Différences entre versions de « Vaccination »

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*Assurer la promotion de la vaccination auprès du grand public et des professionnels de santé
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*Assurer le suivi de l’évolution de la perception de la vaccination dans la population et chez les professionnels de santé et renforcer leur niveau de confiance
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*Assurer la surveillance épidémiologique des maladies à prévention vaccinale 
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*Assurer le suivi de la couverture vaccinale
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*Participer à l’expertise sur les politiques vaccinales au niveau national et européen.
 
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Définition écrite


Histoire

L'Inoculation par Louis Léopold Boilly (1807). Des méthodes empiriques de variolisation sont apparues très tôt dans l'histoire de l'humanité, grâce à l'observation du fait qu'une personne qui survit à la maladie est épargnée lors des épidémies suivantes. L'idée de prévenir le mal par le mal se concrétise dans des pratiques populaires sur les continents asiatique et africain La pratique de l'inoculation était en tout cas connue en Afrique depuis plusieurs siècles et c'est de son esclave Onésime que l'apprit le pasteur américain Cotton Mather La première mention indiscutable de la variolisation apparaît en Chine au xvie siècle. Il s'agissait d’inoculer une forme qu’on espérait peu virulente de la variole en mettant en contact la personne à immuniser avec le contenu de la substance qui suppure des vésicules d'un malade (le pus). Le risque n'était cependant pas négligeable : le taux de mortalité pouvait atteindre 1 ou 2 %. La pratique s’est progressivement diffusée le long de la route de la soie. Elle a été importée depuis Constantinople en Occident au début du xviiie siècle grâce à Lady Mary Wortley Montagu. Voltaire lui consacre en 1734 sa XIe lettre philosophique « Sur la petite vérole », où il la nomme inoculation, lui attribuant une origine circassienne et précisant qu'elle se pratique aussi en Angleterre :

« Un évêque de Worcester a depuis peu prêché à Londres l'inoculation ; il a démontré en citoyen combien cette pratique avait conservé de sujets à l'État ; il l'a recommandée en pasteur charitable. On prêcherait à Paris contre cette invention salutaire comme on a écrit vingt ans contre les expériences de Newton ; tout prouve que les Anglais sont plus philosophes et plus hardis que nous. Il faut bien du temps pour qu'une certaine raison et un certain courage d'esprit franchissent le pas de Calais »

En 1760, Daniel Bernoulli démontra que, malgré les risques, la généralisation de cette pratique permettrait de gagner un peu plus de trois ans d’espérance de vie à la naissance. La pratique de l'inoculation de la variole a suscité de nombreux débats en France et ailleurs.

Pour la première fois, des années 1770 jusqu'en 1791, au moins six personnes ont testé, chacune de façon indépendante, la possibilité d'immuniser les humains de la variole en leur inoculant la variole des vaches, qui était présente sur les pis de la vache. Parmi les personnes qui ont fait les premiers essais, figurent en 1774, un fermier anglais au nom de Benjamin Jesty, et en 1791, un maître d'école allemand au nom de Peter Plett9. En 1796, le médecin anglais Edward Jenner fera la même découverte et se battra afin que l'on reconnaisse officiellement le bon résultat de l'immunisation. Le 14 mai 1796, il inocula au jeune James Phipps, âgé de 8 ans, du pus prélevé sur la main de Sarah Nelmes, une fermière infectée par la vaccine, ou variole des vaches. Trois mois plus tard, il inocula la variole à l'enfant qui s'est révélé immunisé. Cette pratique s'est répandue progressivement dans toute l'Europe. Le mot vaccination vient du nom de la « variole des vaches », la vaccine, elle-même dérivée du latin : vacca qui signifie « vache »10. Un auteur récent – reprenant en cela un débat ancien qui avait commencé dès Jenner – fait remarquer que la pratique aurait pu s'appeler « équination »11 vu l'origine équine de la vaccine. Il est par ailleurs attesté qu'en de multiples occasions des lymphes vaccinales ont été produites à partir de chevaux (l'un de ses premiers biographes rapporte même que Jenner a inoculé son fils aîné, en 1789, avec des matières extraites d'un porc malade du swinepox).

Le principe de la vaccination a été expliqué par Louis Pasteur et ses collaborateurs Roux et Duclaux, à la suite des travaux de Robert Koch mettant en relation les microbes et les maladies. Cette découverte lui permit de développer des techniques d'atténuation des germes. Sa première vaccination fut la vaccination d'un troupeau de moutons contre le charbon le 5 mai 1881. La première vaccination humaine (hormis la vaccination au sens originel de Jenner) fut celle d'un enfant contre la rage le 6 juillet 188516. Contrairement à la plupart des vaccinations, cette dernière fut effectuée après l'exposition au risque — ici, la morsure du jeune Joseph Meister par un chien enragé et non avant (le virus de la rage ne progressant que lentement dans le système nerveux).


