Différences entre versions de « Gestion de l'eau »

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La notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que les mécanismes régissant le cycle hydrologique surviennent conjointement. Le cycle hydrologique n'a donc ni commencement, ni fin.
 
La notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que les mécanismes régissant le cycle hydrologique surviennent conjointement. Le cycle hydrologique n'a donc ni commencement, ni fin.

Version du 5 décembre 2020 à 07:45


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1) Le cycle hydrologique:

Le cycle de l'eau

La notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que les mécanismes régissant le cycle hydrologique surviennent conjointement. Le cycle hydrologique n'a donc ni commencement, ni fin. Les éléments qui composent le cycle de l’eau sont respectivement :

  • Les précipitations : eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, sous forme liquide (bruine, pluie, averse) et / ou solide (neige, grésil, grêle) ainsi que les précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée blanche, givre, ...).
  • L’évaporation : passage de la phase liquide à la phase vapeur, il s'agit de l'évaporation physique.
  • L’évapotranspiration : englobe les processus d’évaporation et de transpiration de la végétation
  • L’interception : processus selon lequel la pluie (ou dans certains cas la neige) est retenue par la végétation, puis redistribuée en une partie qui parvient au sol et une autre qui s'évapore.
  • Le ruissellement ou écoulement de surface : mouvement de l’eau sur ou dans les premiers horizons du sol (écoulement de subsurface), consécutif à une précipitation.
  • Le stockage dans les dépressions : processus au cours duquel l’eau est retenue dans les creux et les dépressions du sol pendant une averse.
  • L’infiltration : mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
  • La percolation : mouvement de l’eau en profondeur dans les sols faisant suite à l’infiltration.



Disponibilité en eau douce, par Philippe Rekacewicz



2) Disponibilités d'eau douce dans le monde:


  • Quelques données mondiales sur les disponibilités en eau douce, d'après un rapport de la FAO "La situation mondiale de l'Alimentation et de l'Agriculture".
  • Chaque jour, le cycle hydrologique renouvelle les ressources mondiales en eau douce par évaporation et précipitation.
  • Les précipitations annuelles moyennes que reçoivent les terres émergées s'élèvent à 110.000 km3, mais environ 70.000 km3 de cette eau s'évapore avant de revenir à la mer. Les 40.000 restants sont potentiellement disponibles pour l'utilisation humaine (usages domestiques, agricole ou industriel).
  • La consommation mondiale d'eau douce s'élève actuellement à environ 4.000 km3, soit 10 % seulement des disponibilités renouvelables annuelles.
  • Ces chiffres pourraient donner à croire que l'eau est largement disponible pour l'utilisation humaine, mais la situation est beaucoup plus complexe : les 40.000 km3 d'eau disponible sont très inégalement répartis, et s'écoulent pour les deux tiers sous forme de crues violentes. Restent environ 14.000 km3 de disponibilités relativement stables.
  • Les précipitations, les prélèvements et les disponibilités en eau varient fortement d'une région à l'autre du monde.

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