Différences entre versions de « Félix d'Hérelle »

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  * Félix d'Hérelle multiplie alors les expériences pour caractériser les propriétés du bactériophage, expériences dont il publiera les résultats dans un volume de 550 pages en 1926: "Le Bactériophage et son Comportement" chez Masson et Cie. Il constate notamment que les bactériophages sont extrêmement petits, restent en vie en l'absence de leur bactérie hôte, que certains peuvent être adaptés pour devenir actifs sur une bactérie sur laquelle ils n'avaient pas d'activité, que ce pouvoir d'adaptation est maximal avec le bactériophage qui vient d'être prélevé mais va diminuant dans les cultures en série au laboratoire, et que la grande majorité des bactériophages possèdent le pouvoir d'attaquer les colibacilles, que les bactériophages sont sensibles à la chaleur et que selon la race ils sont tués de 52 °C à 80 °C, que certains sont plus ou moins sensibles aux agents chimiques (sensibilité que l'on peut diminuer par adaptation successive, tout comme la sensibilité à la température), et que selon leurs races leurs tailles peuvent varier considérablement.
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D'Hérelle en conclut à la possibilité d’utiliser ce « microbe invisible » pour combattre toutes les épidémies. En septembre 1917, juste deux ans après avoir isolé le premier bactériophage des selles d'un dysentérique, d'Hérelle présente à l'Académie des Sciences une courte note énonçant les principales caractéristiques du bactériophage ainsi que sa théorie de la guérison et ses conséquences sur le traitement des maladies infectieuses: « Sur un microbe invisible antagoniste des bacilles dysentériquesla découverte des virus bactériophages ». Cet article développe la même expérience de lyse de bactéries de la dysenterie mais de manière plus précise et surtout plus orientée vers les applications thérapeutiques, ce qui permet d'affirmer que si Twort a découvert les bactériophages, c'est d'Hérelle qui a découvert la phagothérapie
 
D'Hérelle en conclut à la possibilité d’utiliser ce « microbe invisible » pour combattre toutes les épidémies. En septembre 1917, juste deux ans après avoir isolé le premier bactériophage des selles d'un dysentérique, d'Hérelle présente à l'Académie des Sciences une courte note énonçant les principales caractéristiques du bactériophage ainsi que sa théorie de la guérison et ses conséquences sur le traitement des maladies infectieuses: « Sur un microbe invisible antagoniste des bacilles dysentériquesla découverte des virus bactériophages ». Cet article développe la même expérience de lyse de bactéries de la dysenterie mais de manière plus précise et surtout plus orientée vers les applications thérapeutiques, ce qui permet d'affirmer que si Twort a découvert les bactériophages, c'est d'Hérelle qui a découvert la phagothérapie
  

Version du 6 juin 2021 à 15:41



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