Différences entre versions de « Pollution atmosphérique »
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* '''Hypothèse 4''' : La pollution diffuse de l'air est générale, y compris les retombées de la pollution atmosphérique touchent tous les continents, toutes les mers et les glaces polaires. | * '''Hypothèse 4''' : La pollution diffuse de l'air est générale, y compris les retombées de la pollution atmosphérique touchent tous les continents, toutes les mers et les glaces polaires. | ||
− | Ensuite les élèves de la classe sont reparties en quatre groupes. ainsi chaque groupe doit soit confirmer ou bien infirmer son hypothèse . | + | Ensuite les élèves de la classe sont reparties en quatre groupes G1 G2 G3 et G4. ainsi chaque groupe doit soit confirmer ou bien infirmer son hypothèse . |
− | * Les élèves du groupe | + | * Les élèves du groupe G1 qui ont formulé la première hypothèse ont recours à un raisonnement peu superficiel. |
− | * Les élèves du groupe | + | * Les élèves du groupe G2 qui ont formulé la deuxième hypothèse ont recours à un raisonnement trés superficiel. |
− | * Les élèves du groupe | + | * Les élèves du groupe G3 qui ont formulé la troisième hypothèse ont recours à un raisonnement moyennement approfondie. |
− | * Les élèves du groupe | + | * Les élèves du groupe G4 qui ont formulé la quatrième hypothèse ont recours à un raisonnement plus approfondie . |
* La recherche en pollution de l'air est typiquement une recherche à visée sociétale et non de la recherche fondamentale, même si elle se nourrit constamment de recherche fondamentale. Elle n'existe à ce titre qu'intrinsèquement liée aux préoccupations de la société vis-à-vis de la pollution et plus généralement de l'environnement. Le découpage disciplinaire actuel reste très productif pour analyser des tranches de réalité, mais trouve ses limites lorsqu'il s'agit de transmettre à la société un savoir construit sur la pollution atmosphérique. Les synthèses et agrégations que cette transmission implique se traduisent par des choix d'essence politique sur lesquels la science disciplinaire passe allègrement. La mesure de la pollution de l'air en donne un bon exemple. Elle montre que sa problématique est celle des indicateurs. Dépasser ce problème demande sans doute plus de travail inter ou transdiciplinaire, mais surtout : - un appétit pour les autres approches disciplinaires, c'est à dire en fait une culture environnementale dans toutes ses dimensions (de la chimie à la science politique en passant par la biologie et la psychologie), - une ouverture sur d'autres lieux de légitimité, sociale et non scientifique, qui permet seule de comprendre ce que signifie aujourd'hui le mot pollution, et permet surtout de faire avancer le débat sur l'environnement par un aller retour constant entre sciences et société. | * La recherche en pollution de l'air est typiquement une recherche à visée sociétale et non de la recherche fondamentale, même si elle se nourrit constamment de recherche fondamentale. Elle n'existe à ce titre qu'intrinsèquement liée aux préoccupations de la société vis-à-vis de la pollution et plus généralement de l'environnement. Le découpage disciplinaire actuel reste très productif pour analyser des tranches de réalité, mais trouve ses limites lorsqu'il s'agit de transmettre à la société un savoir construit sur la pollution atmosphérique. Les synthèses et agrégations que cette transmission implique se traduisent par des choix d'essence politique sur lesquels la science disciplinaire passe allègrement. La mesure de la pollution de l'air en donne un bon exemple. Elle montre que sa problématique est celle des indicateurs. Dépasser ce problème demande sans doute plus de travail inter ou transdiciplinaire, mais surtout : - un appétit pour les autres approches disciplinaires, c'est à dire en fait une culture environnementale dans toutes ses dimensions (de la chimie à la science politique en passant par la biologie et la psychologie), - une ouverture sur d'autres lieux de légitimité, sociale et non scientifique, qui permet seule de comprendre ce que signifie aujourd'hui le mot pollution, et permet surtout de faire avancer le débat sur l'environnement par un aller retour constant entre sciences et société. |
Version du 11 juin 2018 à 18:32
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Conception : Clarification - Explicitation
- La pollution de l’air est un type de pollution caractérisé par une altération des niveaux de la qualité et de la pureté de l’air. elle est définie comme « l'introduction par l'homme, directement ou indirectement ou la présence, dans l'atmosphère et les espaces clos, d'agents chimiques, biologiques ou physiques ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ». Une mauvaise qualité de l’air peut avoir des effets nocifs sur la santé : allergies, sécheresse et irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, migraines, essoufflement, nausées sont les principaux maux causés par une exposition faible et prolongée à long terme ou par une exposition ponctuelle aiguë à court terme. Une exposition à des polluants atmosphériques, même légère, mais sur une longue période peut être une source d’apparition de maladies cardiovasculaires et de risques de cancer. Plusieurs études sur des populations à l’échelle de métropoles ou de régions montrent que des épisodes de pollution atmosphérique aiguë sur quelques jours entraînent une augmentation des hospitalisations notamment due à une hausse des crises cardiaques.
