Différences entre versions de « Grottes et paysages souterrains »

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*Il a été répertorié 48 espèces différentes d'animaux des cavernes.La plupart ne sont que des hôtes des cavernes. Les plus connues sont les chauve-souris, qui se trouvent dans les grottes pour dormir et hiverner.
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Les animaux se divisent en trois groupes selon leur mode de vie, les «vrais habitants des cavernes» (Troglobiontes), les «animaux appréciant les cavernes» (Troglophiles), «les animaux étrangers aux cavernes» (Trogloxenes).
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Seules cinq des espèces découvertes sont des «vrais habitants des cavernes», les autres sont des «animaux appréciant les cavernes»
 
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*Les chauves-souris sont des mammifères. Ce sont en effet les seuls mammifères volants grâce à la transformation de leurs membres antérieurs en ailes. Contrairement à certaines croyances, les chauves-souris ont une assez bonne vue mais, tout comme la nôtre d'ailleurs, elle est mal adaptée pour voir la nuit. Ces animaux utilisent l'écholocalisation. Les chauves-souris ont une remarquable longévité par rapport aux autres petits mammifères, elle est d'environ 5 ans pour une pipistrelle mais peut atteindre 20 à 30 ans (voire 40 ans) pour d'autres espèces.
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*Mammifères: Les chauves-souris: sont des mammifères. Ce sont en effet les seuls mammifères volants grâce à la transformation de leurs membres antérieurs en ailes. Contrairement à certaines croyances, les chauves-souris ont une assez bonne vue mais, tout comme la nôtre d'ailleurs, elle est mal adaptée pour voir la nuit. Ces animaux utilisent l'écholocalisation. Les chauves-souris ont une remarquable longévité par rapport aux autres petits mammifères, elle est d'environ 5 ans pour une pipistrelle mais peut atteindre 20 à 30 ans (voire 40 ans) pour d'autres espèces.
 
*Les niphargus:Le Rubicon qui traverse la grotte de Remouchamps héberge des crustacés cavernicoles, dont le type le plus caractéristique est le niphargus. Cette crevette aveugle, d'un blanc translucide, mesure de 1 cm à 3,5 cm. Elle se nourrit d'argile, de proie vivantes ou mortes et de débris végétaux.
 
*Les niphargus:Le Rubicon qui traverse la grotte de Remouchamps héberge des crustacés cavernicoles, dont le type le plus caractéristique est le niphargus. Cette crevette aveugle, d'un blanc translucide, mesure de 1 cm à 3,5 cm. Elle se nourrit d'argile, de proie vivantes ou mortes et de débris végétaux.
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*les insectes: Les criquets, uropyges et scutigères habituels ont été observés en différents endroits de la cavité. Les criquets sont les proies à la base de la chaîne alimentaire. Les uropyges (pseudo-scorpions) sont des prédateurs qui semblent se rassembler dans les galeries les plus chaudes, ascendantes et fermées, sans courant d‘air. Nous sommes de plus en plus persuadés qu’ils sont d’excellents indicateurs de culs de sacs. Lorsqu’ils se sentent menacés, ils projettent un brouillard d’un mélange composé essentiellement d’acide acétique (l’acide du vinaigre) et d’acide octanoïque (caprylique), à la fois odorant et agressif pour les muqueuses et les yeux. Malgré leur aspect peu engageant, ils sont inoffensifs, opinion qui n’est certainement pas partagées par les criquets qui leur servent de nourriture. Les scutigères sont des prédateurs particulièrement véloces, et impressionnants puisque leur taille peut atteindre une quinzaine de centimètres. Venimeux, leur morsure est probablement sans danger pour l’homme, mais nous n’avons pas jugé utile de faire le test.
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*Crustacés
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*Amphibiens
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*Poissons
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*Reptiles
  
 
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Flore souterraine  
 
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*Les structures de la grotte sont divisées en trois zones en fonction de la quantité de lumière solaire s'étendant dans chacune d'elles. La quantité de lumière solaire dans la zone d'entrée n'est pas atténuée par le surplomb de l'entrée de la grotte, ce qui signifie que les plantes et la faune locales abondent. La zone sombre à l'arrière de la grotte ne reçoit aucune lumière solaire et aucune plante ne peut y survivre. La zone crépusculaire accueille de faibles niveaux de lumière dans lesquels les mousses, les fougères et d’autres espèces de plantes spécialisées peuvent prospérer.
 