Un vaccin

est une préparation biologique prophylactique d'un ou de plusieurs antigènes microbiens, qui stimule le système immunitaire d'un organisme vivant afin d'y développer une immunité adaptative protectrice et relativement durable contre l'agent infectieux d'une maladie infectieuse particulière1. La substance active d’un vaccin est un agent antigénique à pathogénicité atténuée par une forme affaiblie ou tuée du micro-organisme pathogène, par une de ses toxines ou par une de ses protéines spécifiques. La réaction immunitaire primaire met en mémoire l'antigène menaçant présenté pour que, lors d'une contamination ultérieure, l'immunité ainsi acquise puisse s'activer plus rapidement et plus fortement.

Il existe quatre principaux types de vaccins selon leur préparation : agents infectieux inactivés, agents vivants atténués, sous-unités d’agents infectieux ou anatoxines. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) signale que des vaccins homologués sont disponibles pour plus de 20 infections différentes ainsi évitables. Les vaccins les plus connus sont ceux contre la poliomyélite, antidiphtérique, antitétanique, contre la coqueluche, la tuberculose, la rougeole, la grippe saisonnière et le virus Ebola Un vaccin est administré lors d'une vaccination à un individu sain. Les mots vaccin et vaccination sont dérivés du mot anglais vaccine (variole de la vache), dans une formulation conçue par Edward Jenner en 1798. En 1881, pour honorer Jenner, Louis Pasteur proposa que ces termes soient étendus pour couvrir les nouvelles inoculations protectrices alors en cours de développement.

Types de vaccins

Les vaccins sont classés en deux grandes catégories les vaccins vivants atténués et les vaccins inactivés.

Avec les vaccins vivants atténués, on injecte au patient une version modifiée du pathogène contre lequel on veut qu’il soit protégé. Cette modification de l’agent infectieux sert à réduire son efficacité sans le tuer. Notre corps va se défendre comme s’il combattait le virus ou la bactérie non-modifiée et produire des cellules mémoires pour le combattre plus efficacement la prochaine fois qu’il sera en contact avec ce même pathogène. Ce type de vaccination est efficace sur le long terme. Cependant, comme il s’agit d’inoculer la forme vivante du pathogène, même atténuée, il existe un faible risque infectieux qui constitue une contre-indication pour les personnes immunodéprimées21.

Les vaccins inactivés contiennent l’agent infectieux mort, ou alors fragmenté. Cette méthode de vaccination est moins efficace sur le long terme et nécessitera des rappels. Les vaccins multivalents ou combinés, associent des combinaisons d'antigènes, permettant de cibler plusieurs maladies différentes en un seul vaccin (par exemple Rougeole-Oreillons-Rubéole ou Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite-Coqueluche-Hib-Hépatite B). Ces vaccins permettent de diminuer le nombre d'injections et d'augmenter la couverture vaccinale.

Acte vaccinal

La vaccination est un acte médical qui engage la responsabilité du vaccinateur, elle doit être expliquée et consentie. Le sujet à vacciner a le droit de recevoir une information personnalisée, adaptée à son niveau de compréhension.

En principe, l'acte vaccinal comporte des règles à respecter. Il est effectué par un médecin ou un(e) infirmièr(e), ou selon des cas règlementés par une sage-femme ou un pharmacien. En France, 90 % des vaccinations sont effectuées en médecine libérale25, dans d'autres pays (comme les pays scandinaves) les vaccinations sont faites dans un cadre collectif (médecine scolaire, ou d'autres services publics).

Elle doit être précédée d'un interrogatoire à la recherche d'éventuelles contre-indications (antécédents d'allergie, déficience immunitaire, grossesse ou projet en cours de grossesse...) ; de la vérification du vaccin (conditions de conservation du vaccin, date de péremption) et de ses conditions d'utilisation (selon la présentation du vaccin, le calendrier vaccinal, l'âge du sujet...).

Chez le nourrisson et le petit enfant, l'utilisation de patch anesthésique ou d'une solution sucrée avec tétine est possible pour diminuer la douleur ou la peur.

