Différences entre versions de « Connotation péjorative des virus »

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Ces virus sont probablement pour leur majorité des bactériophages dont le rôle serait de contrôler les populations de bactéries marines et par voie de conséquence d'interférer sur les grands cycles biogéochimiques marins (cycle du carbone, du phosphore, du soufre, etc.) et de réguler les flux de matière et d'énergie dans les océans.
 
Ces virus sont probablement pour leur majorité des bactériophages dont le rôle serait de contrôler les populations de bactéries marines et par voie de conséquence d'interférer sur les grands cycles biogéochimiques marins (cycle du carbone, du phosphore, du soufre, etc.) et de réguler les flux de matière et d'énergie dans les océans.
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[[Category:Connotation péjorative]]

Version actuelle datée du 26 janvier 2018 à 10:39

  • L'intérêt des virus ?

Si l'on se place au seul point de vue que les virus, en détruisant les cellules hôtes qu'ils infectent, provoquent des maladies graves ou des tumeurs, chez l'homme, les animaux qu'il élève ou les plantes qu'il cultive, les virus ne sont pas très intéressants...

Mais il est indéniable que les virus jouent un rôle fondamental (même s'il est encore trop mal connu) sur l'évolution des cellules vivantes. Beaucoup de génomes viraux s'intègrent pendant un certain temps au génome de la cellule hôte, quand ils sont plus tard excisés et emballés dans de nouvelles particules virales, ils peuvent emmener avec eux des gènes de la cellule hôte. Les virus peuvent donc transporter et incorporer ces gènes à d'autres individus, voire à d'autres espèces. Cette hypothèse est d'ailleurs vérifiée puisque de nombreux gènes viraux sont devenus des parties intégrantes des génomes de la plupart des espèces vivantes. Il est donc probable que les virus aient fourni les gènes de protéines et d'enzymes importantes aux cellules actuelles.

Pendant longtemps, on a pensé que les océans étaient largement dépourvus de virus. Cela tenait au fait qu'on ne savait pas les isoler. Depuis qu'on a découvert des techniques d'ultracentrifugation très performantes, on sait qu'il y aurait entre cent millions et un milliard de particules virales par millilitre d'eau de mer !

Ces virus sont probablement pour leur majorité des bactériophages dont le rôle serait de contrôler les populations de bactéries marines et par voie de conséquence d'interférer sur les grands cycles biogéochimiques marins (cycle du carbone, du phosphore, du soufre, etc.) et de réguler les flux de matière et d'énergie dans les océans.