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*Point de vue de l'organisme : autécologie; Les organismes sont soumis à des pressions constantes qui sont autant de facteurs limitant leur croissance et leur reproduction. Ces facteurs sont classés en deux catégories selon leur origine.
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Facteurs abiotiques
  
*La pollution, c’est tout ce qui altère notre environnement ou notre santé, habituellement sous forme de substances, mais aussi sous forme d’ondes. La pollution s’attaque à l’air, à l’eau, au sol, à nos oreilles, à nos yeux…
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Dans l'approche classique, l'environnement physico-chimique, qui forme le biotope, exerce des pressions sur les espèces, qui forment la biocénose ; cette influence prend la forme de facteurs abiotiques qui sont :
  
Prenons l’air. En ce moment, on parle beaucoup de la pollution par les gaz à effet de serre. Ces gaz sont rejetés par les voitures, les camions et certaines usines. Le gaz carbonique, ou CO2, en fait partie. Pourtant, le CO2 existe naturellement depuis toujours dans la nature. Les animaux en rejettent tous les jours quand ils respirent. Si le gaz carbonique est considéré aujourd’hui comme un polluant, c’est parce qu’il s’est accumulé de façon non naturelle dans l’air depuis une centaine d’années.
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    l'eau, élément indispensable à la fois à la vie et, parfois, au milieu de vie ;
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    l'air, qui fournit le dioxygène et le dioxyde de carbone aux espèces vivantes et permet la dissémination du pollen et des spores ;
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    le sol, à la fois source de nutriment et support de développement ;
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    la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
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    la lumière, qui permet la photosynthèse.
  
La plupart du temps, la pollution des sols et des rivières est d’origine chimique ou biologique. Elle provient des usines, des engrais agricoles, du rejet des eaux usées par les êtres humains… Les circuits de refroidissement des usines rejettent de l’eau chaude dans les rivières. Certaines algues se mettent à proliférer et des poissons meurent. C’est ce qu’on appelle une pollution thermique.
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Facteurs biotiques
  
Les astrophysiciens aiment regarder le ciel étoilé par une nuit bien noire. De leur point de vue, les lumières des villes sont de la pollution lumineuse. Et chacun de nous est régulièrement embêté par le bruit des voitures ou des motos dans la rue ou par le bruit des voisins derrière un mur mitoyen… c’est ce qu’on appelle la pollution sonore.
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La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques de deux types :
*La pollution est la dégradation d’un milieu naturel par des substances extérieures, introduites de manière directe ou indirecte. La santé humaine, la qualité des écosystèmes et de la biodiversité aquatique ou terrestre peuvent être affectés et modifiés de façon durable par la pollution. sol pollué par déchets divers On considère une pollution lorsqu'un écosystème ne peut pas ou plus dégrader les substances introduites dans son milieu. Le seuil critique de sa capacité à éliminer naturellement les substances est dépassé : l’équilibre de l’écosystème est brisé. Les sources de pollutions sont nombreuses et l’identification de ces sources, des différentes substances polluantes et de leurs effets sur les écosystèmes est complexe. Elles peuvent provenir de catastrophes naturelles ou résulter de l'activité humaine. Les pollutions peuvent être aussi bien les marées noires, les pollutions chimiques, les accidents nucléaires, l'introduction d'espèces invasives, les déchets deversés dans la nature... Les nuisances engendrées par les diverses sources de pollutions sont variées et peuvent s'accumuler : augmentation de la mortalité des espèces humaines, animales ou végétales qui peut aller jusqu’à l’extinction de l'espèce, destruction de l’habitat naturel, détérioration de la qualité des sols, de l’eau, de l’air... La prévention de la pollution, et l’application du principe de précaution sur toutes les potentialités de pollution issues des activités humaines est systématique dans l'application des principes du développement durable. Il s’agit bien entendu de remédier aux pollutions existantes, mais également d’anticiper et d’éviter les sources de pollutions à venir, afin de préserver l’environnement et la santé publique. En France, le préjudice écologique est désormais puni par la loi, et les pollueurs doivent s'acquitter de la réparation des dommages à l'environnement.
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    les relations intraspécifiques, qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée ;
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    les relations interspécifiques, qu'un individu entretient avec les autres espèces (comme proie, prédateur ou dans le partage des ressources à sa disposition).
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Niche écologique
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La tolérance face à ces facteurs permet de définir la niche écologique d'une espèce, c'est-à-dire sa place dans l'écosystème caractérisée par son habitat (ou ses habitats utilisés à différents escients : parade, élevage des jeunes, hivernage…) et sa place dans les réseaux alimentaires. Certains chercheurs[Qui ?] nomment ces caractéristiques les traits d'histoire de vie. Selon le principe de l'exclusion compétitive, deux espèces ne peuvent pas partager une niche écologique identique, en raison de leur compétition : l'espèce la mieux adaptée finira par supplanter l'autre.  
  
