manière créative, à prendre des décisions efficaces, à communiquer de manière claire et à travailler en collaboration avec d'autres personnes.

La théorie de l'apprentissage par la résolution de problèmes est souvent appliquée dans les domaines de l'éducation et de la formation professionnelle, où les apprenants sont encouragés à travailler sur des tâches pratiques et concrètes qui impliquent la résolution de problèmes réels. Cette approche pédagogique est considérée comme efficace pour aider les apprenants à acquérir des compétences transférables qui peuvent être appliquées à différents contextes et situations, ainsi que pour encourager l'apprentissage actif et l'engagement des apprenants dans le processus d'apprentissage.

Apprentissage par problème - Apprentissage par résolution de problèmes

• L'apprentissage par problème et l'apprentissage par résolution de problèmes sont deux approches différentes de l'apprentissage qui ont pour objectif de développer les compétences des apprenants à résoudre des problèmes. Bien qu'elles partagent des similitudes, il existe également des différences entre ces deux approches.

• L'apprentissage par problème consiste à présenter aux apprenants des problèmes complexes, souvent sous forme de scénarios réels, et de les aider à travailler à travers le problème en utilisant leurs connaissances et compétences préexistantes. Les problèmes peuvent être présentés de manière structurée et progressive, en fournissant des indices ou des conseils pour aider les apprenants à résoudre le problème. L'objectif est de permettre aux apprenants de développer leur compréhension et leur capacité à résoudre des problèmes complexes, en se basant sur les connaissances et les compétences qu'ils ont déjà acquises.

• L'apprentissage par résolution de problèmes, quant à lui, implique de donner aux apprenants des problèmes à résoudre pour lesquels ils n'ont pas nécessairement les connaissances ou compétences requises pour les résoudre. L'objectif est de développer des compétences de résolution de problèmes en faisant appel à des stratégies telles que la recherche d'informations, la collaboration, la pensée critique et la créativité. Les problèmes sont souvent présentés de manière ouverte et sans structure préétablie, pour encourager les apprenants à explorer différentes options et à trouver des solutions novatrices.

• En résumé, l'apprentissage par problème est une approche qui repose sur la présentation de problèmes complexes pour aider les apprenants à développer leur compréhension et leur capacité à résoudre des problèmes, tandis que l'apprentissage par résolution de problèmes consiste à donner aux apprenants des problèmes à résoudre pour développer leur compétence à résoudre des problèmes en utilisant des stratégies telles que la recherche d'informations, la collaboration et la créativité.

Théorie de l'apprentissage expérientiel (Experiential Learning Theory)

L'apprentissage est facilité par l'implication des apprenants dans des expériences concrètes et significatives.

Cette théorie est également appelée théorie de l'apprentissage par l'expérience, cette théorie développée par le psychologue américain David Kolb suggère que l'apprentissage est un processus continu qui implique l'expérience concrète, la réflexion sur cette expérience, la conceptualisation et l'expérimentation active.

Cette théorie soutient que l'apprentissage est un processus continu de réflexion et d'expérimentation à travers lequel les individus construisent leur propre compréhension du monde qui les entoure. Elle repose sur quatre phases: l'expérience concrète, l'observation réfléchie, la conceptualisation abstraite et l'expérimentation active.

Théorie de l'apprentissage par la modélisation sociale (Social Learning Theory)

L'apprentissage se produit lorsque les apprenants observent et imitent le comportement des autres personnes.

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit par observation, imitation et interaction sociale. Les apprenants sont influencés par leur environnement social et apprennent à travers des interactions avec les autres, en observant leur comportement et en recevant des commentaires.

La théorie de l'apprentissage social

Cette théorie est également appelée théorie de l'apprentissage par observation ou théorie de l'apprentissage vicariant, cette théorie développée par le psychologue canadien Albert Bandura suggère que les individus apprennent en observant le comportement des autres, en évaluant les conséquences de ces comportements et en se conformant à des modèles de comportement qu'ils perçoivent comme étant appropriés.

Cette théorie postule que les individus apprennent en observant les comportements et les conséquences qui en découlent chez les autres. Elle met l'accent sur l'importance des interactions sociales, des modèles et des renforcements environnementaux pour l'apprentissage.

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit lorsque les apprenants observent le comportement d'autres personnes et en tirent des leçons. Les apprenants peuvent imiter le comportement des modèles, qui peuvent être des enseignants, des pairs ou des figures d'autorité.