Le vaccinateur doit être en mesure de prendre en charge un malaise vagal ou une réaction allergique dans les minutes qui suivent une injection. Site d'injection classique du vaccin, le muscle deltoïde. La plupart des vaccins sont injectés par voie sous-cutanée ou intramusculaire, dans les conditions habituelles d'hygiène et d'asepsie. Les principaux sites d'injection se font dans la région du deltoïde, du sus-épineux chez l'enfant et l'adulte, et la face antéro-latérale de la cuisse chez le nourrisson. L'injection dans la fesse n'est pas recommandée, outre la proximité du nerf sciatique, l'épaisseur du tissu graisseux peut réduire l'efficacité vaccinale.

La voie intradermique (injection superficielle et tangentielle à la peau) est pratiquement réservée au BCG, au niveau de la face externe du bras. Elle est de réalisation plus délicate

Quelques vaccins sont administrés par voie orale, comme le vaccin oral contre la poliomyélite, ou les vaccins contre le rotavirus. Des vaccins par spray nasal sont en cours d'essai (ex. : vaccin antigrippal NasVax en Israël), voire déjà utilisés (vaccins contre la grippe saisonnière ou contre la grippe pandémique aux États-Unis).

Les vaccinations sont notées et documentées (date, lot, fabricant, vaccinateur...) dans un carnet de vaccination et dans le dossier médical du patient26. Vaccination préventive

Campagne de vaccination aux États-Unis.

La vaccination préventive

est une forme de vaccination visant à stimuler les défenses naturelles de façon à prévenir l'apparition d'une maladie. Elle ne cesse de voir son domaine s'élargir et peut prévenir les maladies suivantes :

Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, méningite due au germe Haemophilus influenzae de sérotype b, hépatite B, grippe, tuberculose29, rougeole, rubéole, oreillons, pneumocoque… Au Québec, depuis le 1er janvier 2006, un vaccin contre la varicelle est offert à tous les enfants à partir de l'âge de un an. De plus, il est maintenant combiné avec le vaccin contre la rubéole-rougeole-oreillons.

La vaccination à large échelle permet de réduire de façon importante l'incidence de la maladie chez la population vaccinée30, mais aussi (si la transmission de celle-ci est uniquement inter-humaine) chez celle qui ne l'est pas, le réservoir humain du germe devenant très réduit. L'éradication de la poliomyélite de type 2 en 1999 est la conséquence des campagnes de vaccinations31. De même, pour l'éradication de la variole qui est effective depuis 1980, l'OMS avait mis en place une stratégie de vaccination de masse, alliée à une approche reposant sur la surveillance et l’endiguement (dépistage des cas, isolement des malades et vaccination des sujets contact).

Vaccination thérapeutique

Aussi appelée « immunothérapie active » (ou, plus anciennement (?), « thérapie vaccinale », « vaccinothérapie »), cette technique consiste à stimuler le système immunitaire de l'organisme pour favoriser la production d'anticorps. Il ne s'agit donc plus de prévenir l'apparition d'une maladie mais d'aider l'organisme des personnes déjà infectées à lutter contre la maladie en restaurant ses défenses immunitaires.

On a pu créditer Auzias-Turenne d'être à l'origine de la vaccination thérapeutique avec sa méthode de syphilisation, Pasteur prenant le relais avec son vaccin contre la rage33. Contrairement à une idée reçue cependant, la vaccination contre la rage n'est pas thérapeutique. En fait, en pré-exposition (chez les personnes susceptibles d'être atteintes du fait de leur activité professionnelle par exemple) il s'agit d'une vaccination habituelle (injection de l'antigène qui va stimuler la fabrication de défenses spécifiques). En post-exposition, c'est-à-dire après une morsure par un animal susceptible d'être enragé, il s'agit d'une immunisation passive et active. Passive parce qu'il y a injection d'immunoglobulines (anticorps) spécifiques contre la rage et, au même moment, injection du vaccin antirabique. Contrairement au SIDA ou au cancer, la vaccination antirabique n'est largement plus au stade expérimental.

En août 1890 Robert Koch annonça avoir découvert une substance capable de guérir la tuberculose : ce traitement à la tuberculine ne devait pas tenir ses promesses. Un article d'Almroth Wright, publié en 1902 et intitulé Généralités sur le traitement des infections bactériennes localisées par inoculation de vaccins à base de bactéries, expliqua pour la première fois sans ambiguïté la théorie de la thérapie vaccinale33.

