Différences entre versions de « « drogues dures » »
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 26 : | Ligne 26 : | ||
<!--****************** Commercez les modifications: Fiche-Disciplines-Thématiques *********************--> | <!--****************** Commercez les modifications: Fiche-Disciplines-Thématiques *********************--> | ||
− | |Domaine-Discipline-Thématique-1= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-1= Médecine |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-2= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-2= Biochimie |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-3= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-3= Biologie |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-4= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-4= Toxicilogie |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-5= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-5= Pharmacologie |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-6= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-6= Pharmacocinétique |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-7= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-7= Politique |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-8= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-8= Juridique |
− | |Domaine-Discipline-Thématique-9= | + | |Domaine-Discipline-Thématique-9= Economique |
|Domaine-Discipline-Thématique-10= | |Domaine-Discipline-Thématique-10= | ||
Ligne 87 : | Ligne 87 : | ||
Il convient toutefois de noter que les effets du GHB sont imprévisibles, car il est impossible pour le consommateur de connaître la concentration et la composition du produit qu'il absorbe. Combinée à de l'alcool, ses effets sont décuplés, et elle pourra facilement causer l'inconscience; cette propriété en fait une drogue de soumission chimique de premier plan. Le GHB peut causer une dépendance et une tolérance dans les cas de consommation soutenue et excessive. | Il convient toutefois de noter que les effets du GHB sont imprévisibles, car il est impossible pour le consommateur de connaître la concentration et la composition du produit qu'il absorbe. Combinée à de l'alcool, ses effets sont décuplés, et elle pourra facilement causer l'inconscience; cette propriété en fait une drogue de soumission chimique de premier plan. Le GHB peut causer une dépendance et une tolérance dans les cas de consommation soutenue et excessive. | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
=== GHB === | === GHB === | ||
Ligne 117 : | Ligne 102 : | ||
La kétamine est généralement consommée par voie intranasale. | La kétamine est généralement consommée par voie intranasale. | ||
− | ''Effets | + | ''Effets' |
Les effets commencent à se faire sentir moins de cinq minutes après la prise et durent entre cinq minutes et une heure environ. Avec de faibles doses, l'utilisateur ressentira des effets légèrement psychédéliques et aura l'impression d'être dans un rêve. Les plus fortes doses entraînent la dissociation et la disparition des sensations corporelles. L'utilisateur peut alors avoir l'impression de ne plus être à l'intérieur de son corps. | Les effets commencent à se faire sentir moins de cinq minutes après la prise et durent entre cinq minutes et une heure environ. Avec de faibles doses, l'utilisateur ressentira des effets légèrement psychédéliques et aura l'impression d'être dans un rêve. Les plus fortes doses entraînent la dissociation et la disparition des sensations corporelles. L'utilisateur peut alors avoir l'impression de ne plus être à l'intérieur de son corps. | ||
Ligne 138 : | Ligne 123 : | ||
=== L’alcool === | === L’alcool === | ||
− | L'alcool est non seulement néfaste pour celui ou celle qui le consomme en excès, mais il génère aussi une lourde facture sociale : un tiers des morts sur la route serait ainsi attribuable à l'alcool d'après la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR). L'alcool agit notamment en inhibant les récepteurs d'un neurotransmetteur nommé NMBA et en augmentant la libération de dopamine. À terme, il entraîne cancers, maladies cardiovasculaires et cirrhoses.turiques sont dangereux du fait de la différence minime entre une dose qui cause la somnolence et une dose qui cause la mort. | + | L'alcool est non seulement néfaste pour celui ou celle qui le consomme en excès, mais il génère aussi une lourde facture sociale : un tiers des morts sur la route serait ainsi attribuable à l'alcool d'après la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR). |
+ | L'alcool agit notamment en inhibant les récepteurs d'un neurotransmetteur nommé NMBA et en augmentant la libération de dopamine. À terme, il entraîne cancers, maladies cardiovasculaires et cirrhoses.turiques sont dangereux du fait de la différence minime entre une dose qui cause la somnolence et une dose qui cause la mort. | ||
+ | |||
+ | ===[[LSD]]=== | ||
* | * | ||
<!-- ******** Fin Définition Générale ***************************** --> | <!-- ******** Fin Définition Générale ***************************** --> |
Version actuelle datée du 11 octobre 2020 à 12:23
Votre Publicité sur le Réseau |
Traduction
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Médecine / Biochimie / Biologie / Toxicilogie / Pharmacologie / Pharmacocinétique / Politique / Juridique / Economique /
Justification
Définition écrite
- les drogues dures, dérivant de la cocaïne et de l’héroïne. Ce sont des drogues chimiques ayant subit certaines manipulations avant d’être vendues. Les plus connues sont : la cocaïne ( le crack ), le GHB (ou la drogue du violeur) , l’ecstasy et la ketamine. Ce sont toutes des substances chimiques produites dans des laboratoires clandestins capable de provoquer une dépendance psychique et physique forte.