La théorie de l'apprentissage vicariant

La théorie de l'apprentissage vicariant développée par le psychologue canadien Albert Bandura, est une théorie de l'apprentissage social qui se concentre sur l'importance de l'observation et de la modélisation des comportements pour l'apprentissage.

Selon cette théorie, les individus peuvent apprendre en observant les comportements des autres, en particulier s'ils sont motivés à imiter ces comportements et s'ils perçoivent que ces comportements sont récompensés. Cette théorie suppose que l'apprentissage ne se limite pas à la simple association entre un stimulus et une réponse, mais qu'il implique également des processus cognitifs tels que l'attention, la mémoire et le raisonnement.

La théorie de l'apprentissage vicariant met en évidence le rôle important des modèles dans l'apprentissage, en particulier les modèles sociaux. Bandura soutient que les individus sont plus susceptibles de suivre les comportements d'un modèle qu'ils perçoivent comme étant similaire à eux-mêmes, comme étant prestigieux ou ayant une influence, ou s'ils se sentent identifiés ou attachés à ce modèle. Les individus sont également plus susceptibles d'imiter les comportements qu'ils perçoivent comme étant efficaces pour atteindre un objectif ou résoudre un problème.

En résumé, la théorie de l'apprentissage vicariant met en évidence l'importance de l'observation et de la modélisation des comportements pour l'apprentissage, en particulier des comportements sociaux. Cette théorie met également en évidence l'importance de la motivation et de la perception de l'efficacité pour l'imitation des comportements.

Apprentissage en réseau (Connectivisme)

Théorie qui met l'accent sur l'importance des réseaux et des technologies pour l'apprentissage, en soutenant que la connaissance est distribuée dans les réseaux et que l'apprentissage consiste à naviguer dans ces réseaux.

Théorie de l'apprentissage en réseau (Networked Learning Theory)

L'apprentissage est facilité par la participation à des réseaux d'apprentissage, tels que les communautés de pratique et les réseaux sociaux.

Cette théorie suggère que l'apprentissage est facilité par la participation à des réseaux d'apprentissage, tels que les communautés de pratique, les groupes de discussion en ligne ou les réseaux sociaux. Les apprenants peuvent partager des connaissances, des ressources et des expériences avec d'autres personnes, ce qui favorise l'apprentissage et le développement de compétences numériques.

Théorie de la gestion mentale (Mental Management Theory)

L'apprentissage est optimisé par une prise de conscience des processus mentaux impliqués dans l'apprentissage et leur utilisation stratégique.

Théorie de l'apprentissage multimédia (Multimedia Learning Theory)

L'apprentissage est amélioré lorsque l'information est présentée sous différentes formes, telles que le texte, les images et les vidéos.

Théorie qui explique comment les individus peuvent apprendre efficacement à partir de divers types de médias, tels que le texte, les images, la vidéo, etc.

Théorie de l'apprentissage situé (Situated Learning Theory)

L'apprentissage est ancré dans des contextes réels et significatifs, tels que les environnements professionnels ou les communautés de pratique.

Théorie de l'apprentissage par l'action (Action Learning Theory)

L'apprentissage est facilité par l'implication des apprenants dans des projets pratiques et des expériences réelles.

Théorie de l'apprentissage transformationnel (Transformative Learning Theory)

La théorie de l'apprentissage transformationnel est une théorie de l'apprentissage des adultes développée par Jack Mezirow. Cette théorie soutient que les adultes peuvent subir un processus d'apprentissage transformationnel, au cours duquel ils remettent en question leurs hypothèses et croyances existantes, s'engagent dans une auto-réflexion critique, et restructurent leur cadre de référence pour mieux comprendre le monde qui les entoure. Le but de l'apprentissage transformationnel est de provoquer un changement profond dans la manière dont l'individu comprend et agit dans le monde.

La théorie de la charge cognitive

Cette théorie a été développée par le psychologue allemand Sweller, cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsque la charge cognitive est réduite, c'est-à-dire lorsque les apprenants peuvent se concentrer sur un nombre limité d'informations à la fois.

La théorie de la compréhension en lecture

Cette théorie est également également appelée théorie de la compréhension textuelle, cette théorie suggère que la compréhension en lecture est un processus actif qui implique la construction mentale d'une représentation mentale du texte et l'intégration de cette représentation avec les connaissances antérieures de l'apprenant.

La théorie de l'apprentissage basé sur les jeux

Cette théorie est également également appelée théorie du jeu sérieux, cette théorie suggère que l'apprentissage peut être plus efficace et plus engageant lorsqu'il est intégré dans des jeux.