- Pour comprendre la pollution de l’air ou les gaz à effet de serre, il faut d’abord remonter aux sources. Les sources de gaz ou d’aérosols dits primaires (car émis directement) peuvent être anthropiques ou naturelles. Les sources anthropiques sont principalement dues aux processus de combustion fossile (chauffage domestique ou industriel, trafic routier, ferroviaire, maritime et aérien…) ou de combustion de biomasse, principalement dans les pays en voie de développement de la zone tropicale. À ces sources s’ajoutent les industries (centrales à gaz, sidérurgie, incinérateurs…) ou l’agriculture (élevage, utilisation d’engrais…). Les sources d’origine naturelles sont par exemple : les éruptions volcaniques, l’érosion éolienne, les incendies de forêt, les émissions par la végétation, la foudre… Mais cette distinction peut être parfois difficile à poser : la mise en eau d’un barrage peut favoriser des émissions de méthane, de même qu’une aridification induite par l’homme favorise le soulèvement de poussières par des mécanismes semblables à ceux observés dans les déserts originels.
Conceptions erronées et origines possibles
- Les niveaux de concentration des polluants dans l’air ambiant résultent de plusieurs de ces sources et/ou de transformations de ces polluants au sein de l’atmosphère. Ces transformations produisent de nouveaux polluants dits secondaires (par exemple l’ozone troposphérique) qui ne sont pas directement rejetés dans l’atmosphère mais proviennent de réactions chimiques de gaz précurseurs entre eux et peuvent à leur tour réagir chimiquement.. Le caractère fortement non-linéaire de ces réactions chimiques dans l’atmosphère implique qu’il n’existe pas de relation simple entre les émissions (causes) et le polluant ciblé (effets). Ces relations entre émissions des polluants primaires et niveaux de polluants secondaires peuvent même être antagonistes ! Les niveaux de concentration des polluants sont également étroitement reliés à la météorologie (la température, la pression), au transport vertical (mélange dans la couche limite, présence de nuages) et intercontinental voire hémisphérique des masses d’air polluées. À l’échelle d’une ville ou d’un pays, les transformations chimiques non-linéaires et l’impact de la pollution exogène sont à la source de la complexité de mise en œuvre des politiques publiques environnementales. Sur ce point, le recours à la modélisation numérique du système chimique atmosphérique devient incontournable pour prévoir le « temps chimique » et identifi er les scénarios de réduction des émissions les plus efficaces.
Conceptions: Origines possibles
- Obstacle épistémologique
en se basant sur des hypothèses claires les élèves peuvent interpréter des faits et des phénomènes . ainsi les élèves peuvent manifester une vision spécifique qui peut être considérer alors comme un obstacle à l'acquisition des connaissances.
- obstacle didactique
L’enseignant amène l’élève à prendre conscience du rôle social de chacun dans un contexte où la pollution s’exprime à l’échelle mondiale. À cet égard, la science et la technologie tentent d’expliquer les phénomènes forts complexes en cause, souvent dans des conditions de conflits d’intérêts. Différentes stratégies sont possibles mais toutes ont à concilier une dose de souplesse adaptative qui permette aux élèves de mettre enjeu leurs propres idées et une dose de rigidité qui garantisse de ne pas perdre de vue le concept à construire.
