Différences entre versions de « Gestion de l'eau »

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 101 : Ligne 101 :
 
<youtube width="220" height="220">6jOH_5PFr5Y</youtube>
 
<youtube width="220" height="220">6jOH_5PFr5Y</youtube>
 
<youtube width="220" height="220">SVz-cztVQXE</youtube>
 
<youtube width="220" height="220">SVz-cztVQXE</youtube>
 
+
<youtube width="220" height="220">pGfwOC9iyrc</youtube>
 
 
 
}}<!-- ************************* Fin modifications pour les Médias *******************************************************-->
 
}}<!-- ************************* Fin modifications pour les Médias *******************************************************-->
  

Version du 5 décembre 2020 à 08:11


Autres Fiches Conceptuelles
Posez une Question


(+)

Target Icon.pngVotre Publicité sur le Réseau Target Icon.png

Puce-didaquest.png Traduction


More-didaquest.png Traductions


Puce-didaquest.png Définition

Domaine, Discipline, Thématique


More-didaquest.png Justification


Définition écrite



More-didaquest.png Gestion de l'eau - Historique (+)


Définition graphique




Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


More-didaquest.png Gestion de l'eau - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

1) Le cycle hydrologique: La notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que les mécanismes régissant le cycle hydrologique surviennent conjointement. Le cycle hydrologique n'a donc ni commencement, ni fin.

Le cycle de l'eau

Les éléments qui composent le cycle de l’eau sont respectivement :

  • Les précipitations : eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, sous forme liquide (bruine, pluie, averse) et / ou solide (neige, grésil, grêle) ainsi que les précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée blanche, givre, ...).
  • L’évaporation : passage de la phase liquide à la phase vapeur, il s'agit de l'évaporation physique.
  • L’évapotranspiration : englobe les processus d’évaporation et de transpiration de la végétation
  • L’interception : processus selon lequel la pluie (ou dans certains cas la neige) est retenue par la végétation, puis redistribuée en une partie qui parvient au sol et une autre qui s'évapore.
  • Le ruissellement ou écoulement de surface : mouvement de l’eau sur ou dans les premiers horizons du sol (écoulement de subsurface), consécutif à une précipitation.
  • Le stockage dans les dépressions : processus au cours duquel l’eau est retenue dans les creux et les dépressions du sol pendant une averse.
  • L’infiltration : mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
  • La percolation : mouvement de l’eau en profondeur dans les sols faisant suite à l’infiltration.



2) Les formes de l’eau disponible sur Terre :

L'eau de la planète est présente naturellement sous diverses formes dans l'atmosphère, sur et sous la surface de la Terre, et dans les océans.
L'eau douce ne constitue que 2,5% de l'eau de la planète et se présente essentiellement sous forme gelée dans les glaciers et les calottes glaciaires. Le reste de l’eau douce est principalement stockée dans les nappes phréatiques et seule une petite partie se trouve en surface et dans l’atmosphère.
Examiner la façon dont l'eau voyage au cours de son cycle nous permet de mieux comprendre ses interactions avec l'environnement et de mieux évaluer la quantité disponible pour la consommation de l’homme.
  • Les précipitations :tels que pluie, neige, rosée, etc. Elles jouent un rôle clé dans le renouvellement des ressources en eau et dans les conditions climatiques et la biodiversité locales. En fonction des conditions locales, les précipitations peuvent alimenter les rivières et les lacs, reconstituer les nappes phréatiques ou retourner dans l'atmosphère par évaporation.
  • Les glaciers :stockent l'eau sous forme de neige et de glace et alimentent les cours d’eau locaux de quantités d'eau qui varient en fonction des saisons. Cependant, beaucoup s’amenuisent à l’heure actuelle en raison du réchauffement climatique.
  • Les bassins fluviaux : constituent une « unité naturelle » très utile pour la gestion des ressources en eau et nombre d'entre eux s’étendent sur plus d'un pays. Le bassin fluvial de l'Amazone et celui du Congo-Zaïre comptent parmi les plus grands. Le débit des fleuves peut fortement varier d'une saison et d'une région climatique à l'autre. Comme les lacs contiennent de grandes quantités d'eau, ils peuvent atténuer les différences saisonnières dans le débit des rivières et des ruisseaux.
  • Les zones humides : notamment les marécages, tourbières, marais et lagunes - recouvrent 6% de la surface émergée de la Terre et jouent un rôle clé dans les écosystèmes locaux et les ressources en eau. Beaucoup de ces zones humides ont été détruites, mais celles qui subsistent aujourd’hui peuvent encore jouer un rôle important dans la prévention des inondations et le maintien du débit des rivières.
  • La quasi-totalité de l'eau douce non gelée se trouve sous la surface terrestre et constitue-les nappes phréatiques. Généralement de très bonne qualité, l’eau des nappes phréatiques est principalement extraite pour fournir de l'eau potable ou pour arroser les cultures dans les zones arides. On considère que les ressources sont renouvelables à partir du moment où la nappe phréatique n’est pas vidée plus rapidement que la nature ne lui permet de se reconstituer.
Toutefois, dans de nombreuses régions sèches, les nappes phréatiques ne se renouvellent pas, ou alors très lentement.