La théorie de la connectivité

Cette théorie a été développée par le chercheur américain George Siemens, cette théorie suggère que l'apprentissage est un processus qui se produit grâce à la connexion et à la collaboration avec d'autres personnes à travers des réseaux sociaux et des technologies de l'information.

La théorie de la plasticité neuronale

Cette théorie est également également appelée théorie de l'apprentissage neuronal, cette théorie suggère que l'apprentissage modifie la structure et la fonction des réseaux de neurones du cerveau, ce qui entraîne des changements de comportement et des changements cognitifs.

Théorie de l'apprentissage par la motivation (Motivational Learning Theory)

Cette théorie suggère que la motivation est un facteur clé de l'apprentissage, et qu'elle peut être influencée par des facteurs intrinsèques (intérêt personnel) et extrinsèques (récompenses, sanctions, etc.).

Cette théorie suggère que l'apprentissage est favorisé par la motivation des apprenants. Les apprenants qui sont motivés à apprendre sont plus engagés et plus persévérants, ce qui favorise le développement de compétences et de connaissances durables. Les théories de la motivation comprennent la théorie de l'auto-détermination, la théorie de l'attente et la théorie de la valeur.

Théorie de la motivation de l'accomplissement (TMA)

Théorie qui met l'accent sur l'importance de la motivation pour l'apprentissage, en particulier la motivation intrinsèque, qui est basée sur le désir de réussir pour soi-même.

Théorie de la motivation intrinsèque (Self-Determination Theory) (Deci & Ryan)

Cette théorie suggère que les apprenants sont plus motivés lorsqu'ils ont un sentiment d'autonomie, de compétence et de relation sociale. Les apprenants sont plus engagés et plus persévérants lorsqu'ils sont autorisés à prendre des décisions sur leur apprentissage, qu'ils ont un sentiment de maîtrise sur le sujet et qu'ils perçoivent des liens positifs avec d'autres personnes.

Théorie de l'apprentissage par la motivation extrinsèque (Extrinsic Motivation Learning)

La théorie de l'apprentissage par la motivation extrinsèque (Extrinsic Motivation Learning) est une théorie qui décrit comment les individus sont motivés par des facteurs externes, tels que les récompenses, les punitions, la pression sociale ou l'obligation. Selon cette théorie, l'apprentissage se produit lorsque les individus sont encouragés ou contraints à apprendre par des incitations ou des exigences externes, plutôt que par leur propre intérêt ou leur propre plaisir. Les récompenses extrinsèques, comme les notes ou les éloges, peuvent augmenter la motivation pour l'apprentissage, mais cette motivation peut diminuer si les récompenses sont retirées ou si l'individu se sent contraint ou manipulé. La théorie de la motivation extrinsèque est souvent comparée à la théorie de la motivation intrinsèque, qui met l'accent sur la motivation qui découle de l'intérêt, de l'engagement et du plaisir de l'individu dans la tâche d'apprentissage.

Modèle ARCS de la motivation à l'apprentissage (Attention, Relevance, Confidence, Satisfaction)

Le modèle ARCS de la motivation à l'apprentissage : développé par John Keller, ce modèle est un cadre d'analyse pour la motivation à l'apprentissage. Il est basé sur quatre éléments clés : l'attention (capturer l'attention de l'apprenant), la pertinence (démontrer la pertinence de l'apprentissage), la confiance (renforcer la confiance de l'apprenant dans ses capacités) et la satisfaction (fournir des récompenses pour l'apprentissage réussi).

Théorie de l'apprentissage par le projet (Project-based Learning)

Cette théorie postule que l'apprentissage est plus efficace lorsque les individus sont engagés dans des projets concrets, pertinents et significatifs. Elle met l'accent sur l'importance de l'apprentissage actif, sous forme d'engagement et l'expérience pratique, sous forme de collaboration et d'application pratique des connaissances pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par la découverte (Discovery Learning) (Bruner)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants découvrent des concepts par eux-mêmes, plutôt que de les recevoir passivement de l'enseignant. Les apprenants sont encouragés à explorer et à expérimenter pour découvrir des concepts, ce qui favorise le développement de la créativité et de la curiosité.