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*'''Les mousses:''' Les mousses constituent une famille de 12 000 espèces et, d’un point de vue taxonomique, elles sont étroitement liées à l’hépatique. Mais là où l'hépatique n'a qu'une seule structure ressemblant à un pied, appelée rhizoïde pour l'ancrer à la surface, la mousse en possède beaucoup. La mousse manque de graines, de vraies feuilles ou de fleurs, et se contente de longues protubérances molles et spongieuses contenant de petites quantités de chlorophylle pour effectuer la photosynthèse. Ils manquent également de cuticules, le revêtement de la feuille cireuse qui les protège de la déshydratation.Pour cette raison, ils ne poussent que dans les zones de forte humidité et de faible ensoleillement. La plupart des espèces de mousse n'ont pas de noms communs car elles semblent similaires sauf lors de la dissection, mais les noms propres de certaines espèces trouvées dans les grottes sont Orthotrichum truncato-dentatum, Pleurozium schreberi, Ozobryum ogalalense, Sphagnum russowii et Andreaea kilimandscharica.
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*'''Les fougères:'''Les fougères englobent un groupe de 12 000 espèces de vraies plantes. Ils ont des systèmes vasculaires, mais n'ont pas la capacité de se reproduire par le biais de graines. Au lieu de cela, ils utilisent les spores dans un processus complexe de deux générations dans lequel les générations alternatives se trouvent soit dans la phase sporophytique diploïde, soit dans la phase gamétophytique haploïde. En raison de l'utilisation de spores, les environnements humides ont tendance à mieux accueillir des fougères. Toutes les fougères sont des feuilles photosynthétiques, ressemblant à des frondes, qui poussent à la fin, façonnées en un rouleau serré appelé crozier, se déroulant lentement et se développant. Les frondes sont riches en protéines et autres nutriments, ce qui est vital pour la vie des invertébrés et des mammifères mineurs dans les environnements de grottes. Selon le climat et le pH du sol environnant, les fougères troglodytes sont les suivantes: fougère fougère (Pteris cretica), fougère à nid d’oiseau (Asplenium nidus), spleenwort ébène (Aplenium platyneuron) et prêle des prés (Equisetum fluviatile).
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*'''Les hépatiques:'''Il existe environ 8 000 espèces d'hépatiques, toutes considérées comme des bryophytes, avec les mousses et les hornwort. Les hépatiques sont parmi les plus anciennes plantes terrestres connues, ayant fait la transition des algues aquatiques à l’époque du Dévonien il ya près de 4 millions d’années. Chaque hépatique est à peine plus d’une série de rubans verts ramifiés, car la distinction entre racine, tige et feuilles est négligeable. Ils manquent de tissu conjonctif, de systèmes vasculaires ou de stomates qui leur permettraient de ne plus perdre d'humidité dans l'environnement. En tant que telles, les hépatiques ne peuvent survivre que dans des environnements extrêmement humides, humides et faiblement éclairés, ce qui en fait des habitants des cavernes idéaux.
  
  
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Les grottes pouvaient également être utilisées comme bains : au Palais Te, le Casino della Grotta comporte une loggetta (petite loggia) et une suite de pièces entourant une grotte. Les convives pouvaient s'y changer, avant d'aller se baigner sous la petite cascade tombant sur un sol de galets et de coquillages maçonnés à même le sol et les parois.
 
