Différences entre versions de « Biologie synthetique »
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Version du 10 avril 2018 à 21:07
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Traduction
Concept en Français (Français) biologie synthetique
/ Concept en Anglais synthetic biology
/ Concept en Arabe (Arabe)
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Justification
== Définition écrite =un peu dhistoire
Le rêve de synthétiser la vie est ancien. Il est mis en scène par Goethe à l’acte 2 du second Faust, lorsque Méphistophélès surprend Wagner au laboratoire, penché sur une cornue qui fume : « Que se passe-t-il ici ? » – « Chut ! Une œuvre merveilleuse est prête à s’accomplir : il se fabrique un homme ». [« Was gibt es denn ? – Es wird ein Mensch gemacht ! »] La première synthèse organique (de l’urée, à partir du cyanate d’ammonium) fut obtenue accidentellement par le chimiste allemand Friedrich Wöhler (1828). Marcelin Berthelot, dans son cours du Collège de France (1864), promeut la synthèse comme méthode de recherche en chimie organique, ouvrant la voie à une industrie chimique qui mettra sur le marché près d’un million de composés, dont la plupart n’existaient pas dans la nature. La première mention en français de la « biologie synthétique » apparaît sous la plume du chimiste Stéphane Leduc (1912). En 1965, Robert Burns Woodward reçoit un prix Nobel pour ses travaux sur la synthèse de molécules organiques complexes (quinine, cholestérol, cortisone, strychnine, réserpine, chlorophylle, céphalosporine, colchicine...). En 1970, le biologiste indien Har Gobind Khorana synthétise un gène codant pour un ARN de transfert. C’est le début de l’ingénierie génétique. En 1972, Paul Berg construit une molécule d’ADN hybride (recombinée). En 1973, Woodward et Eschenmoser synthétisent la vitamine B12. En 1984 le laboratoire de Steven Benner synthétise un gène codant pour une protéine. Le premier congrès mondial de biologie synthétique se tient à Boston, au MIT, en 2004. L’année suivante des chercheurs du Center for Disease Control d’Atlanta reconstruisent le virus grippal responsable de la pandémie de 1918 (grippe espagnole) afin d’identifier les facteurs associés à sa virulence. En 2008, le groupe de Craig Venter annonce la synthèse complète d’un génome bactérien (mycoplasma genitalium) et affiche son objectif de construire une « cellule minimale »
La biologie synthétique se différencie du génie génétique traditionnel par le fait que ce ne sont plus des gènes particuliers qui sont modifiés mais des groupes de gènes qui sont introduits dans les cellules. Le but de la biologie synthétique suit le principe d’un jeu de construction en visant à développer à l’ordinateur des systèmes biologiques puis à les construire du début à la fin. Ce nouveau domaine de recherche se situe donc entre la biologie et l’ingénierie.
La biologie synthétique se différencie du génie génétique traditionnel par le fait que ce ne sont plus des gènes particuliers qui sont modifiés mais des groupes de gènes qui sont introduits dans les cellules. Le but de la biologie synthétique suit le principe d’un jeu de construction en visant à développer à l’ordinateur des systèmes biologiques puis à les construire du début à la fin. Ce nouveau domaine de recherche se situe donc entre la biologie et l’ingénierie. La biologie synthétique, c’est à la fois l’ingénierie biologique, et l’étude de la vie par la voie de la synthèse. C’est un domaine pluridisciplinaire, où biologistes, chimistes, physiciens, informaticiens, conjuguent leurs créativités pour concevoir et construire des systèmes biologiques standardisés (bioblocks), reproductibles, doués de fonctions spécifiques (photosynthèse, phagocytose, reconnaissance d’un signal), éventuellement des organismes entiers.
La génétique) a été remplacé par une copie produite artificiellement. Les chercheurs ont ainsi montré qu’il est, en principe, possible de produire le génome d’une bactérie en laboratories.
- La biologie synthétique a pour but de concevoir et développer en laboratoire des systèmes biologiques tels qu’ils n’existent pas dans la nature ou à reconstruire, en les modifiant, des systèmes existants. A ces fins, elle vise à fabriquer des composants standardisés capables de s’assembler, selon un processus contrôlé, en systèmes standards aptes à remplir une fonction donnée. La biologie synthétique constitue un domaine des sciences de la vie qui recourt aux compétences de l’ingénierie pour construire à partir de matériaux biologiques, de manière ciblée et contrôlée, des systèmes générant des produits utiles à l’humanité.
Bien que, dans certains cas, la biologie synthétique soit proche du génie génétique, elle s’en distingue néanmoins en ce qu’elle va plus loin et joue à un niveau supérieur de complexité. Grâce à l’usage d’une plate-forme technologique qui inclut les acquis du génie génétique et un système informatique extrêmement performant, elle est capable de concevoir et élaborer des composants biologiques standards (biobriques). Elle les assemble en systèmes fonctionnels non existants dans la nature ou les utilise afin de développer de nouvelles voies métaboliques dans
la biologie de synth pourrait apporter des thérapies plus efficaces, des médicaments moins chers, de nouveaux matériaux facilement recyclables, des biocarburants, des bactéries capables de dégrader les substances toxiques de l'environnement. Elle permet de manufacturer des produits utiles à partir de ressources renouvelables - déchets agricoles ou domestiques - plutôt que fossiles - charbon, pétrole, g................................................................
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Bibliographie
Pour citer cette page: (synthetique)
ABROUGUI, M & al, 2018. Biologie synthetique. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Biologie_synthetique>, consulté le 21, novembre, 2024
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