Cette théorie postule que les individus apprennent mieux lorsqu'ils sont impliqués dans des activités d'exploration et de découverte. Elle met l'accent sur l'importance de la curiosité, de l'exploration et de la créativité pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage autodirigé

Cette théorie postule que les individus apprennent mieux lorsqu'ils ont un contrôle sur leur propre apprentissage. Elle met l'accent sur l'importance de la motivation intrinsèque, de l'autonomie et de la responsabilité pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par l'erreur (Error-based Learning)

Cette théorie postule que les erreurs sont une partie naturelle et inévitable du processus d'apprentissage. Elle met l'accent sur l'importance d'accepter les erreurs et de les utiliser comme des opportunités pour apprendre et se développer.

Théorie de l'apprentissage par essai-erreur (trial and error)

• La théorie de l'apprentissage par essai-erreur est une approche de l'apprentissage qui consiste à essayer différentes solutions à un problème jusqu'à ce qu'une solution réussisse. Elle repose sur le principe de la répétition et de la correction des erreurs.

• L'apprenant commence par essayer une solution qui peut être une hypothèse ou une idée, et observe ensuite les résultats obtenus. Si la solution réussit, l'apprenant la mémorise et l'utilise à l'avenir. Si la solution échoue, l'apprenant tente une autre solution et continue ce processus jusqu'à ce qu'une solution réussisse.

• La théorie de l'apprentissage par essai-erreur est souvent associée à l'apprentissage des comportements, mais elle peut également s'appliquer à l'apprentissage de concepts et de connaissances abstraites. Elle est souvent utilisée en psychologie comportementale, en intelligence artificielle et en éducation.

Théorie de l'apprentissage par la simulation (Simulation-based Learning)

Cette théorie postule que les individus apprennent mieux lorsqu'ils sont exposés à des simulations ou des scénarios qui reproduisent des situations réelles. Elle met l'accent sur l'importance de l'immersion, de l'interactivité et de l'expérience réaliste pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage à distance

Cette théorie postule que l'apprentissage peut avoir lieu à distance, en dehors de la salle de classe traditionnelle. Elle met l'accent sur l'importance de la technologie pour faciliter l'accès à l'information, la communication et la collaboration à distance.

Théorie de l'apprentissage adaptatif

Cette théorie postule que l'apprentissage doit être adapté aux besoins, aux intérêts et aux capacités de chaque individu. Elle met l'accent sur l'importance de la personnalisation, de la différenciation et de la flexibilité pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par la rétroaction

Cette théorie postule que la rétroaction est essentielle pour l'apprentissage. Elle met l'accent sur l'importance de fournir des commentaires constructifs et des conseils pour aider les apprenants à corriger leurs erreurs, à améliorer leur performance et à renforcer leur motivation.

Théorie de l'apprentissage par l'observation (Observational Learning) (Bandura)

Théorie qui explique comment les individus peuvent apprendre en observant les comportements des autres et les conséquences de ces comportements.

Cette théorie, également connue sous le nom de théorie de l'apprentissage social, postule que les individus apprennent en observant et en imitant les comportements et les actions des autres. Elle met l'accent sur l'importance de modèles positifs, de la motivation et de l'attention pour favoriser l'apprentissage.

La théorie de l'apprentissage par l'observation est une approche de l'apprentissage qui repose sur l'observation et la modélisation de comportements, attitudes et compétences d'un modèle social. Cette théorie est également appelée théorie de l'apprentissage social, car elle souligne l'importance du contexte social et des interactions avec les autres pour l'apprentissage.

Selon cette théorie, les apprenants peuvent apprendre en observant le comportement des autres, sans avoir besoin de pratiquer eux-mêmes. Cette approche repose sur le concept de "modèle", qui est une personne ou un groupe de personnes que l'apprenant observe et imite. Le modèle peut être un enseignant, un pair, un parent, une figure d'autorité ou même un personnage fictif.

L'apprenant observe le modèle et identifie les comportements, attitudes et compétences qui sont efficaces. Il peut ensuite imiter ces comportements, attitudes et compétences, et les adapter à son propre contexte. L'observation peut également aider à clarifier les attentes et les normes sociales, ainsi qu'à fournir des informations sur les conséquences positives et négatives des comportements.

La théorie de l'apprentissage par l'observation a été popularisée par le psychologue Albert Bandura, qui a mis en évidence l'importance des processus cognitifs tels que l'attention, la rétention, la reproduction et la motivation dans le processus d'apprentissage. Cette théorie est souvent utilisée dans des contextes éducatifs, tels que la formation professionnelle, la formation en leadership et la formation en résolution de conflits. Elle est également utilisée dans des contextes cliniques, tels que la thérapie comportementale et la thérapie familiale.