Les grottes pouvaient également être utilisées comme bains : au Palais Te, le Casino della Grotta comporte une loggetta (petite loggia) et une suite de pièces entourant une grotte. Les convives pouvaient s'y changer, avant d'aller se baigner sous la petite cascade tombant sur un sol de galets et de coquillages maçonnés à même le sol et les parois.
 
Les grottes artificielles étaient des lieux de recueillement privilégiés ; elles ont servi de chapelles ou, comme à la Villa Farnèse de Caprarola, de petit théâtre au décor grotesque. Elles étaient souvent associées à des fontaines en cascade dans les jardins de la Renaissance.
 
Les grottes artificielles étaient des lieux de recueillement privilégiés ; elles ont servi de chapelles ou, comme à la Villa Farnèse de Caprarola, de petit théâtre au décor grotesque. Elles étaient souvent associées à des fontaines en cascade dans les jardins de la Renaissance.
La grotte des Pins, construite vers 1543 sous la conduite de Sebastiano Serlio ou de Primatice au château de Fontainebleau, est l’une des premières grottes artificielles de France. La grotte ou salle des rocailles de la Bastie d’Urfé, qui existe toujours, fut bâtie vers 1550. Le château de Meudon eut son « palais de la Grotte » conçu par Primatice à partir de 1559, à la voûte peinte et ornée de rocailles. On en possède des descriptions et représentations. Catherine de Médicis fit créer au moins deux grottes, l’une par Philibert Delorme, en 1557-1558, pour le château de Montceaux ; l’autre, édifiée à partir de 1566, dans le jardin des Tuileries, par Bernard Palissy, fut célèbre en son temps. Palissy a laissé une description très précise de son projet (« …je feray plusieurs bosses à mon rocher, le long dudit fossé, sur lesquelles bosses je mettray plusieurs grenouilles, tortues, chancres, escreuisses, et un grand nombre de coquilles de toutes especes, à fin de mieux imiter les rochers.»10). Il y a aussi des grottes dans les jardins d’André Le Nôtre à Versailles. La grotte du château des Gondi à Noisy-le-Roi (bâtie à partir de 1582) nous est connue notamment par une gravure de Jean Marot (1654). Elle était ornée de « congélations » (stalagmites ou stalactites) et de coquillages. Construite à la fin du xviie siècle, la grotte de la nymphée de Viry-Chatillon, au décor de rocailles et coquillages, est toujours visitable (21, rue Maurice-Sabatier ).
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La grotte des Pins, construite vers 1543 sous la conduite de Sebastiano Serlio ou de Primatice au château de Fontainebleau, est l’une des premières grottes artificielles de France. La grotte ou salle des rocailles de la Bastie d’Urfé, qui existe toujours, fut bâtie vers 1550. Le château de Meudon eut son « palais de la Grotte » conçu par Primatice à partir de 1559, à la voûte peinte et ornée de rocailles. On en possède des descriptions et représentations. Catherine de Médicis fit créer au moins deux grottes, l’une par Philibert Delorme, en 1557-1558, pour le château de Montceaux ; l’autre, édifiée à partir de 1566, dans le jardin des Tuileries, par Bernard Palissy, fut célèbre en son temps. Palissy a laissé une description très précise de son projet (« …je feray plusieurs bosses à mon rocher, le long dudit fossé, sur lesquelles bosses je mettray plusieurs grenouilles, tortues, chancres, escreuisses, et un grand nombre de coquilles de toutes especes, à fin de mieux imiter les rochers.). Il y a aussi des grottes dans les jardins d’André Le Nôtre à Versailles. La grotte du château des Gondi à Noisy-le-Roi (bâtie à partir de 1582) nous est connue notamment par une gravure de Jean Marot (1654). Elle était ornée de « congélations » (stalagmites ou stalactites) et de coquillages. Construite à la fin du xviie siècle, la grotte de la nymphée de Viry-Chatillon, au décor de rocailles et coquillages, est toujours visitable (21, rue Maurice-Sabatier ).
Les Nymphées étaient aussi souvent ornés de rocailles et de coquillages : on peut mentionner ceux du Château de Gerbéviller, du Séminaire Saint-Sulpice (1609-15)11 ; de la Villa Giulia (ainsi que du Parc de Reynerie et de la Villa d'Este). La Grotte-Nymphée de Villa Nichesola-Conforti (Ponton de Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone) reprend l'idée ancienne de nymphée et présente des ornements à la fresque et une mosaïque au sol.
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Les Nymphées étaient aussi souvent ornés de rocailles et de coquillages : on peut mentionner ceux du Château de Gerbéviller, du Séminaire Saint-Sulpice (1609-15 ; de la Villa Giulia (ainsi que du Parc de Reynerie et de la Villa d'Este). La Grotte-Nymphée de Villa Nichesola-Conforti (Ponton de Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone) reprend l'idée ancienne de nymphée et présente des ornements à la fresque et une mosaïque au sol.
 
