Lexique Astronomie

De Didaquest
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A = (de "Aberration chromatique" à "Azimut")

Déformation du spectre lumineux d’une image projetée au travers d’une lentille optique. Ce défaut provoque une frange colorée rouge sur un des bords de l’objet et une autre bleue au bord opposé.

Fraction de la lumière émise par un astre bloquée par l’atmosphère terrestre, dont la valeur est proportionnelle à l’épaisseur de la couche traversée.

Phénomène d’accumulation de matière à la surface d’un astre, sous l’effet de la force gravitationnelle.

Météorites rocheuses  différenciées dépourvues de chondres et rappelant les basaltes terrestres.

Traitement optique dont le but est de supprimer les aberrations chromatiques, déformations de l’image et autres défauts liés au passage de la lumière au travers d’une lentille optique.

Catégorie de météorites composées de silicates et de métaux légers.

Fraction de l’énergie solaire (lumière) qui est réfléchie dans l’espace. L’albédo est un pouvoir réfléchissant dont la valeur est comprise entre 0 et 1. Plus l’astre est réfléchissant, plus la valeur de l’albédo est élevée.

Créé par <a href="../../articles/articles/Biographies-des-grands-savants-et-astronomes/Ptolemee/astronomie-ptolemee.html">Claude Ptolémée</a>, l’Almageste est un antique catalogue stellaire indiquant la position de 1170 <a href="../../articles/histoire-de-l'univers/foire-aux-questions/Qu-est-ce-qu-une-etoile.html">étoiles</a>.

Synonyme d’éphéméride, tableau indiquant les positions calculées pour le Soleil et la Lune et servant initialement de calendrier pour les activités agricoles. Signifie « à la prochaine Lune » en arabe.

Agglomération de millions d’anciennes étoiles liées ensemble par la force de gravité, située en principe dans les halos galactiques.

Agglomération peu dense de quelques milliers d’étoiles nées ensemble au seing d’un même nuage de gaz et de poussières, située en principe dans le plan du disque galactique.

Unité de distance  astronomique. Correspond à la distance parcourue par la lumière en une année,  soit environ 9 461 milliards de km.
Période séparant deux  passages successifs du Soleil à un même point par rapport aux positions des  étoiles. Pour la Terre, une année sidérale équivaut à 365.263 jours.

Période séparant deux passages successifs d’un objet à l’ascension droite zéro. Du fait de la précession des équinoxes, cette période est un peu plus courte que l’année sidérale.

Unité de longueur d'onde ou de distance, équivalente à 1/10 000 µm ou 1/10 000 000 000 m. Dans le système international, la tendance est à le remplacer par le nanomètre (1/1 000 000 mm).

Découverte il y a peu de  temps, cette anomalie (mesurée par effet Doppler) désigne la différence entre  la position d’une sonde spatiale dans l’espace interplanétaire et sa position  théorique. Cet effet a été observé sur les sondes Pioneer 10 et 11. 

Cette anomalie se traduit par une décélération constante des deux sondes dans l’espace, pour une raison encore inconnue. Il se peut qu’un phénomène physique encore inconnu en soit la cause …

Point opposé à l'apex.

Matière composée de particules dont la polarité (charge électrique) est l'inverse de celle de la matière ordinaire.

Particules élémentaires correspondant à chacune des particules fondamentales, avec lesquelles elles partagent certaines propriétés identiques (masse, spin), mais dont la charge électrique est opposée. La rencontre entre une particule et son antiparticule les fait s'annihiler et les conduit à se transformer en énergie.

L'apesanteur est un phénomène ressenti en l’absence de pesanteur, qui s’exprime par l'état d'un corps tel que l'ensemble des forces gravitationnelles et inertielles auxquelles il est soumis possède une résultante et un moment résultant nuls.

Point de la voûte céleste vers lequel se dirige le Système solaire à la vitesse de 2 000 km/h.

