Différences entre versions de « Les conséquences probables du changement climatique »

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 85 : Ligne 85 :
  
 
[[Catégorie:Réchauffement climatique]]
 
[[Catégorie:Réchauffement climatique]]
 +
[[Category : Changement climatique - Questions]]

Version du 9 décembre 2010 à 23:25

Fairytale key enter-2.png

Retour à Réchauffement climatique: Questions




Catastrophisme-changement-climatique.jpg

Les conséquences du réchauffement climatique

  • Quelles sont les conséquences probables du changement climatique ? (écologiques, économiques et politiques).
  • En quoi le changement climatique pourrait-il nous toucher ?
  • Les écosystèmes peuvent-ils s'adapter au changement climatique ?
  • Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
  • Pensez vous que l’industrialisation est un facteur important dans le développement économique d’un pays ?
  • Êtes-vous en faveur d’une industrialisation massive ?
  • Êtes-vous en faveur d’une industrialisation massive si elle permet de diminuer le taux de chômeurs ?
  • Êtes-vous en faveur d’une industrialisation massive si elle permet de diminuer le taux de chômeurs même si elle augmente la pollution ?
  • La croissance économique "fait-elle" de l'effet de serre ?
  • Peut-on justifier de ne pas agir parce que cela coute trop cher ?
  • Quel est l'impact relatif de la vapeur d'eau ?
  • Comment peut on expliquer que le changement climatique peut être responsable à la fois du réchauffement de la plupart des régions et du refroidissement de certains pays : Canada, Russie, Scandinavie ?


Arguments et contre arguments

Le dioxyde de carbone

      • Ici ce n'est pas claire il y a une erreur NO2 ou CO2
  • Depuis des millions d’années, des températures terrestres évoluent avec la concentration du dioxyde d’azote dans l’atmosphère. Or nous rejetons chaque année des quantités phénoménales de ce gaz. Absorbé et dégagé par les animaux et les végétaux, le CO2 atmosphérique est en équilibre dynamique avec le CO2 contenu dans les océans.

Sa concentration suit un cycle saisonnier, rythmé par une forte absorption des plantes au printemps et une libération équivalente en automne. Au cours des deux derniers siècles, ce cycle stable et régulier a fait place à une augmentation progressive de la concentration de CO2 atmosphérique, chaque pic annuel dépassant celui de l’année précédente. Ce phénomène, initialement du au processus de déforestation, s’explique aujourd’hui par l’utilisation massive des combustibles fossiles. D'importantes quantités de CO2 contenues dans les sols gelés de l'Arctique pourraient être relâchées dans l'atmosphère sous l'effet du réchauffement climatique, ce qui pourrait accélérer ce phénomène, indique une nouvelle étude scientifique


  • L’interprétation des graphes montrant l'évolution des températures et du CO2 sur 650 000 ans, mais il y avait un large désaccord chez les scientifiques sur un lien entre les deux courbes

Les catastrophes naturelles

  • Les deux grandes menaces associées au réchauffement de la planète : « l’instabilité du climat et la montée du niveau des mers »pèsent particulièrement sur les régions littorales ou les inondations risquent d’être exacerbées par les tempêtes et les raz de marée. Ces phénomènes résultent de fortes dépressions au large accompagnées de vent engouffrant les vagues à l’intérieur des baies et des estuaires. Des agglomérations aussi importante que Londres, Hambourg, Saint- Petersburg sont exposées à de tels périls dont la fréquence et la violence risquent d’augmenter au cours des prochaines années.

Des cyclones tropicaux seront plus violents du fait d’une atmosphère plus chaude et plus turbulente. Les précipitations seront plus fortes, les vents plus violents, les raz de marée plus destructeurs et donc des dégâts plus importants.

  • Les catastrophes naturelles : l 'ouragan Katrina est lié au réchauffement climatique alors que l'opinion scientifique est qu'il n'y a pas de preuves suffisantes.

La désertification

  • Le bilan hydrique déséquilibré devrait conduire à une plus grande aridité des terres intérieures. Les déserts progresseront, la plupart des oasis s'assécheront et de nombreux fleuves n’atteindront plus l’océan, avec ses conséquences souvent catastrophiques.


  • L'assèchement du Lac Tchad et prétend que c’est une conséquence du réchauffement climatique, alors que les preuves sont là aussi insuffisantes.Personne n’est en mesure de prédire avec exactitude la perte de débit des principaux fleuves

La vie des ours polaires

  • Dans le nord du canada, les ours polaires commencent à crier famine car la banquise, qui leur permet de regagner leurs terrains de chasse en mer, se forme un peu plus tard chaque année
  • Une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques. Il apparait que la seule étude scientifique trouvée sur le sujet parlant de quatre ours polaires noyés à cause d’une tempête.

le réchauffement climatique pourrait stopper le Gulf Stream et renvoyer l'Europe à l'âge de glace, alors que le GIEC considère comme très improbable un tel arrêt bien qu'il juge qu'il devrait ralentir.