En Angleterre, l’une des plus anciennes grottes artificielles est celle de Wilton House, construite dans les années 1630, sans doute par Isaac de Caus.
 
En Angleterre, l’une des plus anciennes grottes artificielles est celle de Wilton House, construite dans les années 1630, sans doute par Isaac de Caus.
 
Construite fin xviie siècle, la grotte du Palazzo Corsini (Via del Parione, Florence) (en) fut confiée à Antonio Maria Ferri et décorée par Carlo Marcellini (stucs et incrustations) et les peintres Rinaldo Botti et Alessandro Gherardini.
 
Construite fin xviie siècle, la grotte du Palazzo Corsini (Via del Parione, Florence) (en) fut confiée à Antonio Maria Ferri et décorée par Carlo Marcellini (stucs et incrustations) et les peintres Rinaldo Botti et Alessandro Gherardini.
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Image:Tracehomme.jpg| Les traces, laissées par les animaux, sont autant de témoignages de l’environnement de la caverne, donc de celui de ses occupants et de leur contexte de vie. Leur évocation est ainsi complémentaire de celle des manifestations anthropiques.
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Image:Tracehomme.jpg| Les traces, laissées par les animaux
Image:Zones d’occupations dans les grottes.jpg | La répartition des vestiges et des témoignages de l’activité, des hommes et des animaux, dans les grottes n’est pas aléatoire. Elle procède à la fois des caractéristiques de la cavité, et des moyens et des motivations des êtres qui la pénètrent. Mieux qu’un long développement, le schéma ci-dessous montre la localisation des zones d’occupation dans les grottes et les activités correspondantes.
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Image:Zones d’occupations dans les grottes.jpg | La répartition des vestiges et des témoignages de l’activité, des hommes et des animaux, dans les grottes
  
