Différences entre versions de « Minéralogie »

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depuis quelques décennies les minéralogistes en donnent la définition suivante : un minéral est un solide naturel, homogène, possédant une composition chimique définie et une structure atomique ordonnée. Il convient de développer cette définition.
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Solide : à l'exception du mercure natif, aucun liquide n'est considéré comme un minéral.
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Naturel : il est possible de reproduire artificiellement des minéraux : historiquement commencée avec les pierres précieuses artificielles, la synthèse des cristaux (quartz, diamant) est devenue une industrie importante ; mais ces produits résultant de l'activité humaine ne sont absolument pas des minéraux au sens vrai du terme.
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Homogène : un minéral est composé d'une seule phase solide et aucune méthode physique de séparation ne peut permettre d'en isoler des composés plus simples ; de nombreuses espèces minérales se sont révélées être des mélanges quand on a pu disposer de méthodes précises d'examen.
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Composition chimique définie : les exceptions à cette règle proviennent de l'existence de solutions solides permettant des variations de composition entre deux ou plusieurs termes extrêmes et de possibilités de remplacement d'un élément par un autre.
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Version du 1 mai 2018 à 12:32


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Définition écrite


  • La minéralogie descriptive étudie les minéraux des milieux naturels, constituants diversement associés dans les roches. Elle peut être considérée, tout en gardant son statut autonome et réglementé au niveau international, comme une discipline de base de la géologie, une science auxiliaire de la pétrologie, ou encore une branche de la planétologie ou une matière d'approfondissement en prolongation de la chimie minérale dans le sens étendu où les produits de la cristallisation artificielle, en laboratoire ou en four technique, sont admis.

Un minéral désigne en minéralogie un corps chimique minéral ou parfois organique, formé en principe naturellement, mais parfois par artifice . Un minéral donné est caractérisé par les éléments chimiques qu'il contient, assemblé ou réuni et décrit selon une composition précise donnée par une formule chimique ou à défaut selon des limites de compositions variables, et surtout une structure cristallineou à défaut une organisation amorphe ou à courtes distances, la première définie par son réseau de diverses liaisons et ses symétries remarquables, c'est-à-dire respectivement à l'échelle moléculaire par la nature des atomes qui le composent et leur agencement dans l'espace.

  • Historique:

Ce sont des minéraux – éléments natifs comme le cuivre, l'or – qui ont été les premiers métaux utilisés par l'homme. En particulier, le cuivre a ouvert l'ère des métaux avec l'âge du cuivre ou Chalcolithique (vers 6000 av. J.-C.).

Aristote divisa en deux classes le monde minéral : les métaux et les « fossiles » (roches et minéraux non métalliques). On trouve ensuite les travaux des naturalistes arabes, et en particulier d'Avicenne dont la classification des minéraux en quatre groupes – pierres et gemmes, minerais, combustibles, sels – se retrouvera jusqu'au XIXe siècle.

G. Agricola (1494-1555) peut être considéré comme le père de la minéralogie moderne ; il sut en effet tourner résolument le dos à l'alchimie et observer les minéraux dans leurs gisements, posant ainsi les fondements de la métallogénie et de la géologie minière. Il utilise dans ses œuvres (surtout De natura fossilium, 1546, et De re metallica, 1556) les propriétés immédiates des minéraux (couleur, éclat, dureté, densité, goût, odeur...) pour les décrire.

Au XVIIe siècle, N. Stenon (1669) montre la constance des angles des faces cristallines pour certaines espèces définies. De ce siècle date aussi l'optique cristalline avec E. Bartholin (double réfraction) et les célèbres travaux de C. Huygens.

La fin du XVIIIe siècle vit l'essor de la cristallographie. En 1783, Romé de l'Isle montre que les angles dièdres que font entre elles les faces d'un cristal sont constants pour tous les cristaux d'une même espèce. L'abbé R. J. Haüy, le père de la cristallographie, publia en 1784 son Essai d'une théorie sur la structure des cristaux, énonça la loi des troncatures rationnelles, découvrit les règles de symétrie, distingua les sept systèmes cristallins et la dérivation des formes secondaires.

Au début du XIXe siècle, l'aspect chimique de la minéralogie se développa considérablement en participant à l'essor de la chimie minérale.


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Définition graphique




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More-didaquest.png Minéralogie - Glossaire / (+)



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  • Étude des couches géologiques d'un terrain.
  • Exploitation d'un gisement et des mines.

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