Différences entre versions de « Paléontologie 1 »
Ligne 151 : | Ligne 151 : | ||
*.Généralement, les fossiles ne donnent pas d'indication des couleurs, et celles-ci ne peuvent être qu'imaginées à l'exemple des êtres vivants actuels occupant des milieux homologues et ayant une éthologie comparable. Il en est de même pour les sons : si, exceptionnellement, certains crânes d'hadrosaures dans les crêtes desquels on a insufflé de l'air, ont pu produire une gamme de sonorités, le rythme et l'harmonie en resteront à jamais inconnus : là encore, on les imagine d'après les sons produits par les animaux actuels apparentés (on devrait d'ailleurs représenter les dinosaures plutôt sifflant comme des oiseaux, que rugissant comme des lions ou meuglant comme des bovins). Les reconstitutions (ou « reconstructions ») paléontologiques sont donc par définition, et l'on doit en avertir les publics, en partie conjecturelles, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre ou la glace, l'organisme est dégradé notamment au niveau chromatique ; il s'agit par la force des faits, de vues d'artiste, mais des vues qui, pour rester dans les limites de ce qui est admis par les chercheurs au moment où elles sont réalisées, doivent obligatoirement s'inspirer d'autres images déjà scientifiquement validées dans les publications spécialisées. Si l'on ne comprend pas ce processus de « conjecture restitutive », on ne peut que considérer comme « inexactes » ou « violant quelque copyright » la totalité des vues d'artiste, d'images de synthèse, de reconstitutions en volume existantes7, et l'on amputera la paléontologie de toute son iconographie « grand public » y compris les œuvres de maîtres comme Mauricio Antón, Alain Bénéteau, Dimitri Bogdanov, Zdeněk Burian, Heinrich Harder, Charles R. Knight ou Édouard Riou, seules échappant à ce « grand ménage » les illustrations strictement scientifiques des articles spécialisés. | *.Généralement, les fossiles ne donnent pas d'indication des couleurs, et celles-ci ne peuvent être qu'imaginées à l'exemple des êtres vivants actuels occupant des milieux homologues et ayant une éthologie comparable. Il en est de même pour les sons : si, exceptionnellement, certains crânes d'hadrosaures dans les crêtes desquels on a insufflé de l'air, ont pu produire une gamme de sonorités, le rythme et l'harmonie en resteront à jamais inconnus : là encore, on les imagine d'après les sons produits par les animaux actuels apparentés (on devrait d'ailleurs représenter les dinosaures plutôt sifflant comme des oiseaux, que rugissant comme des lions ou meuglant comme des bovins). Les reconstitutions (ou « reconstructions ») paléontologiques sont donc par définition, et l'on doit en avertir les publics, en partie conjecturelles, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre ou la glace, l'organisme est dégradé notamment au niveau chromatique ; il s'agit par la force des faits, de vues d'artiste, mais des vues qui, pour rester dans les limites de ce qui est admis par les chercheurs au moment où elles sont réalisées, doivent obligatoirement s'inspirer d'autres images déjà scientifiquement validées dans les publications spécialisées. Si l'on ne comprend pas ce processus de « conjecture restitutive », on ne peut que considérer comme « inexactes » ou « violant quelque copyright » la totalité des vues d'artiste, d'images de synthèse, de reconstitutions en volume existantes7, et l'on amputera la paléontologie de toute son iconographie « grand public » y compris les œuvres de maîtres comme Mauricio Antón, Alain Bénéteau, Dimitri Bogdanov, Zdeněk Burian, Heinrich Harder, Charles R. Knight ou Édouard Riou, seules échappant à ce « grand ménage » les illustrations strictement scientifiques des articles spécialisés. | ||
+ | *Le matériel sédimentaire est prélevé par sondage ou carottage dans des zones | ||
+ | humides (lacs, tourbières, sédiments marins…), caractérisées par l’accumulation | ||
+ | d’archives sédimentaires stratifiées et par des conditions anoxiques défavorables | ||
+ | à l’activité des organismes décomposeurs. Les sédiments sont conservés en | ||
+ | chambre froide, puis traités chimiquement pour éliminer le matériel non pollinique | ||
+ | : la cellulose (acide sulfurique, H2SO4), les carbonates (acide chlorhydrique, | ||
+ | HCl) et la silice (acide fluorhydrique, HF ou flottaison sur liqueur dense). Le | ||
+ | culot obtenu, qui contient les grains de pollen ainsi que des microrestes divers | ||
+ | (micro-algues, spores de champignons, rhizopodes, débris ligneux, stomates…), | ||
+ | est monté entre lame et lamelle dans de la glycérine pour être observé sous | ||
+ | microscope optique. Les grains sont identifiés et dénombrés pour construire un | ||
+ | diagramme pollinique. L’identification est le plus souvent limitée à la famille ou au | ||
+ | genre, et le transport anémophile du pollen sur de longues distances induit le plus | ||
+ | généralement une vision régionale de la végétation. | ||
+ | |||
}}<!--************** Fin Fiche Didactique Explicitations ******************* --> | }}<!--************** Fin Fiche Didactique Explicitations ******************* --> | ||
Version du 18 mai 2018 à 22:37
Votre Publicité sur le Réseau |
Traduction
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Justification
Définition écrite
- La paléontologie est donc la science qui étudie les formes de vie du passé. Elle
s’intéresse à toute forme de trace laissée par un organisme vivant, fossilisé dans la roche. Les formes de fossiles les plus communes sont les restes de l’organisme, tels que le squelette d’un vertébré ou la coquille d’un mollusque.