       Ce point se situe entre les  constellations d’Hercule et de la Lyre.
Point de l'orbite d'une planète le pluséloigné du Soleil,  à l’opposé du périhélie.

Noté de 0 (pour une sphère parfaite) à 1 (pour un disque infiniment mince), l’aplatissement d’un astre correspond à la valeur de l’ellipticité de sa surface. La force centrifuge d’un astre en rotation est responsable de cet aplatissement. Plus l’objet tourne vite, et plus il sera aplati.

Point de l’orbite d’un corps céleste le plus éloigné d’un autre autour duquel il orbite, à l’opposé du périastre.

Point le plus éloigné de la Terre sur l’orbite d’un astre, à l’opposé du périgée.

Passage d’un astre à  proximité du bord lunaire, sans qu’il y ait occultation.
Points sur l’orbite  elliptique d’un corps céleste où celui-ci se trouve à la position la plus  proche ou la plus éloignée de l’objet autour duquel il tourne. Ce terme  regroupe les notions de apogée / périgée, apoastre / périastre, aphélie /  périhélie.
Ces deux points forment une ligne qui correspond au grand axe de l’orbite elliptique.

Coordonnée équatoriale exprimant la distance angulaire mesurée, dans le sens direct, entre le cercle horaire passant par un astre et le point vernal.

Technique de propulsion pour une sonde spatiale passant à proximité d’une planète qui vise à utiliser sa force gravitationnelle et faire de cette dernière une fronde engendrant un supplément de vitesse à la sonde, ce qui permet d’économiser du carburant.

Synonyme de constellation, groupe d’étoiles dont la disposition sur la voûte céleste permet, vu de la Terre, un rattachement à une figure symbolique.

Agglomérat de roches et de métaux, petit planétoïde orbitant au seing du système solaire dont la taille est comprise entre un millier de kilomètres et une fraction de kilomètre. La plupart sont regroupés dans la ceinture d’astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, et dont le plus gros représentant est Cérès.

Branche de l’astronomie  consacrée à l’étude de la possibilité de l’existence de la vie dans l’Univers,  et la diffusion de celle-ci.

Cratère terrestre fossile d’origine météoritique. Ayant subi l’érosion des vents ou de l’eau, ils sont difficilement détectables. Le plus célèbre d’entre eux est le Chixulub (Yucatan), cratère à l’origine probable de l’extinction massive des dinosaures il y a 65 millions d’années.

Branche de l’astronomie consacrée à l’étude des éléments chimiques trouvés dans l’espace.

Instrument astronomique, créé par l’astronome grec Claude Ptolémée, permettant de mesurer la hauteur d’une étoile dans le but de déterminer la latitude d’un lieu.

Branche de l’astronomie consacrée à l’étude de la position et les mouvements des corps célestes.

Science de la navigation au-delà de l’atmosphère céleste.

Discipline de l'astronomie et de la photographie qui consiste à effectuer des photographies d'objets célestes.

Branche de l’astronomie consacrée à l’étude physique des astres.

Couche gazeuse enveloppant un objet planétaire.

Plus petite partie de la matière non divisible chimiquement dont le noyau est constitué d'un nombre variable de protons (charge positive) et neutrons (charge neutre) - eux même composés de quarks - autour desquels gravitent les électrons (charge négative).

Émission de lumière dans la haute atmosphère terrestre, dans les zones proches du cercle polaire arctique (aurore boréale) et antarctique (aurore australe). Ce phénomène est provoqué, entre 100 et 1 000 km d'altitude, par l'excitation des particules composant notre atmosphère par les particules chargées électriquement provenant du Soleil. C'est le champ magnétique terrestre qui canalise ces dernières au niveau des pôles.

Angle formé par le plan vertical d’un astre et le plan méridien du lieu.




B :(de "Barycentre" à "Bulbe galactique")

 * Barycentre 

Centre de gravité d’un corps complexe ou multiple.