 
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= Formation des grottes =
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Une grotte, c'est d'abord une salle souterraine naturelle qui possède au moins un accès. Il ne sagit pas d'un endroit totalement fermé mais confiné. C'est également une vraie usine chimique. En effet, la température ne varie quasiment jamais, le pourcentage d'humidité dans l'air avoisine les 100 % et le taux de gaz carbonique y est très élevé. Ces conditions sont radicalement différentes de celles rencontrées sur terre, et leur équilibre est fragile.
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'''Une histoire d'eau'''
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Elles ne se forment pas du jour au lendemain. Il s'agit d'un processus très long, reposant sur une simple question d'infiltration. En fait, les eaux de pluie ou de fonte des neiges (acides et riches en minéraux) vont réussir à pénétrer les failles existantes des roches ou les attaquer superficiellement. Ce phénomène est appelé corrosion.
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Précisons que les grottes ne peuvent pas se former partout. Elle ne peuvent être creusées que dans des sols particuliers : les calcaires (roches dites tendres) qui ne vont pas résister à l'action chimique de l'eau.
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Au fil des années, l'eau va dissoudre et attaquer la roche , la fragiliser, l'user jusqu'à l'apparition d'une grande zone de vide. L'eau sculpte la grotte dans le calcaire et évacue les débris vers l'extérieur.
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L'eau dissout le calcaire et au fur et à mesure se forme une grotte.
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'''Les grottes et leur décor naturel'''
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L'eau crée la grotte et assure son bon maintient. Elle est aussi responsable de son décor naturel. Même si l'on ne parvient jamais à se souvenir que c'est le stalactite qui tombe et le stalagmite qui monte, nous les connaissons au moins de vue car on en observe pratiquement dans toutes les grottes.
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Leur apparition est aussi due à l'eau, sous forme de gouttes cette fois. Les grottes sont extrêmement humides donc l'eau suinte toujours, au plafond comme au sol. Une goutte d'eau va perdre sa partie calcaire avant de tomber, la laissant au plafond sous la forme d'un micro-anneau. L'accumulation de ces anneaux va former un stalactite. Les stalagmites se forment de la même manière, mais depuis le sol. Ces formations forment une colonne stalagmitique lorsqu'elles se rejoignent.
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Le karst est le nom de la structure formée par l'érosion hydrochimique et hydraulique des roches. Principalement observée sur les roches friables comme le calcaire, l'érosion karstique permet de mieux comprendre le processus de formation de certaines grottes.
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Le système karstique provient en effet d'une structuration spatiale et temporelle d'un ensemble de vides creusés au détriment de discontinuités dans une masse rocheuse grâce à une dissipation d'énergie (Y. Quinif, 1998)
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Cette dissipation d'énergie résulte de la transformation de trois types d'énergie :
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La transformation de l'énergie chimique. Elle est la dissolution de la roche avec production d'ions Ca++, Mg++, HCO3-... et de solides : argiles, grains divers. L'intensité de la transformation dépend de la concentration de CO2 et d'autres acides.
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La transformation de l'énergie potentielle. Elle comprend l'évacuation des produits ainsi qu'une production de chaleur par la viscosité du liquide soumises à deux paramètres : différence d'altitude entre l'entrée et la sortie et débit d'eau.
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La transformation de l'énergie mécanique. Elle cause la fracturation du massif, et la surrection du massif (si elle a lieu) accroît l'énergie potentielle : il faut de l'altitude pour un karst ! L'ensemble des discontinuités permet le transit des eaux par voie souterraine : joints, fentes de tension, diaclases, failles. Seules certaines discontinuités sont karstifiées à cause de l'anisotropie des contraintes qui s'exercent sur le massif. Thermodynamiquement, le système est ouvert et l'entropie du système décroît au cours du temps.
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== L'érosion par dissolution du calcaire ==
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L'altération chimique joue un grand rôle car elle est à la base du départ de matière hors du système (D. Ford et P. Williams, 1989). Le départ de matière par action mécanique est mineur et n'agit que si la karstification est assez développée pour permettre une circulation torrentielle de l'eau au sein du système.
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Les zones où affleure le calcaire (constitué principalement de calcite) ont une morphologie si particulière que l'on peut les identifier directement sur une carte : réseau hydrographique lâche, cours d'eau assez importants au fond de canions, les sources sont souvent grosses, les cours d'eau disparaissent brusquement, la surface est désordonnée, les dépressions sont irrégulières et souvent fermées. Un autre aspect est important même s'il n'est pas visible directement sur la carte c'est le nombre de gouffres et de conduits souterrains. Ce paysage est tellement typique qu'il a ses propres noms : leisines dans le Jura, causses dans le Languedoc, karst en ex-Yougoslavie...
