Différences entre versions de « Gestion de l'eau »

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*'''L’infiltration :''' mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
 
*'''L’infiltration :''' mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
 
*'''La percolation :''' mouvement de l’eau en profondeur dans les sols faisant suite à l’infiltration.
 
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L'eau de la planète est présente naturellement sous diverses formes dans l'atmosphère, sur et sous la surface de la Terre, et dans les océans.
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L'eau douce ne constitue que 2,5% de l'eau de la planète et se présente essentiellement sous forme gelée dans les glaciers et les calottes glaciaires. Le reste de l’eau douce est principalement stockée dans les nappes phréatiques et seule une petite partie se trouve en surface et dans l’atmosphère.
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Examiner la façon dont l'eau voyage au cours de son cycle nous permet de mieux comprendre ses interactions avec l'environnement et de mieux évaluer la quantité disponible pour la consommation de l’homme.
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'''*Les précipitations :'''tels que pluie, neige, rosée, etc. Elles jouent un rôle clé dans le renouvellement des ressources en eau et dans les conditions climatiques et la biodiversité locales. En fonction des conditions locales, les précipitations peuvent alimenter les rivières et les lacs, reconstituer les nappes phréatiques ou retourner dans l'atmosphère par évaporation.
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'''*Les glaciers :'''stockent l'eau sous forme de neige et de glace et alimentent les cours d’eau locaux de quantités d'eau qui varient en fonction des saisons. Cependant, beaucoup s’amenuisent à l’heure actuelle en raison du réchauffement climatique.
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'''*Les bassins fluviaux :''' constituent une « unité naturelle » très utile pour la gestion des ressources en eau et nombre d'entre eux s’étendent sur plus d'un pays. Le bassin fluvial de l'Amazone et celui du Congo-Zaïre comptent parmi les plus grands. Le débit des fleuves peut fortement varier d'une saison et d'une région climatique à l'autre. Comme les lacs contiennent de grandes quantités d'eau, ils peuvent atténuer les différences saisonnières dans le débit des rivières et des ruisseaux.
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'''*Les zones humides :''' notamment les marécages, tourbières, marais et lagunes - recouvrent 6% de la surface émergée de la Terre et jouent un rôle clé dans les écosystèmes locaux et les ressources en eau. Beaucoup de ces zones humides ont été détruites, mais celles qui subsistent aujourd’hui peuvent encore jouer un rôle important dans la prévention des inondations et le maintien du débit des rivières.
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*La quasi-totalité de l'eau douce non gelée se trouve sous la surface terrestre et constitue-les nappes phréatiques. Généralement de très bonne qualité, l’eau des nappes phréatiques est principalement extraite pour fournir de l'eau potable ou pour arroser les cultures dans les zones arides. On considère que les ressources sont renouvelables à partir du moment où la nappe phréatique n’est pas vidée plus rapidement que la nature ne lui permet de se reconstituer.
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Toutefois, dans de nombreuses régions sèches, les nappes phréatiques ne se renouvellent pas, ou alors très lentement.
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Version du 5 décembre 2020 à 07:50


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1) Le cycle hydrologique:

Le cycle de l'eau

La notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que les mécanismes régissant le cycle hydrologique surviennent conjointement. Le cycle hydrologique n'a donc ni commencement, ni fin. Les éléments qui composent le cycle de l’eau sont respectivement :

  • Les précipitations : eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, sous forme liquide (bruine, pluie, averse) et / ou solide (neige, grésil, grêle) ainsi que les précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée blanche, givre, ...).
  • L’évaporation : passage de la phase liquide à la phase vapeur, il s'agit de l'évaporation physique.
  • L’évapotranspiration : englobe les processus d’évaporation et de transpiration de la végétation
  • L’interception : processus selon lequel la pluie (ou dans certains cas la neige) est retenue par la végétation, puis redistribuée en une partie qui parvient au sol et une autre qui s'évapore.
  • Le ruissellement ou écoulement de surface : mouvement de l’eau sur ou dans les premiers horizons du sol (écoulement de subsurface), consécutif à une précipitation.
  • Le stockage dans les dépressions : processus au cours duquel l’eau est retenue dans les creux et les dépressions du sol pendant une averse.
  • L’infiltration : mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
  • La percolation : mouvement de l’eau en profondeur dans les sols faisant suite à l’infiltration.