Particule appartenant à la famille des hadrons et des fermions, les baryons sont composés de 3 quarks. Les baryons les plus répandus sont les nucléons, famille comprenant les protons et les neutrons. La matière baryonique constitue l’essentiel de la matière de l’Univers.

Concept théorique cosmologique exprimant l’instant de « création » de notre Univers ainsi que son processus de formation, il y a approximativement 13.7 milliards d’années. Cet instant marque le moment où l’Univers passe d’un état de densité et de chaleur infinie à un état où cette énergie se dilue dans un espace en expansion.

Concept théorique cosmologique s’appuyant sur celui du Big Bang et qui vise à prévoir le destin de l’Univers. Dans cette optique, la théorie prévoit que la force de gravité induite par la masse de l’Univers reportera son duel face à l’énergie sombre, force répulsive responsable de l’accélération de l’espace. Ainsi, il existera un moment où l’expansion se stoppera, marquant ainsi le point de départ à un effondrement de l’Univers sur lui-même. Au final, toute la matière de l’Univers se retrouvera condensée dans un espace unidimensionnel, une singularité, dont les propriétés de densité et de chaleur seront infinies, comme c’était le cas pour le Big Bang.

       Il apparaît néanmoins, à  l’analyse des études portées sur la masse de l’Univers, que le Big Crunch  n’aura pas lieu, et que l’espace sera condamné à se diluer et à refroidir  indéfiniment.

Concept théorique cosmologique s’appuyant sur celui du Big Bang et qui vise à prévoir le destin de l’Univers. Cette théorie postule que la matière de l’Univers entrera dans une phase de contraction, quand bien même l’espace sera lui toujours en expansion. Dans cette éventualité, le responsable de ce processus est l’énergie fantôme, une matière atypique dont la particularité est de voir sa densité croître dans un espace en expansion. Au final, malgré la densité croissante de la matière, il arrive un instant où l’expansion de l’espace est si forte que la matière est littéralement déchirée et détruite, c’est la mort de l’Univers.

Système stellaire composé de deux étoiles liées par la gravitation et orbitant autour de leur barycentre.

Sorte de quasar (noyau actif de galaxie) situé au centre d’une galaxie, et dont le jet de matière est dirigé dans noter direction. La différence quasar / blazar est la même que la différence étoile à neutrons / pulsar.

Météorite très lumineuse franchissant l’atmosphère terrestre et pouvant briller davantage qu’une étoile.

Particule élémentaire à spin entier obéissant à la statistique de Bose-Einstein (ex : les photons).

Particule élémentaire théorique du modèle standard, car jamais identifié par l’observation, qui permet de donner une masse à toutes les autres particules.

Dans une galaxie spirale, élément constitutif de la structure spiralée du disque galactique, enroulé autour du bulbe galactique et constitué d’étoiles et de matière interstellaire.

Région centrale d'une galaxie spirale contenant un amas important de matière interstellaire. Le bulbe galactique contient la plupart du temps un trou noir hypermassif en son centre.




C :(de "Caldeira" à "Cycle undécennal ")

 * Caldeira 

Terme volcanologique, une caldeira est une vaste dépression à fond plat située au sommet de certains grands volcans. De forme circulaire ou elliptique, la dépression est marquée par une falaise verticale. Le plus grand volcan du système solaire, Olympus Mons sur Mars, possède une caldeira en son sommet.

De = Canicula (Petite chienne en latin). Période comprise entre le 24 Juillet et le 24 Août, durant laquelle Sirius (la plus brillante étoile de la voûte céleste) se lève et se couche avec le Soleil.

Système optique utilisant un miroir principal concave parabolique réfléchissant la lumière sur un miroir secondaire hyperbolique convexe renvoyant l'image à travers un trou percé au centre du miroir principal. Il présente l'avantage d'augmenter la distance focale du miroir principal et donc de permettre une plus grande compacité de l'instrument (moindre encombrement par rapport à un télescope du type Newton).

