Différences entre versions de « Méthodes de lecture »

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche
 
Ligne 203 : Ligne 203 :
  
 
{{@}} '''Confusion possible ou glissement de sens''' :
 
{{@}} '''Confusion possible ou glissement de sens''' :
* Confusion entre [[Confusion entre méthodes - approches]]
+
* [[Lecture syllabique - Lecture globale]]
* Confusion entre [[méthode - outil]]
+
* Confusion entre [[Méthode - Approche]]
* Confusion entre [[méthode - croyances pédagogiques]]
+
* Confusion entre [[Méthode - Outil]]
* Confusion entre [[méthodes de lecture - stratégies d'enseignement de la lecture ]]
+
* Confusion entre [[Méthode - Croyance pédagogique]]
* Confusion entre [[méthodes de lecture - méthodes d'écriture des sons et des lettres ]]
+
* Confusion entre [[Méthodes de lecture - Stratégies d'enseignement de la lecture ]]
 +
* Confusion entre [[Méthodes de lecture - Méthodes d'écriture des sons et des lettres]]
  
  

Version actuelle datée du 6 février 2024 à 15:51


Autres Fiches Conceptuelles
Posez une Question


(+)

Target Icon.pngVotre Publicité sur le Réseau Target Icon.png

Puce-didaquest.png Traduction


More-didaquest.png Traductions


Puce-didaquest.png Définition

Domaine, Discipline, Thématique


More-didaquest.png Justification


Définition écrite


  • La méthode syllabique :

Cette méthode est appelée également méthode synthétique et parfois phonétique. Par la règle du « tout déchiffrable » : pas de mots-outils, pas de lecture-devinette. Il faut ne jamais avoir appris à lire à quiconque pour méconnaître la propension des jeunes élèves à se précipiter pour deviner, imaginer, inventer, et éviter un décodage toujours pénible au début. Plutôt que d'encourager ce réflexe, comme c'est le cas des méthodes mixtes, l'apprentissage syllabique ramène constamment et précisément au texte écrit, dont il propose une appropriation progressive, méthodique, systématique. L'application de ce principe, assure l'autonomie de l'élève. Celui-ci peut déchiffrer par lui-même tout ce qu'on lui donne à lire.

  • La méthode globale: C'est au début du XXème siècle que le monde a connu son émergence. Contrairement à la méthode synthétique, dans le cadre d'une méthode analytique, l'apprenant part du complexe au simple; c'est-à-dire, la lecture se fait par la reconnaissance d'un mot tout entier et non par le code de l'écrit. On y commence par le sens, l'identification du mot dans sa globalité et la lettre ne vient qu'à la fin (Mialaret, 1966, p. 15).

Au début, cette méthode est utilisée pour l'apprentissage des langues basées sur des idéogrammes, comme le Chinois. Mais, au début des années 1980, elle est adaptée par Jean Foucambert et Evelyne Charmeux pour l'apprentissage du Français. Elle consiste à utiliser d'une façon directe des mots entiers, simples et familiers, voire des phrases entières.

* La méthode mixte : Elle est appelée aussi la méthode semi globale. C'est une méthode qui combine les avantages deux méthodes précédentes (la méthode analytique, la méthode synthétique). Elle va de la lecture de la phrase ou du mot acquis dans une séance de langage à l'analyse des éléments à étudier (extractions des sons et des lettres), et puis arrivant à faire un montage de syllabes à partir des lettres qui sont déjà connues. L'avantage de cette méthode est ce qu'elle donne à l'apprenant les outils nécessaires pour aborder un texte, agir d'une manière globale face aux mots connus et de manière synthétique avec les mots nouvellement rencontrés.

More-didaquest.png Méthodes de lecture - Historique (+)


Définition graphique




Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


More-didaquest.png Méthodes de lecture - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

* Zoom sur les méthodes de lecture Aux Etats-Unis: En 1997, le Congrès des Etats-Unis a demandé au National lnstitute of Child Health and Human Development (NICHD), en relation avec le ministère de l’Education, de réunir un panel national afin d’examiner l’efficience des différentes méthodes de lecture utilisées à l’école. Pendant deux ans (1998-1999), le National Reading Panel conduisit une recherche sur les connaissances actuelles en matière d’enseignement de la lecture et enquêta sur les différentes pratiques à travers le pays. Au moment de cette étude, les Etats-Unis ont connu, depuis les années 60, une évolution similaire à celle de la France : les méthodes idéovisuelles (« whole word » surnommées « look-say ») avaient largement cédé la place à des méthodes intégratives (« whole language »), qui enseignent le code mais de manière non systématique (semblable donc aux méthodes semi-globales utilisées en France).