Théorie de l'apprentissage par la résilience (Resilience Learning)

Cette théorie postule que l'apprentissage se produit lorsque les individus font face à des défis et à des obstacles, surmontent des échecs et s'adaptent aux changements. Elle met l'accent sur l'importance de la persévérance, de la résilience et de la capacité à s'adapter pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par l'émotion

Cette théorie postule que les émotions jouent un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire. Elle met l'accent sur l'importance de l'émotion, de la motivation et de l'attention pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage basée sur la tâche

Cette théorie postule que l'apprentissage est plus efficace lorsqu'il est axé sur des tâches pertinentes, significatives et authentiques. Elle met l'accent sur l'importance de l'engagement, de la pertinence et de la contextualisation pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage basée sur les compétences

Cette théorie postule que l'apprentissage est plus efficace lorsqu'il est axé sur le développement de compétences spécifiques et mesurables. Elle met l'accent sur l'importance de la pratique, de la rétroaction et de l'évaluation pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par la cognition située

Cette théorie postule que l'apprentissage est influencé par le contexte et que les connaissances sont mieux acquises dans des situations qui sont similaires à celles dans lesquelles elles seront utilisées. Elle met l'accent sur l'importance de la contextualisation, de la pertinence et de la pratique pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par le dialogue

Cette théorie postule que l'apprentissage se produit lorsque les individus participent à des dialogues et des discussions avec d'autres personnes. Elle met l'accent sur l'importance de la communication, de l'interaction et de la construction de significations partagées pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage autorégulé

Cette théorie postule que l'apprentissage est facilité lorsque les individus prennent en charge leur propre apprentissage en fixant des objectifs, en surveillant leur propre progression et en s'auto-évaluant. Elle met l'accent sur l'importance de l'autonomie, de la motivation et de l'auto-évaluation pour favoriser l'apprentissage.

Théorie de l'apprentissage par la compétitivité (Competitive Learning)

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit à travers une compétition entre plusieurs neurones artificiels pour répondre à un stimulus. Les neurones qui répondent le mieux au stimulus sont renforcés et sélectionnés pour traiter les informations à l'avenir, tandis que les neurones moins performants sont affaiblis ou éliminés. Cette théorie est souvent utilisée dans les réseaux de neurones artificiels pour la reconnaissance de formes, la classification et le traitement du langage naturel.

Théorie de la pertinence (Relevance Theory)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est favorisé lorsque les éléments de l'enseignement sont pertinents pour l'apprenant. Les apprenants recherchent des informations qui ont une pertinence manifeste ou potentielle pour eux, et ils traitent ces informations plus efficacement que celles qui sont moins pertinentes.

= Théorie de l'apprentissage par la différenciation pédagogique (Differentiated Instruction) = : Cette théorie suggère que les enseignants doivent adapter leur enseignement en fonction des différences individuelles des apprenants, telles que les styles d'apprentissage, les niveaux d'aptitude et les intérêts. L'objectif est d'offrir à chaque apprenant une expérience d'apprentissage efficace et stimulante, adaptée à ses besoins individuels.

Théorie de la construction du savoir (Knowledge Building Theory)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est un processus social de construction du savoir, plutôt qu'un simple transfert de connaissances. Les apprenants construisent activement leur compréhension en travaillant ensemble pour créer des artefacts intellectuels, tels que des concepts, des hypothèses et des modèles.

Théorie de l'apprentissage par la métacognition (Metacognitive Learning Theory)

Théorie selon laquelle les individus peuvent développer leur capacité à réfléchir sur leur propre processus d'apprentissage, ce qui les aide à mieux comprendre comment ils apprennent et à devenir des apprenants plus efficaces. Les apprenants qui ont une bonne compréhension de leurs propres forces et faiblesses peuvent mieux planifier leur apprentissage et s'adapter aux changements de situation.

Cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants prennent conscience de leur propre processus d'apprentissage et qu'ils régulent leur propre cognition. Les apprenants peuvent acquérir une compréhension plus profonde et durable en utilisant des stratégies de métacognition telles que la réflexion, l'auto-évaluation et la planification. Cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants sont conscients de leur propre processus d'apprentissage et qu'ils utilisent des stratégies métacognitives pour réguler leur propre apprentissage.

Théorie de l'apprentissage immersif (Immersive Learning Theory)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsqu'il se produit dans un environnement immersif qui simule le monde réel. Les apprenants sont immergés dans une expérience d'apprentissage interactive qui leur permet de pratiquer des compétences et de prendre des décisions dans un environnement sûr et contrôlé.