Conceptions liées - Typologie
La qualité de l’air et le climat en un lieu donné sont influencés par la présence de polluants, comme l’ozone ou les aérosols / Les niveaux de concentration des polluants dans l’air ambiant résultent de plusieurs de ces sources et/ou de transformations de ces polluants au sein de l’atmosphère / [[Les pics de pollution à l’ozone pendant la période de canicule ont souligné la nécessité de coordonner et de renforcer les moyens de prévision de la pollution atmosphérique]] / Influence de la pollution atmosphériques sur la reproduction humaine / l’air peut également contenir des "substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, / [[Les effets de la pollution atmosphérique peuvent être définis comme la participation de l’exposition à la pollution atmosphérique au développement de processus pathogènes]] /
Le concept du développement durable a émergé au moment où la question de la qualité de l’air se détournait d’une vision hygiéniste / La qualité de l’air est une question à laquelle le développement durable confère une dimension planétaire. / Le changement climatique revisite à la fois la santé environnementale et la vision de la pollution atmosphérique par les habitants / [[Category:Les pics de pollution à l’ozone pendant la période de canicule ont souligné la nécessité de coordonner et de renforcer les moyens de prévision de la pollution atmosphérique - Conceptions|Les pics de pollution à l’ozone pendant la période de canicule ont souligné la nécessité de coordonner et de renforcer les moyens de prévision de la pollution atmosphérique]] [[Category:Les effets de la pollution atmosphérique peuvent être définis comme la participation de l’exposition à la pollution atmosphérique au développement de processus pathogènes - Conceptions|Les effets de la pollution atmosphérique peuvent être définis comme la participation de l’exposition à la pollution atmosphérique au développement de processus pathogènes]]
Concepts ou notions associés
Les polluants primaires / Les polluants secondaires / Les polluants réglementés / Les composés organiques / Les Produits Organiques Persistants (POP) / Les sources de COV / Les métaux lourds / Les Chlorofluorocarbones / La spéciation chimique / Effet de serre / changement climatique / Le transport aérien / Destruction de la couche d’ozone / L’eutrophisation / Les pluies acides / Les pics d’ozone / Effets sur les matériaux / Effets sur les écosystèmes : forêt, reserve d’eau douce /
Éléments graphique
Stratégie de changement conceptuel
- Les élèves donnent une définition bien cohérente et plus claire de la pollution atmosphérique puis ils doivent proposer quatre hypothèses concernant l'origine de cette pollution atmosphérique :
- Hypothèse 1 : La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l'air pouvant être caractérisée par des mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques présents dans l'air
- Hypothèse 2 : La pollution de l'air n'est ainsi pas un phénomène récent mais s'inscrit au contraire sur l'échelle multiséculaire de l'histoire de l'homme et de ses activités.
- Hypothèse 3 : Les gaz à effet de serre ne sont pas à proprement parler des polluants atmosphériques.
- Hypothèse 4 : La pollution diffuse de l'air est générale, y compris les retombées de la pollution atmosphérique touchent tous les continents, toutes les mers et les glaces polaires.
Ensuite les élèves de la classe sont reparties en quatre groupes G1 G2 G3 et G4. ainsi chaque groupe doit soit confirmer ou bien infirmer son hypothèse .
- Les élèves du groupe G1 qui ont formulé la première hypothèse ont recours à un raisonnement peu superficiel.
- Les élèves du groupe G2 qui ont formulé la deuxième hypothèse ont recours à un raisonnement trés superficiel.
- Les élèves du groupe G3 qui ont formulé la troisième hypothèse ont recours à un raisonnement moyennement approfondie.
- Les élèves du groupe G4 qui ont formulé la quatrième hypothèse ont recours à un raisonnement plus approfondie .
- La recherche en pollution de l'air est typiquement une recherche à visée sociétale et non de la recherche fondamentale, même si elle se nourrit constamment de recherche fondamentale. Elle n'existe à ce titre qu'intrinsèquement liée aux préoccupations de la société vis-à-vis de la pollution et plus généralement de l'environnement. Le découpage disciplinaire actuel reste très productif pour analyser des tranches de réalité, mais trouve ses limites lorsqu'il s'agit de transmettre à la société un savoir construit sur la pollution atmosphérique. Les synthèses et agrégations que cette transmission implique se traduisent par des choix d'essence politique sur lesquels la science disciplinaire passe allègrement. La mesure de la pollution de l'air en donne un bon exemple. Elle montre que sa problématique est celle des indicateurs. Dépasser ce problème demande sans doute plus de travail inter ou transdiciplinaire, mais surtout : - un appétit pour les autres approches disciplinaires, c'est à dire en fait une culture environnementale dans toutes ses dimensions (de la chimie à la science politique en passant par la biologie et la psychologie), - une ouverture sur d'autres lieux de légitimité, sociale et non scientifique, qui permet seule de comprendre ce que signifie aujourd'hui le mot pollution, et permet surtout de faire avancer le débat sur l'environnement par un aller retour constant entre sciences et société.