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Outre les innombrables diaclases et fissures du calcaire qui donnent à la roche une « perméabilité de fissures » il y a les phénomènes de dissolution (corrosion du calcaire).
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L'eau pure ne peut renfermer que 15 mg de calcaire par litre, c'est très peu et le calcaire est considéré comme peu soluble en chimie ! Mais si la pluie acquiert du CO2 en traversant l'atmosphère, elle peut dissoudre jusqu'à 60 à 80 mg de calcaire, cette concentration étant très inférieure à celle des sources qui dépasse souvent 200 mg. Ceci signifie que l'eau s'enrichit en gaz carbonique dans le sol dont l'atmosphère peut contenir jusqu'à 10 % de CO2 à cause de l'activité biologique ! N'oublions pas non plus que le CO2 est plus soluble dans l'eau froide.
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== Une sursaturation en calcaire ==
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Les réactions sont lentes, le système n'est donc jamais en équilibre chimique et les cas de sursaturation sont fréquents. Les facteurs de la corrosion sont : le climat, de préférence pluvieux tempéré froid (comme dans le Jura), la fissuration de la roche, la présence de sol, l'érosion biologique (racines). Ces phénomènes, apparemment lents, quand on essaie de quantifier les choses, donnent des chiffres ahurissants. Des géochimistes ont étudié la géologie du Jura et estiment que l'abaissement de la chaîne de montagne, dû à la karstification, est de 500 m depuis son érection ! Soit 0,1 mm/an en ablation totale et 0,5 mm/an en ablation superficielle.
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== La crypto-altération de la roche ==
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La '''crypto-altération''' est l'altération de la roche au contact d'une autre formation perméable non karstifiable de couverture. Ce processus se produit généralement lorsqu'une formation sableuse repose sur le substratum karstifiable. La disparition de matière par dissolution du carbonate entraîne un enfouissement progressif de la couverture non karstifiable avec formation de morphologies de type marais. Il n'y a pas de vide résultant de ce processus.
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Une '''sédimentation''' continentale particulière voit l'apparition de tourbe ou lignite formant les tourbières. Une géochimie particulière en est une conséquence importante, où la silice et l'alumine peuvent être solubilisées dans des milieux à pH très faibles avec des néogenèses de type halloysite, phosphates, oxydes et hydroxydes complexes d'aluminium et de fer. Ces cryptokarsts peuvent renfermer d'importants gisements de fer...
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La '''fantômisation''', de son côté, est l'altération isovolumique. La roche est devenue non cohérente, très poreuse, par disparition d'éléments solubles et conservation in situ des éléments moins solubles. Les vides souterrains résultants sont des pores et non des conduits. La fantômisation se déroule à partir de la surface per descensum. Plus bas, ces structures se prolongent sous la forme de galeries colmatées. Mais ici, le colmatage est le résidu in situ de l'altération car cette structure n'a jamais été vide.
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Image:Comment se déroule la formation des grottes .JPEG.jpg| Comment se déroule la formation des grottes
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Image:La dissipation de certaines énergies entraîne la formation de gouffres dans la roche..jpg|La dissipation de certaines énergies entraîne la formation de gouffres dans la roche
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Image:Les Causses et les Cévennes, dans le massif central, ont subi une érosion karstique..jpg|Les Causses et les Cévennes, dans le massif central, ont subi une érosion karstique
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Image:Schéma de cryptodoline..jpg| Schéma de cryptodoline
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Image:Carte des tourbières de Franche-Comté..jpg|Carte des tourbières de Franche-Comté
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'''Des lieux privilégiés mais ...'''
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Un monde souterrain où tous nos repères s'effacent, la grotte a toujours été un endroit privilégié. Abris naturels, elles hébergent parfois des groupes animaux ou humains. Vers la fin des temps préhistoriques, et encore aujourd'hui dans certaines régions, elles ont été les supports naturels de peintures et de gravures (grottes de Lascaux, de Chauvet et Cosquer, pour ne citer que quelques exemples français).
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Préservées pendant des millénaires, certaines sont menacées de disparaître. En effet, leur découverte et leur ouverture au public ont entraîné de lourds bouleversements dans leur équilibre chimique. Les taux de gaz carbonique augmentent, l'humidité baisse etc. Cela entraine la prolifération de bactéries et de champignons susceptibles de détruire les peintures.
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Si l'eau continue à s'infiltrer encore après sa formation, la grotte est dite active. De nouvelles salles peuvent se créer, plafond et parois peuvent s'effondrer, les grottes sont des lieux en constante évolution.
  