- == Les drogues dures ==
Héroïne
Cette drogue de la famille des opiacés agit très rapidement, surtout lorsqu'elle est administrée par injection. Son passage dans le cerveau est ainsi 100 à 1.000 fois plus facile qu'avec la morphine. Elle procure une sensation de plaisir très intense immédiatement, le « rush », suivie d'une période de « high », dans lequel l'individu éprouve une sensation de flottement un peu comme dans un rêve. C'est surtout sa dangerosité qui la place en premier sur la liste : la dose létale est seulement 5 fois supérieure à la dose nécessaire pour obtenir l'effet de « high ».
La cocaïne
Extraite des feuilles de coca, la cocaïne est consommée pure ou sous forme de crack (chauffée avec du bicarbonate de soude et de l'eau). Elle entraîne une période d'euphorie, suivie d'une phase de dépression. Au fil du temps, la durée de la phase d'euphorie diminue, ce qui oblige à prendre des doses croissantes de drogue. À forte dose, la cocaïne entraîne des crises de paranoïa et de psychose, qui peuvent aller jusqu'au coma.
Symptômes
Une personne qui a pris de la cocaïne sera euphorique, souvent très loquace et anormalement énergique. La cocaïne occasionne une dilatation des pupilles, une augmentation du rythme cardiaque et, parfois, des tics nerveux. Les gens qui en consomment régulièrement risquent de présenter une perte de poids significative en raison de l'effet anorexigène de la substance. Les fumeurs pourront présenter des blessures à la bouche ainsi que des caries, alors que ceux qui s'administrent la substance par voie intranasale auront souvent des problèmes de congestion ou d'écoulements nasaux. Suite à un épisode de consommation, l'usager sombre souvent dans un état dépressif et peut présenter une grande anxiété et des troubles du sommeil.
Conséquences À long terme, la consommation soutenue de cocaïne peut causer un épuisement de la réserve en neurotransmetteurs de l'usager; celui-ci risque d'avoir de la difficulté à ressentir du plaisir (anhédonie), car son cerveau ne produit plus assez de dopamine. C'est une des raisons pour lesquelles il peut être difficile de renoncer à la cocaïne.
Par ailleurs, l'usage de cocaïne peut être associé à un risque plus élevé de contracter des infections transmissibles sexuellement; les consommateurs sont plus portés à avoir des activités sexuelles à risques.
Un surdosage à la cocaïne occasionnera des troubles cardiaques, une dépression respiratoire et des convulsions. La cocaïne est la drogue qui occasionne le plus de décès par surdosage.
MDMA /Ecstasy
Effets
La MDMA ayant une structure chimique similaire à celle des amphétamines, les consommateurs peuvent présenter des effets semblables (euphorie, sensation d'éveil, etc.), quoique moins prononcés. Toutefois, le potentiel de dépendance de la MDMA est plus faible. Par ailleurs, cette drogue ayant des propriétés hallucinogènes, elle a des effets que n'ont pas les autres dérivés amphétaminiques en ce qu'elle agit sur les perceptions et favorise des comportements sensuels et engendre le besoin de se rapprocher des autres, de communiquer. Les effets secondaires de la MDMA sont généralement ressentis comme peu importants.
Symptômes
Ils incluent la dilatation des pupilles, une soif intense, la transpiration l'augmentation du rythme cardiaque, l'apparition de légers tics moteurs et la rétention urinaire. Paradoxalement, la MDMA, drogue de l'amour, a souvent pour effet de diminuer la libido et de nuire à l'excitation sexuelle et à l'atteinte de l'orgasme.
Cette drogue, à plus forte dose, peut induire la somnolence et nuire à la coordination des mouvements. Elle peut aussi être à l'origine de pertes de mémoire et d'étourdissements pouvant durer jusqu'à quelques jours après un épisode de consommation.
Il convient toutefois de noter que les effets du GHB sont imprévisibles, car il est impossible pour le consommateur de connaître la concentration et la composition du produit qu'il absorbe. Combinée à de l'alcool, ses effets sont décuplés, et elle pourra facilement causer l'inconscience; cette propriété en fait une drogue de soumission chimique de premier plan. Le GHB peut causer une dépendance et une tolérance dans les cas de consommation soutenue et excessive.
GHB
Le gamma-hydroxybutyrate est un dépresseur du système nerveux central au même titre que l'alcool.