- La paléontologie a pour vocation l’étude des restes et empreintes d’organismes et de
leurs activités préservés de façon naturelle au sein des sédiments (§ 2.1). La présence de restes de coquilles (marine notamment) au sein des roches est mentionnée dès l’Antiquité. Très rapidement, ces restes sont dits « pétrifiés », ce qui sous-entend qu’une distinction très nette est alors faite entre leur origine et celle du monde minéral. Dès lors, les premières hypothèses sur l’incorporation de ces restes d’organismes dans les roches et leur incidence sur la compréhension des mécanismes qui régissent le sous-sol terrestre sont avancées
- La paléontologie est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres vivants du passé et les implications évolutives ressortant de l'étude de ces restes.On distingue trois principales formes de paléontologie :
- La paléontologie systématique : son objectif premier est l'étude des phylogénies sur la base de l'observation scientifique des fossiles
- La paléontologie générale ou fondamentale : son objectif premier est de comprendre les problèmes généraux que la démarche systématique permet de découvrir : relations entre les êtres vivants disparus ou actuels, leurs évolutions, et, à plus large échelle, l'évolution des êtres vivants, des milieux et des climats au cours des temps géologiques .
- La paléohistologie1 est l'étude fine des tissus fossilisés, avec une vaste palette d'objectifs et d'applications, allant de la reconstitution approfondie (exemple : coloration du plumage d'Archéopteryx) à la paléontologie du développement2, notamment avec l'appui de la phylogénétique moléculaire et assimilés (exemple : comparaison du collagène de Tyrannosaurus rex avec celui des oiseaux actuels3).
....................................................................... ....................................................................... .......................................................................
....................................................................... ....................................................................... |
Paléontologie 1 - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
Paléontologie 1 - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
L'observation des caractères prévalant aujourd'hui pour tirer des conclusions sur les mondes d'hier est souvent utilisée : c'est le principe de l'actualisme. Avec de nombreuses études de ce genre, on a pu établir une échelle des temps géologiques. Cette échelle est découpée en morceaux de différentes longueurs définis par les organismes présents, des événements climatiques, etc. : ères, périodes, époques, étages. L'étude de fossiles « humains » (genres Homo et apparentés) utilise les mêmes méthodes que celle de la paléozoologie. Elle n'en constitue pas moins une science distincte, la paléoanthropologie, dont l'objet est l'étude de l'évolution de l'Homme ; ses spécialistes effectuant une synthèse des connaissances provenant d'autres disciplines comme l'anthropologie et l'archéologie.
humides (lacs, tourbières, sédiments marins…), caractérisées par l’accumulation d’archives sédimentaires stratifiées et par des conditions anoxiques défavorables à l’activité des organismes décomposeurs. Les sédiments sont conservés en chambre froide, puis traités chimiquement pour éliminer le matériel non pollinique
HCl) et la silice (acide fluorhydrique, HF ou flottaison sur liqueur dense). Le culot obtenu, qui contient les grains de pollen ainsi que des microrestes divers (micro-algues, spores de champignons, rhizopodes, débris ligneux, stomates…), est monté entre lame et lamelle dans de la glycérine pour être observé sous microscope optique. Les grains sont identifiés et dénombrés pour construire un diagramme pollinique. L’identification est le plus souvent limitée à la famille ou au genre, et le transport anémophile du pollen sur de longues distances induit le plus généralement une vision régionale de la végétation. |
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre ....... et ........
- Confusion entre ....... et ........
- Erreur fréquente: ....................
Questions possibles
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
Aides et astuces
Education: Autres liens, sites ou portails
Bibliographie
Pour citer cette page: (1)
ABROUGUI, M & al, 2018. Paléontologie 1. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Pal%C3%A9ontologie_1>, consulté le 25, novembre, 2024
- ..................
- ..................
- ..................
- ..................
- Sponsors Education
- Stratigraphie (Concepts)
- Archéologie (Concepts)
- La biostratigraphie (Concepts)
- La paléoclimatologie (Concepts)
- Géomorphologie (Concepts)
- Petrologie (Concepts)
- La paléogéographie (Concepts)
- La paléoécologie (Concepts)
- La reconstitution paléoenvironnementale (Concepts)
- La taphonomie (Concepts)
- Paléontologie des vertébrés
- Paléontologie des invertébrés
- Micropaléontologie
- Paléobotanique
- Paléoichnologie
- La biostratigraphie
- La paléoclimatologie
- La paléogéographie
- La paléoécologie
- La taphonomie
- Concepts
- Paléontologie 1
- Paléontologie 1 (Concepts)
- Fiche conceptuelle didactique