  
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Image:Grotte-Nymphée de la Villa Nichesola-Conforti, Ponton di Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone, Italie..jpg|Grotte-Nymphée de la Villa Nichesola-Conforti, Ponton di Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone, Italie.
 
Image:Grotte-Nymphée de la Villa Nichesola-Conforti, Ponton di Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone, Italie..jpg|Grotte-Nymphée de la Villa Nichesola-Conforti, Ponton di Sant'Ambrogio di Valpolicella, Vérone, Italie.
 
Image:Entrée de la grotte de la Villa Torrigiani, Province de Lucques, Toscane, Italie..jpg|Entrée de la grotte de la Villa Torrigiani, Province de Lucques, Toscane, Italie.
 
Image:Entrée de la grotte de la Villa Torrigiani, Province de Lucques, Toscane, Italie..jpg|Entrée de la grotte de la Villa Torrigiani, Province de Lucques, Toscane, Italie.
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Image:Chauve-souris dans une galerie du fort de Roppe, Territoire de Belfort, France..jpg|Chauve-souris dans une galerie du fort de Roppe, Territoire de Belfort, France.
  
 
</gallery><!-- ************** Fin modification images***************************-->
 
</gallery><!-- ************** Fin modification images***************************-->
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<!----------------- Commencez les modifications des Mots Clés --------------------->
 
<!----------------- Commencez les modifications des Mots Clés --------------------->
  
|Mot-Clé-1=
+
|Mot-Clé-1=Corrosion
|Mot-Clé-2=
+
|Mot-Clé-2=Infiltration
|Mot-Clé-3=
+
|Mot-Clé-3=Dissolution
|Mot-Clé-4=
+
|Mot-Clé-4=Érosion
|Mot-Clé-5=
+
|Mot-Clé-5=Altération chimique
|Mot-Clé-6=
+
|Mot-Clé-6=Crypto-altération
|Mot-Clé-7=
+
|Mot-Clé-7=Sursaturation en calcaire
|Mot-Clé-8=
+
|Mot-Clé-8=Sédimentation
|Mot-Clé-9=
+
|Mot-Clé-9=Fantômisation
|Mot-Clé-10=
+
|Mot-Clé-10=Cryptodoline
 +
|Mot-Clé-11=Dissipation d'énergie
  
 
}}<!-- ********************* FIN Fiche Didactique Mots-clés *******************-->
 
}}<!-- ********************* FIN Fiche Didactique Mots-clés *******************-->
 
  
 
= {{Widget:Exemples-applications-utilisations-Fiche}} =
 
= {{Widget:Exemples-applications-utilisations-Fiche}} =
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<!-- ****************** Commercez les modifications ***********************  -->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ***********************  -->
  
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*Pour les animaux des grottes, à savoir que certains y vivent exclusivement  et ne peuvent survivre à l'extérieur, car ils se sont complètement adaptés au milieu souterrain. Cela se voit par exemple à l'absence de pigmentation de la peau, aux yeux très rudimentaires ou absents, à l'allongement des organes tactiles et olfactifs et au métabolisme ralenti par rapport aux espèces vivant en surface. On les subdivise en espèces vivant dans l'eau (stygobies) et en espèces vivant sur terre (troglobies). A titre d'exemples on trouve des crevettes, des vers et des collemboles.
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*Ces animaux ne vivent qu'une partie du temps dans les grottes ou dans des parties de grottes proches des entrées, car ils apprécient la protection offerte par les grottes et les fissures, ainsi que la température et l'humidité constantes. L'adaptation à l'obscurité complète n'étant que partielle, certaines espèces sortent de la grotte pour se nourrir et se reproduire, ils occupent les régions encore éclairées des entrées ou bien n'y viennent que pour hiverner. Les exemples en sont certaines espèces de chauves-souris, d'araignées, d'oiseaux, de moustiques, de coléoptères, de papillons.
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*Selon une tradition antique, d'Homère à Lucrèce, les cavernes auraient constitué le premier habitat de l'homme. Aujourd'hui, bien que l'on sache que les populations préhistoriques établissaient surtout des campements en plein air et n'occupaient qu'occasionnellement les entrées de grottes, la notion d'homme des cavernes reste vivace dans le grand public pour désigner nos ancêtres du Paléolithique. Ce concept repose à la fois sur la découverte de grottes renfermant des vestiges préhistoriques et sur la signification symbolique de la caverne ancrée dans la mémoire collective; il s'est développé pendant le XIXe siècle, où, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'origine de l'homme a été étudiée au travers de découvertes objectives et non plus seulement à partir des mythes de la genèse.
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}}<!--************** Fin Fiche Didactique Explicitations ******************* -->
 