Comparaison et examen des méthodes de lecture Les méthodes de lecture ont été comparées en fonction de la systématicité ou de l’absence de l’approche phonique. L’analyse a notamment montré que les méthodes « systématiques » sont supérieures non seulement aux méthodes idéovisuelles (whole word) mais aussi aux méthodes semi-globales (whole language).

* Zoom sur les méthodes de lecture au Royaume-Uni : La ministre Ruth Kelly, a annoncé, début décembre 2005, que la seule méthode acceptée à partir de septembre 2006 et pour les élèves de cinq ans de (première année du primaire), sera exclusivement la méthode syllabique pure. Cette méthode consiste à découper le mot en lettres et permet à l’enfant de reconstituer le son, puis de découvrir le mot. Il s’agit donc bien de mettre en avant le décodage avant le sens du mot (ex: street = s-t-r-e-e-t).

Sont donc abandonnées toutes les autres méthodes dont la « Phonic analytic » (semi-globale ) qui découpe le mot en syllabes (street= str-eet) et la « Whole word » : qui fait découvrir l’histoire, les phrases, puis les mots dans leur contexte avec l’aide d’images (globale ideo-visuelle). Suite au rapport de Jim Rose, ancien inspecteur de l’Office for standard in éducation chargé de l’évaluation des compétences des élèves, le gouvernement anglais abandonne la National Literacy Stratégy qui avait été mise en place en 1997, pour remédier à une situation difficile. En effet, 20% des enfants de 11 ans n’étaient pas vraiment capables de lire ou d’écrire.

Le gouvernement britannique avait instauré son plan, National Literacy Stratégy, dès son arrivée au pouvoir en 1997. Ce plan d’encadrement des enseignants s’est traduit par une augmentation du taux d’élèves capables de lire à l’âge de 11 ans de (67 % en 1997, 83 % en 2004). C’est ainsi que fut définie la méthode « Searchlight » qui permet à l’enfant d’utiliser plusieurs techniques à sa disposition pour décoder et comprendre ce qu’il lit. Selon ces principes, l’enfant peut utiliser le contexte, les images, les lettres ou toute autre information lui permettant de lire un texte. L’amélioration est sans doute liée au fait que la lecture soit devenue une entité à part entière du curriculum et non plus intégrée dans d’autre enseignement comme auparavant.

Le rapport de Jim Rose fait apparaître que malgré tous ces efforts, près de 20 % des enfants sont encore en difficulté.

* En Australie : 

Bien que les derniers indicateurs de I’OCDE sur les acquisitions des élèves placent l’Australie en position favorable parmi les autres nations, le gouvernement se préoccupe de la minorité qui continue à avoir des difficultés face aux acquisitions fondamentales. D’où cette étude conduite au cours de l’année 2005 sur l’enseignement de la lecture (National lnquiry into the Teaching of Literacy, Decembre 2005), à la fois regard sur les acquis de la recherche particulièrement ceux concernant les élèves en difficulté, et enquête nationale sur les pratiques. Voici quelques extraits des résultats de cette enquête :

" En dépit du manque de preuves de son efficacité la domination du constructivisme (en tant que théorie de la connaissance) a eu une influence sur la formation des maîtres et sur les pratiques pédagogiques induites. Cependant, il est évident que les approches constructivistes de l’enseignement, incluant les méthodes globales, ne sont pas en faveur des élèves qui manifestent des difficultés d’apprentissage, en particulier de ceux qui ont des difficultés à apprendre à lire.

Pour les apprentissages premiers de la lecture, les conclusions de nombreuses recherches nationales et internationales indiquent de manière constante, qu’un enseignement fondé sur une approche phonologique apporte une meilleure efficacité pour le démarrage et pour l’approfondissement des apprentissages de la lecture, de l’écriture, de l’orthographe et de la compréhension, que ne le font les méthodes qui ne conduisent pas à un enseignement phonique systématique ou qui ignorent cette pratique.

Tous les témoignages indiquent que les élèves sont assurés de la meilleure réussite quand les enseignants intègrent explicitement dans leurs pratiques les éléments suivants : conscience des phonèmes, travail sur les son, entraînement à la lecture courante, apprentissage du vocabulaire, travail sur la compréhension."


(+)


Puce-didaquest.png Erreurs ou confusions éventuelles



Puce-didaquest.png Questions possibles



Puce-didaquest.png Liaisons enseignements et programmes

Idées ou Réflexions liées à son enseignement



Aides et astuces



Education: Autres liens, sites ou portails




Puce-didaquest.png Bibliographie