Différences entre versions de « Aspartame »

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L'aspartame est un [[édulcorant]] synthétisé à partir, entre autres, de deux acides a-aminés : la phénylalanine et l’acide aspartique.
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* L'aspartame est un [[édulcorant]] synthétisé à partir, entre autres, de deux acides a-aminés : la [[phénylalanine]] et l’[[acide aspartique]].
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* L'aspartame occupe aujourd'hui une place privilégiée parmi les édulcorants. Il possède un pouvoir édulcorant environ 200 fois supérieur à celui du [[saccharose]] sans goût amer ni métallique ; son pouvoir calorique est très faible, sa tolérance bonne et son innocuité parfaite. La glycémie et l'insulinémie ne sont pas modifiées ; il ne présente aucun pouvoir mutagène, carcinogène ni tératogène. Il tend à supplanter d'autres édulcorants, saccharine et cyclamate qui présentent, outre un goût amer et métallique, des effets cancérigènes et tératogènes. Cependant, une importante consommation d’aspartame peut être nocive. La DJA (Dose Journalière Admissible) d’aspartame, que chacun peut sans inconvénients absorber, est de : 40 mg.kg-1.jour-1.
 
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Version du 3 avril 2016 à 11:34

Généralités

  • L'aspartame occupe aujourd'hui une place privilégiée parmi les édulcorants. Il possède un pouvoir édulcorant environ 200 fois supérieur à celui du saccharose sans goût amer ni métallique ; son pouvoir calorique est très faible, sa tolérance bonne et son innocuité parfaite. La glycémie et l'insulinémie ne sont pas modifiées ; il ne présente aucun pouvoir mutagène, carcinogène ni tératogène. Il tend à supplanter d'autres édulcorants, saccharine et cyclamate qui présentent, outre un goût amer et métallique, des effets cancérigènes et tératogènes. Cependant, une importante consommation d’aspartame peut être nocive. La DJA (Dose Journalière Admissible) d’aspartame, que chacun peut sans inconvénients absorber, est de : 40 mg.kg-1.jour-1.

Découverte de l’aspartame

  • En 1966, J.M. Davey, A.H. Laird et J.S. Morley, chimistes de la firme ICI (Grande Bretagne) décrivent la première synthèse de l'ester méthylique de (L)-aspartyl-(L)-phénylalanine (Asp-Phe-OMe) dans une étude les tétrapeptides dérivés de la gastrine. Le goût très sucré de ce dipeptide maintenant appelé aspartame a été découvert par hasard à peu près à la même époque dans un laboratoire américain de la firme Searle.
  • Lors d'une recristallisation de ce dipeptide, J. M. Schlatter s'est renversé le produit sur la main. Quelques instants plus tard, en léchant l'extrémité de son index pour attraper une feuille de papier, il a remarqué le goût sucré intense et a tout de suite compris l'importance économique de sa découverte en supposant que ce produit ne devait pas être très toxique : en effet, le métabolisme de 20 mg d'aspartame conduit à un mélange d'acides aminés essentiels (7,6 mg d'acide aspartique et 9,5 mg de phénylalanine) et une trace de méthanol (1,9 mg). Par comparaison, un verre de lait contient potentiellement environ 530 mg d'acide aspartique et 540 mg de phénylalanine. Quant au méthanol, toxique à plus forte dose, on en trouve environ 50 mg dans un verre de jus de tomate.

La firme Searle avait pris la précaution de déposer un brevet avant de publier l'article. Les droits d'exploitation du brevet ont été achetés par Monsanto pour sa filiale Nutrasweetâ.

  • Depuis 1992, l'aspartame est « tombé dans le domaine public », date à laquelle la mode du « light » culminait.

Références

  • J.M. Davey, A.H Laird, J.S Morley, J. Chem. Soc., p 555-566 (1966)
  • R.H. Mazur, J.M. Schlatter, A.H. Goldkamp, J. Am. Chem. Soc., p 2684-2691 (1969)
  • PREVOST V., LANGRAND C., VIDAL J., L’aspartame, un édulcorant intense, article à au BUP, à paraître en 2002.