2)Les formes de l’eau disponible sur Terre : L'eau de la planète est présente naturellement sous diverses formes dans l'atmosphère, sur et sous la surface de la Terre, et dans les océans. L'eau douce ne constitue que 2,5% de l'eau de la planète et se présente essentiellement sous forme gelée dans les glaciers et les calottes glaciaires. Le reste de l’eau douce est principalement stockée dans les nappes phréatiques et seule une petite partie se trouve en surface et dans l’atmosphère. Examiner la façon dont l'eau voyage au cours de son cycle nous permet de mieux comprendre ses interactions avec l'environnement et de mieux évaluer la quantité disponible pour la consommation de l’homme. *Les précipitations :tels que pluie, neige, rosée, etc. Elles jouent un rôle clé dans le renouvellement des ressources en eau et dans les conditions climatiques et la biodiversité locales. En fonction des conditions locales, les précipitations peuvent alimenter les rivières et les lacs, reconstituer les nappes phréatiques ou retourner dans l'atmosphère par évaporation. *Les glaciers :stockent l'eau sous forme de neige et de glace et alimentent les cours d’eau locaux de quantités d'eau qui varient en fonction des saisons. Cependant, beaucoup s’amenuisent à l’heure actuelle en raison du réchauffement climatique. *Les bassins fluviaux : constituent une « unité naturelle » très utile pour la gestion des ressources en eau et nombre d'entre eux s’étendent sur plus d'un pays. Le bassin fluvial de l'Amazone et celui du Congo-Zaïre comptent parmi les plus grands. Le débit des fleuves peut fortement varier d'une saison et d'une région climatique à l'autre. Comme les lacs contiennent de grandes quantités d'eau, ils peuvent atténuer les différences saisonnières dans le débit des rivières et des ruisseaux. *Les zones humides : notamment les marécages, tourbières, marais et lagunes - recouvrent 6% de la surface émergée de la Terre et jouent un rôle clé dans les écosystèmes locaux et les ressources en eau. Beaucoup de ces zones humides ont été détruites, mais celles qui subsistent aujourd’hui peuvent encore jouer un rôle important dans la prévention des inondations et le maintien du débit des rivières.

  • La quasi-totalité de l'eau douce non gelée se trouve sous la surface terrestre et constitue-les nappes phréatiques. Généralement de très bonne qualité, l’eau des nappes phréatiques est principalement extraite pour fournir de l'eau potable ou pour arroser les cultures dans les zones arides. On considère que les ressources sont renouvelables à partir du moment où la nappe phréatique n’est pas vidée plus rapidement que la nature ne lui permet de se reconstituer.

Toutefois, dans de nombreuses régions sèches, les nappes phréatiques ne se renouvellent pas, ou alors très lentement.



Disponibilité en eau douce, par Philippe Rekacewicz



2) Disponibilités d'eau douce dans le monde:


  • Quelques données mondiales sur les disponibilités en eau douce, d'après un rapport de la FAO "La situation mondiale de l'Alimentation et de l'Agriculture".
  • Chaque jour, le cycle hydrologique renouvelle les ressources mondiales en eau douce par évaporation et précipitation.
  • Les précipitations annuelles moyennes que reçoivent les terres émergées s'élèvent à 110.000 km3, mais environ 70.000 km3 de cette eau s'évapore avant de revenir à la mer. Les 40.000 restants sont potentiellement disponibles pour l'utilisation humaine (usages domestiques, agricole ou industriel).
  • La consommation mondiale d'eau douce s'élève actuellement à environ 4.000 km3, soit 10 % seulement des disponibilités renouvelables annuelles.
  • Ces chiffres pourraient donner à croire que l'eau est largement disponible pour l'utilisation humaine, mais la situation est beaucoup plus complexe : les 40.000 km3 d'eau disponible sont très inégalement répartis, et s'écoulent pour les deux tiers sous forme de crues violentes. Restent environ 14.000 km3 de disponibilités relativement stables.
  • Les précipitations, les prélèvements et les disponibilités en eau varient fortement d'une région à l'autre du monde.

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