Effets Ses effets aigus aux doses usuelles ressemblent beaucoup à ceux présentés par quelqu'un qui aurait bu un verre de trop. Environ une dizaine de minutes après avoir absorbé une dose usuelle de GHB, le plus souvent par voie orale, le consommateur sera désinhibé, insouciant, parfois euphorique.
Conséquences Cette drogue, à plus forte dose, peut induire la somnolence et nuire à la coordination des mouvements. Elle peut aussi être à l'origine de pertes de mémoire et d'étourdissements pouvant durer jusqu'à quelques jours après un épisode de consommation. Il convient toutefois de noter que les effets du GHB sont imprévisibles, car il est impossible pour le consommateur de connaître la concentration et la composition du produit qu'il absorbe. Combinée à de l'alcool, ses effets sont décuplés, et elle pourra facilement causer l'inconscience; cette propriété en fait une drogue de soumission chimique de premier plan. Le GHB peut causer une dépendance et une tolérance dans les cas de consommation soutenue et excessive.
=== Kétamine ===
La kétamine est généralement consommée par voie intranasale.
Effets' Les effets commencent à se faire sentir moins de cinq minutes après la prise et durent entre cinq minutes et une heure environ. Avec de faibles doses, l'utilisateur ressentira des effets légèrement psychédéliques et aura l'impression d'être dans un rêve. Les plus fortes doses entraînent la dissociation et la disparition des sensations corporelles. L'utilisateur peut alors avoir l'impression de ne plus être à l'intérieur de son corps.
Symptômes Parmi les effets secondaires de la kétamine, on note une difficulté d'élocution, des troubles moteurs allant jusqu'à la paralysie temporaire, une réduction du rythme respiratoire et une augmentation de la pression sanguine et du rythme cardiaque. Vu le mode de consommation, il arrive que les usagers saignent du nez.
Conséquences La kétamine peut occasionner des trous de mémoire. Les cas de surdosage à la kétamine sont extrêmement rares. Par ailleurs, il n'a pas été démontré que la kétamine entraîne une dépendance, mais le contraire n'a pas été démontré non plus.
Les individus qui consomment de la kétamine de façon chronique risquent de développer une dysfonction importante de la mémoire, des troubles de l'attention et une altération de la vision. Par ailleurs, certaines études utilisant des rats comme cobayes ont démontré que la kétamine pouvait détruire les cellules cérébrales chez l'animal n'ayant pas terminé sa croissance.
La nicotine
Le tabac, dont la nicotine est le principal addictif, est responsable de la mort de sept millions de personnes dans le monde d'après l'OMS. Il tue la moitié de ceux qui en consomment. L'addiction au tabac est d'autant plus forte qu'elle est liée à des comportements sociaux. La nicotine se fixe sur des récepteurs du cerveau et induit un effet sédatif ou stimulant selon les individus et les doses. Au fil du temps se produit un phénomène de désensibilisation des récepteurs qui conduit à la dépendance.
Les barbituriques
Ancêtres des somnifères, les barbituriques ont pour effet d'éteindre certaines régions du cerveau. À faible dose, ils agissent comme des tranquillisants, mais à de très fortes doses, ils peuvent être mortels car ils inhibent les réflexes de respiration. Ils ne sont plus très utilisés en tant que médicaments du fait de la très forte dépendance et du syndrome de sevrage particulièrement sévère qu'ils induisent. Les barituriques sont dangereux du fait de la différence minime entre une dose qui cause la somnolence et une dose qui cause la mort.
L’alcool
L'alcool est non seulement néfaste pour celui ou celle qui le consomme en excès, mais il génère aussi une lourde facture sociale : un tiers des morts sur la route serait ainsi attribuable à l'alcool d'après la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR).
L'alcool agit notamment en inhibant les récepteurs d'un neurotransmetteur nommé NMBA et en augmentant la libération de dopamine. À terme, il entraîne cancers, maladies cardiovasculaires et cirrhoses.turiques sont dangereux du fait de la différence minime entre une dose qui cause la somnolence et une dose qui cause la mort.
LSD
« drogues dures » - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
« drogues dures » - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
................................................................................ ................................................................................ ................................................................................
................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ |
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre ....... - ........
- Confusion entre ....... - ........
- Erreur fréquente: ....................
Questions possibles
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
Aides et astuces
Education: Autres liens, sites ou portails
Bibliographie
Pour citer cette page: (drogues dures »)
ABROUGUI, M & al, 2020. « drogues dures ». In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/%C2%AB_drogues_dures_%C2%BB>, consulté le 24, novembre, 2024
- ..................
- ..................
- ..................
- ..................