Théorie de l'apprentissage par l'expérience (Experiential Learning Theory)

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit lorsque les apprenants sont impliqués dans des expériences concrètes et significatives. Les apprenants peuvent utiliser leur expérience pour construire des connaissances et des compétences nouvelles, qui peuvent être appliquées dans des situations réelles.

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit lorsque les apprenants interagissent avec leur environnement pour découvrir et résoudre des problèmes. Les apprenants acquièrent une compréhension plus profonde et durable en réfléchissant sur leurs propres expériences et en développant leur propre compréhension du monde.

Théorie de l'apprentissage par les expériences immersives (Immersive Learning)

La théorie de l'apprentissage par les expériences immersives est une approche de l'apprentissage qui utilise la technologie pour créer des environnements virtuels interactifs qui permettent aux apprenants de s'immerger dans des expériences d'apprentissage réalistes et engageantes.

Cette approche repose sur la théorie de l'apprentissage par l'expérience, qui postule que les apprenants apprennent mieux lorsqu'ils sont activement impliqués dans l'apprentissage et qu'ils peuvent appliquer les concepts à des situations réelles. Les environnements immersifs permettent aux apprenants de pratiquer des compétences et de résoudre des problèmes dans un environnement sûr et contrôlé, ce qui leur permet de développer leur confiance et leur compétence.

Les technologies utilisées pour créer des environnements immersifs comprennent la réalité virtuelle (VR), la réalité augmentée (AR) et les simulations. Les apprenants peuvent utiliser des casques de VR pour s'immerger dans un environnement virtuel, ou des applications mobiles AR pour interagir avec des éléments virtuels superposés sur le monde réel.

L'apprentissage immersif est souvent utilisé dans des contextes tels que la formation professionnelle, la formation médicale et la formation militaire, où des simulations d'environnements complexes peuvent être créées pour permettre aux apprenants de pratiquer des compétences dans des conditions réalistes. Cependant, il peut également être utilisé dans des contextes éducatifs plus généraux pour créer des expériences d'apprentissage plus engageantes et motivantes pour les apprenants.

Théorie de l'apprentissage par la pratique (Practice-based Learning)(Wenger)

Cette théorie suggère que l'apprentissage se produit lorsque les apprenants pratiquent des compétences et des connaissances dans un contexte authentique. Les apprenants apprennent à travers des expériences réelles, en se confrontant aux défis et aux erreurs, et en réfléchissant sur leurs performances pour s'améliorer.

Théorie de l'apprentissage par la pratique réflexive (Reflective Practice Learning Theory)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est plus efficace lorsque les apprenants réfléchissent sur leurs propres expériences et sur leur propre processus d'apprentissage. Les apprenants sont encouragés à réfléchir sur leurs propres comportements, leurs propres émotions et leurs propres expériences pour mieux comprendre comment ils peuvent améliorer leur propre performance.

Théorie de l'apprentissage coopératif (Cooperative Learning Theory) (Johnson & Johnson)

Cette théorie suggère que l'apprentissage est renforcé lorsque les apprenants travaillent en petits groupes pour atteindre des objectifs communs. Les apprenants peuvent s'entraider, se corriger mutuellement et se responsabiliser les uns les autres, ce qui favorise l'apprentissage et le développement de compétences sociales.

Théorie de l'apprentissage social-cognitif

Théorie qui combine les aspects de l'apprentissage social et cognitif en expliquant comment les individus apprennent à partir de leur propre expérience, de l'observation des autres et de leur propre cognition.

Théorie des intelligences multiples (Gardner)

Théorie selon laquelle les individus ont différents types d'intelligence, qui peuvent être développés de manière indépendante.

Théorie de la charge cognitive

Théorie qui explique comment les individus gèrent la quantité d'informations qu'ils doivent traiter pour accomplir une tâche, en soulignant l'importance de réduire la charge cognitive pour optimiser l'apprentissage.

Théorie de la charge mentale

Théorie qui met l'accent sur la manière dont les individus traitent et stockent les informations dans leur mémoire à court terme, en soulignant l'importance de la réduction de la charge mentale pour optimiser l'apprentissage.

Théorie de la mémoire de travail

Théorie qui explique comment les individus stockent temporairement les informations pour les utiliser dans le traitement cognitif, en soulignant l'importance de la capacité limitée de la mémoire de travail pour l'apprentissage.