Efficacité en santé humaine

Dans le monde L'OMS estime que la vaccination est l’une des interventions sanitaires les plus efficaces et les plus économiques. Elle a permis d’éradiquer la variole, de réduire de 99 % à ce jour l’incidence mondiale de la poliomyélite, et de faire baisser de façon spectaculaire la morbidité, les incapacités et la mortalité dues à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole. Pour la seule année 2003, on estime que la vaccination a évité plus de deux millions de décès.

  • La vaccination a pour la grande majorité des vaccins une double dimension de protection : individuelle et collective .

La dimension individuelle consiste en l'induction d'une protection chez la personne vaccinée grace au déclenchement par le vaccin d'une réaction immunitaire spécifique contre l'agent infectieux concerné. La dimension collective : la personne vaccinée va également contribuer à protéger d'autres personnes qu'elle-meme . En effet la vaccination évite la multiplication de l'agent pathogène chez la personne vaccinée qui agit vis-à-vis du reste de la population , comme une barrière contre l'agent pathogène en interrompant la chaine de transmission. Plus la population est vaccinée plus on réduit la circulation de la bactérie ou du virus concerné c'est pourquoi les vaccins sont des médicaments d'une importance capitale pour la santé de tous, car ils permettent d'éviter un trés grand nombre de maladies et d'épidémies.Par la suite la vaccination représente l'un des plus grands succès de la santé publique


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Des situations de recherche

SE PROTEGER D'UN MICROBE GRACE A UN VACCIN

Situation de recherche 1

  • Le père de Bastien vient d’apporter (6 mai 2009) un certificat médical

indiquant que son fils a la rougeole. Or, il était en classe encore la veille. On demande aux parents de regarder l’état de vaccination de leurs enfants. On a trois situations différentes : • Laura, qui a 13 ans, a été vaccinée en 1996 et a eu un rappel l’année suivante. • Mathis, lui, n’a pas été vacciné du tout. • Quant à Victoria, elle a eu un vaccin durant sa première année et depuis plus rien. Indiquez quelles doivent être les vaccinations que doivent entreprendre les familles dans les trois cas. Qui n’a rien à faire de particulier ? Il faut justifier vos réponses. Actuellement, en France, la protection contre la rougeole est-elle satisfaisante ?

Situation de recherche 2

Nicolas et Leïla font du vélo sur un chemin de terre en vacances. Malheureusement, dans un virage, Nicolas dérape et s’égratigne le genou. Rentré rapidement à la maison, sa maman nettoie la plaie avec un antiseptique et met un pansement stérile. « Ouf, s’exclame Nicolas, je ne risque plus d’infection ». Analysez la situation et indiquez pourquoi le traitement d’urgence de la mère est valable, mais n’est pas suffisant pour qu’on puisse affirmer que Nicolas ne risque plus d’infection ?

La situation de recherche 3

Mathis chute lourdement en faisant du vélo dans son quartier et se blesse à un clou rouillé. Il se rend chez le médecin (avec sa mère), qui consulte son carnet de santé et constate qu’il n’est pas à jour de sa vaccination contre le tétanos. Il décide de lui injecter un vaccin et lui dit : « Avec ce vaccin, te voila protégé contre le tétanos pendant 10 ans. N’oublie toutefois pas tes rappels. »

  • Consignes

A l’aide de vos connaissances et des documents proposés, rédiger un texte expliquant l’affirmation du médecin : « Avec ce vaccin, te voila protégé contre le tétanos pendant 10 ans. N’oublie toutefois pas tes rappels. »

  • Les supports de travail :

Document 1 : le contenu des vaccins

  • Pistes de travail :

-Précisez ce que contient un vaccin ? -Comparer la production d’anticorps (vitesse, quantité) après un premier contact avec un antigène -puis après un deuxième contact. -Comment se met en place la mémoire immunitaire ? -Comparer la production d’anticorps après chaque injection du vaccin. -Mettre en évidence l’intérêt du rappel

situation adidactique :Situation de validation

• L'élève élabore des preuves de la validité et de la pertinence de son modèle d'action, au delà de la validation empirique de son action. Ses connaissances se construisent comme moyen de prouver et de convaincre un interlocuteur.

• « Les messages échangés avec le milieu soient des assertions, des théorèmes, des démonstrations, émises et reçues comme telles » G. Brousseau 1986.

• Un milieu pour la validation peut être constitué par les messages et énoncés, les preuves et contreexemples ainsi qu'un milieu pour l'action.

l'exercice concerne la vaccination ,la sérothérapie et la sérovaccination cas du covid 19 bien expliqué sur feuille d'examen.

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Idées ou Réflexions liées à son enseignement



Aides et astuces



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