3) Disponibilités d'eau douce dans le monde:

Disponibilité en eau douce, par Philippe Rekacewicz
  • La masse d’eau totale de l’hydrosphère ne varie pas au cours des années. L’eau change d’état au cours de son cycle mais sa quantité globale reste inchangée depuis 3 milliards d’années, date de son apparition sur Terre. C’est l’énergie solaire qui est le moteur du cycle de l’eau en entraînant ses changements d’état (Maurel, 2006).
  • La quantité d’eau sur Terre est gigantesque : environ 1,4 milliards de km3, d’après les estimations de Shiklomanov et Rodda, 2003 (cité dans UNESCO, 2006). Cependant, 97,5 % de cette quantité se trouve sous forme d’eau salée et 2.5 % sous forme d’eau douce, soit environ 35 millions de km3.
  • 69,5 % de l’eau douce se présente sous forme de glace et de neige permanente, 30,1 % sous forme d’eau souterraine, 0,27 % sous forme d’eau dans les lacs et rivières, 0,13 % sous une autre forme (atmosphère, humidité dans le sol, marais, etc.).
  • Chaque année, 577 000 km3 d’eau se renouvellent sur Terre : c’est l’eau qui s’évapore de la surface de l’océan (502 800 km3) et des continents (74 200 km3). Cette quantité d’eau retombe lors des précipitations (458 000 km3 sur l’océan et 119 000 km3 sur les continents). La différence entre les précipitations et l’évaporation sur les continents (119 000 – 74 200 = 44 800 km3/an) représente l’écoulement total des rivières de la Terre (42 600 km3/an) et un écoulement direct des eaux souterraines vers l’océan (2 200 km3/an) (Shiklomanov, 1999).
  • La notion de « ressource en eau » (ou « ressource en eau renouvelable », ou « ressource en eau disponible ») désigne les eaux liquides en écoulement, entrant dans le cycle annuel, accessibles aux usages humains. On parle alors « d’eau bleue ». Elle néglige l’eau de pluie utilisée directement par l’agriculture non irriguée, qui fait partie de ce qu’on appelle « l’eau verte », utilisée par l’ensemble des écosystèmes naturels (d’après Marsily, 2006).
  • Il faut noter que l’eau verte produit 60 % de la nourriture mondiale (Cosgrove, 2000, Chap. 2, p.6 ; WCD, 2000, p. 49), mais que seule l’eau bleue mobilise de l’énergie.
  • Les ressources en eau se constituent à partir des 45 000 km3/an d’eau douce qui s’écoulent sur Terre, mais on estime que seulement 10 000 à 12 000 km3/an sont utilisables. En effet, une partie de l’eau s’écoule en des lieux inhabités, une partie s’écoule trop vite pour être stockée et une certaine quantité d’eau doit continuer à s’écouler au sein des écosystèmes naturels et des nappes souterraines, pour ne pas mettre en danger les équilibres et dynamiques naturels.
  • Remarquons toutefois que de grandes quantités d’eau douce ne sont pas comptabilisées dans les ressources en eau, car elles n’entrent pas dans le cycle annuel de l’eau : les glaces représentent 24 millions de km3 d’eau, les nappes souterraines 10 millions de km3 et les lacs 90 000 km3 (Marsily, 2006).

(+)


Puce-didaquest.png Erreurs ou confusions éventuelles



Puce-didaquest.png Questions possibles



Puce-didaquest.png Liaisons enseignements et programmes

Idées ou Réflexions liées à son enseignement



Aides et astuces



Education: Autres liens, sites ou portails




Puce-didaquest.png Bibliographie