Différences entre versions de « Apprentissage automatique »

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* Confusion entre [[Apprentissage supervisé - Apprentissage non supervisé]]
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* Confusion entre [[Apprentissage semi-supervisé - Apprentissage partiellement supervisé]]
* Erreur fréquente: ....................
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* Erreur fréquente: Apprentissage par renforcement
  
 
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Version du 18 mars 2022 à 12:38


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Définition écrite


  • Selon les informations disponibles durant la phase d'apprentissage, l'apprentissage est qualifié de différentes manières. Si les données sont étiquetées (c'est-à-dire que la réponse à la tâche est connue pour ces données), il s'agit d'un apprentissage supervisé. On parle de classification ou de classement si les étiquettes sont discrètes, ou de régression si elles sont continues. Si le modèle est appris de manière incrémentale en fonction d'une récompense reçue par le programme pour chacune des actions entreprises, on parle d'apprentissage par renforcement.
  • Dans le cas le plus général, sans étiquette, on cherche à déterminer la structure sous-jacente des données (qui peuvent être une densité de probabilité) et il s'agit alors d'apprentissage non supervisé. L'apprentissage automatique peut être appliqué à différents types de données, tels des graphes, des arbres, des courbes, ou plus simplement des vecteurs de caractéristiques, qui peuvent être des variables qualitatives ou quantitatives continues ou discrètes.

More-didaquest.png Apprentissage automatique - Historique (+)


Définition graphique




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More-didaquest.png Apprentissage automatique - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • La voiture autonome paraît en 2016 réalisable grâce à l’apprentissage automatique et les énormes quantités de données générées par la flotte automobile, de plus en plus connectée. Contrairement aux algorithmes classiques (qui suivent un ensemble de règles prédéterminées), l’apprentissage automatique apprend ses propres règles.
  • Les principaux innovateurs dans le domaine insistent sur le fait que le progrès provient de l’automatisation des processus. Ceci présente le défaut que le processus d’apprentissage automatique devient privatisé et obscur. Privatisé, car les algorithmes d’AA constituent des gigantesques opportunités économiques, et obscurs car leur compréhension passe derrière leur optimisation. Cette évolution peut potentiellement nuire à la confiance du public envers l’apprentissage automatique, mais surtout au potentiel à long terme de techniques très prometteuses.
  • La voiture autonome présente un cadre test pour confronter l’apprentissage automatique à la société. En effet, ce n’est pas seulement l’algorithme qui se forme à la circulation routière et ses règles, mais aussi l’inverse. Le principe de responsabilité est remis en cause par l’apprentissage automatique, car l’algorithme n’est plus écrit mais apprend et développe une sorte d’intuition numérique. Les créateurs d’algorithmes ne sont plus en mesure de comprendre les « décisions » prises par leurs algorithmes, ceci par construction mathématique même de l’algorithme d’apprentissage automatique.
  • Dans le cas de l’AA et les voitures autonomes, la question de la responsabilité en cas d’accident se pose. La société doit apporter une réponse à cette question, avec différentes approches possibles. Aux États-Unis, il existe la tendance à juger une technologie par la qualité du résultat qu’elle produit, alors qu’en Europe le principe de précaution est appliqué, et on y a plus tendance à juger une nouvelle technologie par rapport aux précédentes, en évaluant les différences par rapport à ce qui est déjà connu. Des processus d’évaluation de risques sont en cours en Europe et aux États-Unis.
  • La question de responsabilité est d’autant plus compliquée que la priorité chez les concepteurs réside en la conception d’un algorithme optimal, et non pas de le comprendre. L’interprétabilité des algorithmes est nécessaire pour en comprendre les décisions, notamment lorsque ces décisions ont un impact profond sur la vie des individus. Cette notion d’interprétabilité, c’est-à-dire de la capacité de comprendre pourquoi et comment un algorithme agit, est aussi sujette à interprétation.
  • La question de l’accessibilité des données est sujette à controverse : dans le cas des voitures autonomes, certains défendent l’accès public aux données, ce qui permettrait un meilleur apprentissage aux algorithmes et ne concentrerait pas cet « or numérique » dans les mains d’une poignée d’individus, de plus d’autres militent pour la privatisation des données au nom du libre marché, sans négliger le fait que des bonnes données constituent un avantage compétitif et donc économique.

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