Théorie de l'auto-efficacité

La théorie de l'auto-efficacité : développée par le psychologue social Albert Bandura, cette théorie explique comment les individus développent leur confiance en leur capacité à réaliser des tâches et atteindre des objectifs spécifiques. Selon cette théorie, la confiance en soi d'une personne est influencée par quatre facteurs principaux : l'expérience personnelle, l'observation des autres, les interactions sociales et les états physiologiques et émotionnels.

Modèle 4C/ID (quatre composantes pour l'instructional design)

Le modèle 4C/ID : ce modèle, développé par Jeroen van Merriënboer et Paul Kirschner, est un cadre pour la conception d'instruction. Il se concentre sur quatre composantes clés : les tâches, les appuis à la résolution de problèmes, les supports d'information et les activités de communication. L'objectif du modèle est de concevoir des environnements d'apprentissage qui fournissent aux apprenants les compétences et les connaissances nécessaires pour résoudre des problèmes complexes.

Théorie de la différenciation pédagogique

La théorie de la différenciation pédagogique : cette théorie suggère que les enseignants devraient adapter leur enseignement pour répondre aux différents besoins, intérêts et capacités des apprenants. Elle reconnaît que les apprenants ont des styles d'apprentissage différents, des niveaux de compétences différents et des expériences antérieures différentes. La différenciation pédagogique implique de fournir aux apprenants différents types de tâches, d'activités et de supports d'apprentissage en fonction de leurs besoins individuels.

Modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition)

Le modèle SAMR : ce modèle est un cadre pour la conception d'activités d'apprentissage qui utilisent la technologie. Il est basé sur quatre niveaux : substitution (remplacer une activité non technologique par une activité technologique), augmentation (ajouter des éléments technologiques à une activité non technologique), modification (modifier une activité non technologique pour inclure des éléments technologiques) et redéfinition (créer de nouvelles activités qui ne sont pas possibles sans technologie). L'objectif du modèle est d'encourager l'utilisation créative de la technologie pour améliorer l'apprentissage.

Théorie de la Zone Proximale de Développement (ZPD) (Vygotsky)

Théorie de la Zone Proximale de Développement (ZPD) (Vygotsky) : La théorie de la ZPD met l'accent sur l'importance de la collaboration entre l'enseignant et l'apprenant pour faciliter l'apprentissage. Selon cette théorie, l'apprenant est capable de réaliser une tâche plus difficile en collaboration avec un enseignant qui fournit une assistance, que s'il travaillait seul. La ZPD représente la distance entre le niveau de développement actuel de l'apprenant et le niveau de développement potentiel qu'il pourrait atteindre avec l'aide d'un enseignant.

Théorie de l'apprentissage par association (Thorndike)

Théorie de l'apprentissage par association (Thorndike) : La théorie de l'apprentissage par association se concentre sur l'idée que l'apprentissage se produit lorsque des stimuli sont associés à des réponses. Selon cette théorie, l'apprentissage est renforcé lorsque des récompenses sont associées à des réponses souhaitées, et lorsque des punitions sont associées à des réponses indésirables.

Théorie de la rétroaction (Feedback)

Théorie de la rétroaction (Feedback) : La théorie de la rétroaction met l'accent sur l'importance de fournir des commentaires aux apprenants sur leurs performances. Selon cette théorie, les apprenants ont besoin d'une rétroaction claire et constructive pour comprendre ce qu'ils ont bien fait et ce qu'ils doivent améliorer.

Théorie de l'apprentissage par renforcement (Skinner)

Théorie de l'apprentissage par renforcement (Skinner) : La théorie de l'apprentissage par renforcement se concentre sur l'idée que l'apprentissage est renforcé par les conséquences d'un comportement. Selon cette théorie, les comportements qui sont suivis de récompenses ont plus de chances d'être répétés, tandis que les comportements qui sont suivis de punitions ont moins de chances d'être répétés.

Théorie de l'apprentissage culturel (Bruner)

Théorie de l'apprentissage culturel (Bruner) : La théorie de l'apprentissage culturel met l'accent sur l'importance de la culture et des normes sociales dans l'apprentissage. Selon cette théorie, les individus apprennent des connaissances et des compétences en s'appuyant sur les pratiques culturelles et les valeurs partagées de leur communauté.

Théorie de l'apprentissage heuristique (Polya)

Théorie de l'apprentissage heuristique (Polya) : La théorie de l'apprentissage heuristique met l'accent sur l'importance de la résolution de problèmes dans l'apprentissage. Selon cette théorie, l'apprentissage est favorisé par l'utilisation de stratégies heuristiques pour résoudre les problèmes, telles que la décomposition d'un problème en sous-problèmes plus faciles à résoudre.