Questions possibles
- Qu'est ce qu'une pollution atmosphérique ?
- Quelle est l'origine de la pollution atmosphérique ?
- En quoi la pollution atmosphérique est en relation au développement durable ?
- Quels sont les causes fondamentaux qui interviennent dans la pollution atmosphérique ?
- QUAND ON DIT QUE L'AIR EST POLLUÉ, QU'EST-CE QUE ÇA SIGNIFIE ?
- QUELS SONT LES EFFETS DE LA POLLUTION SUR MA SANTÉ ?
- QUELLES SONT LES PERSONNES LES PLUS VULNÉRABLES À LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE ?
- QUELS SONT LES COMPORTEMENTS OU ACTIVITÉS À ÉVITER LORS D’UN ÉPISODE DE POLLUTION ?
- QUEL EST LE MODE DE TRANSPORT LE MOINS POLLUANT ?
- UNE MAUVAISE ODEUR EST-ELLE TOUJOURS SYNONYME DE POLLUTION ?
- Les pics de pollution sont-ils vraiment dangereux pour la santé ?
- La pollution atmosphérique est-elle un phénomène uniquement parisien ?
- Y a-t-il un lien entre pollution de l’air et changement climatique ?
- La pollution de l’air est-elle une fatalité ?
- La circulation alternée, est-ce vraiment efficace ?
- Quels sont les effets de la pollution sur mon corps ?
- Quelles sont les bonnes pratiques que je peux adopter pour limiter ces effets ?
Bibliographie
Pour citer cette page: (atmosphérique)
ABROUGUI, M & al, 2018. Pollution atmosphérique. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Pollution_atmosph%C3%A9rique>, consulté le 27, décembre, 2024
- JOUSSAUME S., Climat d'hier et de demain, Paris, CNRS éditions, 1993.
- JOUZEL J., LORIUS C., RAYNAUD D. Climat du futur, le témoignage du passé, Natures, sciences et sociétés, 1994.
- KANDEL J., L'incertitude des climats, Paris, Denoel, 1993.
- LAFFON Martine, Sauvons la planète, De la martinière jeunesse, 1997.
- LAMBERT G. L'air de notre temps: le climat, les hommes et les molécules, Seuil, 1995.
- LENOIR Y. La vérité sur l'effet de serre, Paris, La Découverte, 1992.
- MOUVIER G. La pollution atmosphérique, Coll Dominos, Paris, Flammarion, 1994.
- PETIOT E., Allons-nous manquer d'air?, Dossier OKAPI n° 557, fev 1995.
- RAMADE F., Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement, Ediscience, 1993.
- TONNEAU C., Energie pollution environnement, les éléments du débats, Bruxelles, De Boeck Université, 1993.
- RYLANDER R., MEGEVAND I., Introduction à la médecine de l'environnement, Paris, Editions Frison-Roche, 1993.
- SADOURNY R., Le climat de la Terre, collection Dominos, Paris, Flammarion, 1994.
SAUGIER B., Végétation et atmosphère, Flammarion, 1996.
- SULMONT G., THIBAUDON M., Réseau national de surveillance aérobiologique. Le contenu pollinique de l'air. Données aéropolliniques françaises pour l'année 1997. Editions N.Fructus et G.Fructus (EGF). RNSA 1997.
- DECAMPS Edmond, La qualité de l'air, P.U.F., QSI, 1998.
- GRASSMANN F, L'effet de serre, modèles et réalités, Georg, 1996.
- GAVERIAUX J.P., Les lichens et la bio-indication de la qualité de l'air, Rectorat de l'académie de Lille, L.P. Pablo Picasso, 1995.
- GODARD A., TABEAU M., Les climats: mécanismes et répartition, Paris, Armand Colin, 1993.
- HARE Tony, L'effet de serre, Editions Gamma Editions Héritage, 1991.
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- La qualité de l’air et le climat en un lieu donné sont influencés par la présence de polluants, comme l’ozone ou les aérosols - Conceptions
- Les niveaux de concentration des polluants dans l’air ambiant résultent de plusieurs de ces sources et/ou de transformations de ces polluants au sein de l’atmosphère - Conceptions
- Influence de la pollution atmosphériques sur la reproduction humaine - Conceptions
- L’air peut également contenir des "substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, - Conceptions
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