Le blanchissement des coraux

  • les coraux ne sont pas des rochers, mais des organismes vivants, organisés en colonies d’individus. A leur mort, leur squelette sert de substrat à la génération suivante. Les coraux dépendent pour leur alimentation, leur énergie et même leur couleur, d’algues microscopiques vivant dans leurs tissus.les variations de température de l’eau ont pour effet de tuer ces algues, entrainant « le blanchissement »des coraux. Ce phénomène est généralement réversible, mais au delà de quelques mois, les coraux finissent par dépérir, entrainant la désintégration du récif tout entier, comme on a pu l’observer dans l’océan Indien et l’océan Pacifique en 1998. La destruction des récifs coralliens se solde, en outre, par la perte d’importantes protections contre la montée des eaux.
  • Le réchauffement climatique est à l'origine de la disparition d'espèces, dont la décoloration des récifs de corail or le rapport du GIEC affirme qu'il est difficile de séparer les différentes causes du blanchissement du corail.

La fonte des glaces

  • La fonte des glaces ne concernent pas que les régions polaires. La planète a perdu de manière plus générale 10% de sa couverture neigeuse depuis les années 60, tandis que la période moyenne de gels, des lacs et des rivières se sont écourtées de deux semaines. Les glaciers du monde entier sont en recul, y compris celui de Kilimandjaro en Tanzanie, qui a perdu 82% de sa surface depuis 1912.
  • La fonte des neiges au Mont Kilimandjaro est attribuable au réchauffement climatique alors que le consensus scientifique est qu'on ne peut rien affirmer de tel.


Le Groenland en danger

  • Certains scientifiques n’écartent plus désormais la perspective d’une fonte à grande vitesse des glaces du Groenland, qui entraînerait alors une montée des eaux qui submergerait une grande partie des régions littorales du globe

la fonte des glaces sera généralement exacerbée par le fait que les précipitations s’abattront plus souvent sous forme de pluie que de neige, tendance qui sera très marquée dans certaines régions du globe. Dans de nombreuses chaines montagneuses, les rivières gèlent en hiver pendant que l’humidité de l’air s’accumule sous forme de neige. A l’avenir, le flux des rivières s’interrompra de moins en moins souvent, engendrant d’importants risques d’inondations. En outre, les crues printanières risquent d’être anormalement élevées pendant quelques années, avant de brusquement se réduire lorsque les glaciers auront totalement disparu, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer pour les populations en aval. Les glaces continueront de fondre longtemps. Selon les experts du service météorologique britannique (BMO), même une modeste hausse de temperatures suffirait à entrainer la fonte de la plupart des glaciers de la planète et à déstabiliser les grandes calottes glaciaires. Avec une hausse de 3 degrés, c’est « pratiquement toute la calotte du Groenland qui est appelée à disparaitre ». la conséquence en sera une montée des eaux de pas moins de 6 m. Il existe deux grandes calottes continentales : le calotte de l’Antarctique oriental et celle de l’Antarctique occidental. Alors que la première, de loin la plus grande, est considérée comme relativement stable tant que le réchauffement ne dépasse pas les 15-20°C, la seconde est plus vulnérable : recouvrant un archipel plutôt qu’une masse terrestre homogène, une grande partie de sa surface repose directement sur l’océan.

  • Les calottes de glace du Groenland et de l'Ouest Antarctique pourraient fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. La fonte semble avoir lieu dans un proche avenir, le point de vue général est que le Groenland ne pourra pas fondre avant des millénaires.

La fonte des glaces et des calottes polaires apportera d’énormes quantités d’eau dans les océans, suffisamment pour affecter leur niveau. L’amplitude de cette variation est encore tres incertaine d’une part parce que personne n’est en mesure de prédire l’effet exact de la hausse des températures sur les calottes glaciaires, et de l’autre parce que le réchauffement s’accompagnera d’une augmentation du taux d’évaporation, conduisant probablement à une accumulation du surplus d’humidité sous forme de neige sur le continent Antarctique, actuellement un désert sur le plan climatique. Ce type d’incertitude explique pourquoi les prévisions concernant la montée du niveau des océans au cours de ce siècle sont si vagues, comprises dans une fourchette allant de 14 cm à 80 cm.

La montée des eaux

  • L’expansion océanique des océans en cours actuellement constitue un réel souci et les effets du réchauffement vont s’étaler sur plusieurs siècles. On estime à 2 m la montée du niveau des mers due à la hausse des températures si la concentration de carbone dans l’air double par rapport à son niveau préindustriel. La montée du niveau des mers constitue une menace pour des millions de gens. Une hausse de 80 cm d’ici l’an 2100aurait pour conséquence d’inonder les deux tiers de la surface de deux archipels du Pacifique : les cotes et les régions littorales sont menacées, des iles sont condamnées à disparaitre sous les flots, en plus de la perte de leurs plages paradisiaques.

L'élévation du niveau des océans provoquée par le changement climatique va redessiner d'ici la fin du siècle les côtes ouest-africaines sur 4.000 km, du Sénégal au Cameroun, menaçant de disparition des villes, ont averti cette semaine des experts réunis en conférence à Accra.

  • La hausse du niveau des mers a causé l'évacuation de certaines îles du Pacifique en direction de la Nouvelle-Zélande, alors qu'aucune preuve d'une telle évacuation n’existe.