Différences entre versions de « Étayage »

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* La notion d’[[étayage]], scaffolding, développée par Bruner (1983), correspond à l’aide apportée par un expert, à une autre personne moins experte, afin de lui permettre d’accomplir une tâche qu’elle n’aurait pu effectuer toute seule.
 
* La notion d’[[étayage]], scaffolding, développée par Bruner (1983), correspond à l’aide apportée par un expert, à une autre personne moins experte, afin de lui permettre d’accomplir une tâche qu’elle n’aurait pu effectuer toute seule.
 
* Cette aide, ou assistance peut être réalisée sous la forme d'un [[guidage]] ou d'une [[guidance]] qui doit tenir compte des capacités du non expert, l’état de son développement et ses possibilités intellectuelles ([[zone proximale de développement]])  
 
* Cette aide, ou assistance peut être réalisée sous la forme d'un [[guidage]] ou d'une [[guidance]] qui doit tenir compte des capacités du non expert, l’état de son développement et ses possibilités intellectuelles ([[zone proximale de développement]])  
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* La notion d'étayage renvoie à la théorie de l'américain Jérome Bruner et à l'intervention de l'adulte dans l'apprentissage de l'enfant.
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L’étayage, lié au concept de "zone proximale de développement"1 , est défini comme "l’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte permettant à l’enfant d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne savait pas résoudre au départ."2
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J. Bruner reconnaît six fonctions de l’étayage caractérisant ce soutien temporaire de l’activité de l’enfant par l’adulte :
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:- '''l'enrôlement''' : susciter l’adhésion de l’enfant aux exigences de la tâche.
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:- '''la réduction des degrés de liberté''' : simplifier la tâche en réduisant la difficulté du processus de résolution.
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:- '''le maintien de l'orientation''' : faire en sorte que l’enfant ne change pas d’objectif durant la résolution de la tâche et qu’il conserve le but initialement fixé.
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:- '''la signalisation des caractéristiques dominantes''' : faire prendre conscience à l’enfant des écarts qui existent entre ce que l’élève réalise et ce qu’il voudrait réaliser.
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:- '''le contrôle de la frustration''' : essayer de maintenir l’intérêt et la motivation de l’élève en utilisant divers moyens et en se prémunissant d’une trop grande dépendance.
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:- '''la démonstration ou présentation des modèles de solution''' : présenter sous une forme "stylisée" la solution de l’élève, pour que l’élève tente de l’imiter en retour sous la forme appropriée.
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1. La [[zone proximale de développement]] (ZPD) est un concept issu du travail de [[Lev Vygotski]], psychologue russe du début du siècle découvert dans les années 60.
  
 
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* Confusion entre [[....... - ........]]
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* Confusion entre [[Guidage - Guidance]]
* Confusion entre [[....... - ........]]
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* Confusion entre [[Etayage - Explication]]
* Erreur fréquente: ....................
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* Confusion entre [[Dévolution - Etayage]]
 
 
 
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* Jérome S. Bruner, 1983. "Le développement de l'enfant",  : Savoir faire, savoir dire PUF, coll. "Psychologie d'aujourd'hui"                                           
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Définition écrite


Les étayages peuvent être de forme fixes ou adaptatives (Azevedo et al., 2004).

  • Un étayage fixe est le même pour tous les élèves;
  • Un étayage adaptatif permet de répondre à un besoin individuel d’un élève.

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Définition graphique




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Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • L’étayage aide les élèves à organiser leurs idées avant de les tester dans une situation d'apprentissage;
  • Exemple d'un étayage fixe: la structuration de l’activité par un outil informatique, peut correspond à un

étayage fixe, Reiser (2004, p. 283) : « une façon d’aider des apprenants est d’utiliser l’outil pour réduire la complexité et les choix, en fournissant une structure additionnelle à la tâche ». Il s’agit d’outils qui aident les élèves à mener à bien un processus d’apprentissage, en structurant et soutenant le processus dans l’activité impliquée. Ceci est souvent utilisé quand la démarche est trop complexe ou quand les élèves n’ont pas les compétences nécessaires pour la mener à bien par eux mêmes.

  • Exemple d'un étayage participatif: Il est par exemple utile d’impliquer les élèves dans des activités cognitives telles que planifier, justifier, contrôler, évaluer, questionner, afin de les faire réfléchir sur les actions qu’ils réalisent. Par exemple, Morgan et Brooks (2012) propose une activité à rebours dans laquelle les élèves commencent par spécifier les données qui permettent de répondre à leur question, puis ils décident des mesures nécessaires et, à la fin, ils précisent la liste de matériel qu'ils devrons utilisé (ou qu'ils ont besoin).

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