}}<!--************** Fin Fiche Didactique Explicitations ******************* -->
 
  
 
= {{Widget:Erreurs-confusions-Fiche}} =
 
= {{Widget:Erreurs-confusions-Fiche}} =
Ligne 261 : Ligne 315 :
 
<!-- ****************** Commercez les modifications *************************-->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications *************************-->
  
* Confusion entre [[....... - ........]]
+
* Confusion entre [[stalactite - stalagmite]]
* Confusion entre [[....... - ........]]
+
* Confusion entre [[ - ........]]
 
* Erreur fréquente: ....................
 
* Erreur fréquente: ....................
  
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<!-- ****************** Commercez les modifications ************-->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ************-->
  
:* ..................
+
:* http://www.karstlehrpfad.ch/tafel_05/index_F.html
:* ..................
+
:* https://philgardent.com/122100-plants-live-caves
:* ..................
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:* www.explo-laos.com
  
 
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* wikipedia                                                 
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* Le Tensorer, Jean-Marie: "Hommes des cavernes", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 25.10.2019. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007858/2019-10-25/, consulté le 14.01.2021.
 
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Version actuelle datée du 14 janvier 2021 à 01:12


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Définition graphique




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  • Pour les animaux des grottes, à savoir que certains y vivent exclusivement et ne peuvent survivre à l'extérieur, car ils se sont complètement adaptés au milieu souterrain. Cela se voit par exemple à l'absence de pigmentation de la peau, aux yeux très rudimentaires ou absents, à l'allongement des organes tactiles et olfactifs et au métabolisme ralenti par rapport aux espèces vivant en surface. On les subdivise en espèces vivant dans l'eau (stygobies) et en espèces vivant sur terre (troglobies). A titre d'exemples on trouve des crevettes, des vers et des collemboles.
  • Ces animaux ne vivent qu'une partie du temps dans les grottes ou dans des parties de grottes proches des entrées, car ils apprécient la protection offerte par les grottes et les fissures, ainsi que la température et l'humidité constantes. L'adaptation à l'obscurité complète n'étant que partielle, certaines espèces sortent de la grotte pour se nourrir et se reproduire, ils occupent les régions encore éclairées des entrées ou bien n'y viennent que pour hiverner. Les exemples en sont certaines espèces de chauves-souris, d'araignées, d'oiseaux, de moustiques, de coléoptères, de papillons.
  • Selon une tradition antique, d'Homère à Lucrèce, les cavernes auraient constitué le premier habitat de l'homme. Aujourd'hui, bien que l'on sache que les populations préhistoriques établissaient surtout des campements en plein air et n'occupaient qu'occasionnellement les entrées de grottes, la notion d'homme des cavernes reste vivace dans le grand public pour désigner nos ancêtres du Paléolithique. Ce concept repose à la fois sur la découverte de grottes renfermant des vestiges préhistoriques et sur la signification symbolique de la caverne ancrée dans la mémoire collective; il s'est développé pendant le XIXe siècle, où, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'origine de l'homme a été étudiée au travers de découvertes objectives et non plus seulement à partir des mythes de la genèse.

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