Source : http://www.vedura.fr/environnement/pollution
 
Droits de reproduction : http://www.vedura.fr/legal/droit-reproduction-contenu (à lire impérativement avant toute reproduction de contenu)
 
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Version du 15 avril 2022 à 22:25


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  • l'écologie est fortement liée à d'autres branches de la biologie, principalement la génétique des populations, la physiologie, l'éthologie et les sciences de l'évolution9. Mais elle est également en lien avec la géologie, pour l'étude de l'environnement abiotique, notamment la pédologie (l'étude des sols) et la climatologie, ainsi que la géographie humaine et physique.

Il existe en biologie divers niveaux d'organisation : biologie moléculaire, cellulaire, des organismes (au niveau individu et organisme), des populations, des communautés, des écosystèmes et de la biosphère. L'écologie est une science holistique, elle étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subit le milieu, les populations animales et végétales. Chaque niveau d'organisation apporte des propriétés émergentes, liées aux interactions entre ces composantes.

  Il existe en biologie divers niveaux d'organisation : biologie moléculaire, cellulaire, des organismes (au niveau individu et organisme), des populations, des communautés, des écosystèmes et de la biosphère. L'écologie est une science holistique, elle étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subit le milieu, les populations animales et végétales. Chaque niveau d'organisation apporte des propriétés émergentes, liées aux interactions entre ces composantes.

Les niveaux d'organisation et les sous-disciplines qui s'y rattachent sont :

   l'écophysiologie, qui étudie les relations entre un processus physiologique et les facteurs environnementaux ;
   l'auto-écologie (ou autécologie), qui étudie les relations entre un type d'organisme et l'environnement ;
   l'écologie des populations (ou démécologie), qui étudie les relations entre une population d'individus d'une même espèce et son habitat ;
   Des populations d'espèces différentes, mais partageants une fonction commune sont regroupées sous le vocable de communautés ;
   la synécologie, ou écologie des communautés, qui étudie les écosystèmes ;
   à une échelle plus large, les écosystèmes forment des ensembles étudiés par l'écologie des paysages ;
   l'écologie globale, qui étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou biosphère (totalité des milieux occupés par des êtres vivants).

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{{Fiche Didactique Mots-clés

1=Biocénose |2=Biodiversité |3=Biomasse |4=Biotope |5=Développement durable |6=Ecocitoyen |7=Ecologie |8=Economie circulaire |9=Ecosystème |10=Empreinte écologique |11=Environnement |12=Energies fossiles |13=Environnement }}

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  • Point de vue de l'organisme : autécologie; Les organismes sont soumis à des pressions constantes qui sont autant de facteurs limitant leur croissance et leur reproduction. Ces facteurs sont classés en deux catégories selon leur origine.

Facteurs abiotiques

Dans l'approche classique, l'environnement physico-chimique, qui forme le biotope, exerce des pressions sur les espèces, qui forment la biocénose ; cette influence prend la forme de facteurs abiotiques qui sont :

   l'eau, élément indispensable à la fois à la vie et, parfois, au milieu de vie ;
   l'air, qui fournit le dioxygène et le dioxyde de carbone aux espèces vivantes et permet la dissémination du pollen et des spores ;
   le sol, à la fois source de nutriment et support de développement ;
   la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
   la lumière, qui permet la photosynthèse.

Facteurs biotiques

La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques de deux types :

   les relations intraspécifiques, qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée ;
   les relations interspécifiques, qu'un individu entretient avec les autres espèces (comme proie, prédateur ou dans le partage des ressources à sa disposition).

Niche écologique La tolérance face à ces facteurs permet de définir la niche écologique d'une espèce, c'est-à-dire sa place dans l'écosystème caractérisée par son habitat (ou ses habitats utilisés à différents escients : parade, élevage des jeunes, hivernage…) et sa place dans les réseaux alimentaires. Certains chercheurs[Qui ?] nomment ces caractéristiques les traits d'histoire de vie. Selon le principe de l'exclusion compétitive, deux espèces ne peuvent pas partager une niche écologique identique, en raison de leur compétition : l'espèce la mieux adaptée finira par supplanter l'autre.


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