Théorie de la cognition située (Lave & Wenger)

La théorie de la cognition située, développée par Jean Lave et Etienne Wenger, est une théorie de l'apprentissage qui met l'accent sur le rôle de la situation et du contexte dans l'apprentissage et le développement des connaissances.

Selon cette théorie, les individus apprennent en participant à des communautés de pratique, c'est-à-dire en travaillant aux côtés d'autres personnes qui partagent des intérêts et des objectifs similaires. Les communautés de pratique peuvent être informelles, telles que des groupes d'amis qui partagent des intérêts communs, ou formelles, telles que des groupes de travail organisés.

La théorie de la cognition située met en évidence l'importance de la participation active dans des contextes authentiques pour l'apprentissage. Les individus apprennent en faisant des choses dans des contextes réels, plutôt qu'en recevant simplement des informations ou des explications verbales. Cette théorie met également en évidence l'importance de la réflexion et de l'analyse des expériences pour la construction de nouvelles connaissances.

En outre, la théorie de la cognition située souligne l'importance de la collaboration et du partage des connaissances dans l'apprentissage. Les individus peuvent apprendre des autres membres de leur communauté de pratique et des experts dans leur domaine en partageant leurs expériences, leurs connaissances et leurs compétences.

En résumé, la théorie de la cognition située met en évidence l'importance de la participation active dans des contextes réels pour l'apprentissage, ainsi que l'importance de la collaboration et du partage des connaissances dans les communautés de pratique. Cette théorie met également en évidence l'importance de la réflexion et de l'analyse des expériences pour la construction de nouvelles connaissances.

Théorie de l'apprentissage en profondeur (Deep learning)

Théorie de l'apprentissage en profondeur (Deep learning) : Le deep learning est une méthode d'apprentissage automatique qui permet aux ordinateurs d'apprendre à partir de données non structurées, telles que des images, du texte ou du son, en utilisant des réseaux de neurones artificiels. Le deep learning est une forme d'apprentissage en autonomie qui permet aux ordinateurs de reconnaître des modèles et de prendre des décisions à partir de ces modèles.

Théorie de l'apprentissage de la compréhension (Perkins)

Théorie de l'apprentissage de la compréhension (Perkins) : La théorie de l'apprentissage de la compréhension, développée par David Perkins, met l'accent sur l'importance de la compréhension en tant que processus clé de l'apprentissage. Selon cette théorie, l'apprentissage est le processus par lequel les individus construisent de nouvelles compréhensions à partir de leurs expériences, de leurs connaissances et de leur environnement.

Théorie de l'apprentissage holistique (Gagne)

Théorie de l'apprentissage holistique (Gagne) : La théorie de l'apprentissage holistique, développée par Robert Gagne, met l'accent sur l'importance de la perception globale et de la compréhension de la structure sous-jacente dans l'apprentissage. Selon cette théorie, l'apprentissage est le processus par lequel les individus construisent des structures de compréhension qui leur permettent de percevoir et de comprendre le monde de manière globale.

Théorie de l'apprentissage par les jeux vidéo (Gee)

Théorie de l'apprentissage par les jeux vidéo (Gee) : La théorie de l'apprentissage par les jeux vidéo, développée par James Paul Gee, met l'accent sur l'importance des jeux vidéo en tant qu'outils d'apprentissage. Selon cette théorie, les jeux vidéo offrent un environnement d'apprentissage immersif et interactif qui peut aider les joueurs à développer des compétences et des connaissances dans un large éventail de domaines.

Théorie de la cognition distribuée (Salomon)

Théorie de la cognition distribuée (Salomon) : La théorie de la cognition distribuée, développée par Gavriel Salomon, met l'accent sur l'importance de l'environnement et des outils de support dans le processus d'apprentissage. Selon cette théorie, l'apprentissage ne se produit pas seulement dans la tête de l'individu, mais est distribué entre l'individu, l'environnement et les outils de support.

Théorie de l'apprentissage de la créativité (Csikszentmihalyi)

Théorie de l'apprentissage de la créativité (Csikszentmihalyi) : La théorie de l'apprentissage de la créativité, développée par Mihaly Csikszentmihalyi, met l'accent sur l'importance de l'engagement et de la motivation dans le processus d'apprentissage créatif. Selon cette théorie, l'apprentissage créatif est un processus actif qui implique l'exploration, la découverte et l'expérimentation, et qui est soutenu par des environnements stimulants et des objectifs significatifs.