Division principale des anneaux de Saturne, entre l'anneau A et l'anneau B, ou lacune (zone dans laquelle l'absence de matière est encore plus évidente). Saturne a un système d'anneaux complexes et imposants. Découverte et étudiée par Jean-Dominique Cassini (1625-1712) vers le milieu du XVIIe siècle, cette division porte son nom en son honneur.

Créé par l’astronome français Charles Messier en 1774, le catalogue Messier est un recueil astronomique listant les coordonnées et l’aspect de 110 objets du ciel profond, ou objets d’aspect diffus. A l’origine, Charles Messier catalogua ces objets car ils le gênaient dans sa recherche des comètes. Cette démarche fut motivée par l’erreur que fit Messier de confondre M1, la nébuleuse du Crabe, avec la comète de Halley.

Très utilisé dans la dénomination des objets du ciel profond, comme le catalogue Messier, le New General Catalogue dénombre 7840 objets. Ce catalogue a été publié en 1888 par l’astronome danois John Dreyer.

Mot féminin d'origine latine signifiant « = série » ou « = chaînes ». Il peut donc s’agir d’une chaîne de cratères d'impact ou d’un alignement de dépressions sans bords surélevés, formées par effondrement du sous-sol ou d'un tube de lave.

Lors d'une éclipse de Soleil totale ou annulaire, ligne décrite à la surface de la Terre par la projection des centres du Soleil et de la Lune alignés. Une éclipse totale de Soleil n'est visible dans sa totalité que sur cette ligne et dans une zone d'environ 30 km de part et d'autre. Au-delà, l'éclipse ne sera pour un observateur que partielle.

Force agissant sur un corps ayant une trajectoire curviligne et tendant à le pousser radialement vers l'extérieur en direction opposée à celle de la force centripète.

Force qui doit être exercée sur un corps pour l'obliger à avoir une trajectoire  curviligne. La force centripète a une valeur égale et opposée à la force centrifuge.  Elle est donc toujours perpendiculaire à la trajectoire et dirigée vers le  centre de rotation.

Étoiles variables pulsantes dont la plus emblématique est l'étoile δ (delta) de la constellation de Céphée. Les périodes de pulsation vont de 1 à 70 jours, avec une variation d'éclat comprise entre les magnitudes 0.4 et 1.7.

Du nom de l'astrophysicien Indien né en 1910. Limite de masse des étoiles dites naines blanches. Au delà de la masse critique de 1,44 masse solaire, le poids des couches externes n'est plus équilibré par la présence du gaz dégénéré interne. La configuration de cette étoile ne présente plus aucune stabilité et elle peut s’effondrer en étoile à neutrons ou en trou noir.

Entourant un corps céleste, région sous l'influence de sa force d'attraction. Plus massif est le corps, plus grand et plus puissant est le champ gravitationnel.

Région enveloppant un corps dont le champ électrique se modifie. La plupart des étoiles et des planètes produisent un champ magnétique qui affecte les particules chargées qui entrent en contact avec elles.

Mot d'origine latine dérivé du grec ancien désignant une vallée à fortes pentes ou un large canyon.

Nébulosité, enveloppe brillante de gaz vaporisés entourant le noyau d'une comète. Elle est constituée de gaz très ténu et de particules solides arrachées au noyau par sublimation. Sa luminosité est due à un phénomène de fluorescence.

Météorite pierreuse qui contient moins de 35% de métaux.

Couche inférieure de l’atmosphère de Soleil, située entre la photosphère et la couronne solaire.

Qui est ou qui s'effectue autour d'un pôle. Étoile circumpolaire : étoile voisine de l'un des pôles célestes pour rester toujours au-dessus de l'horizon en un lieu donné.

Système de classification des étoiles établie en fonction de leur température, qui est déterminée par l’étude de leur spectre. Il existe 7 catégories principales : O, B, A, F, G, K, M, en partant du bleu (plus chaud) au rouge (plus froid).

Instrument permettant d’obtenir une image fixe de la sphère céleste.

Aberration optique qui a pour effet de détruire la symétrie centrale de l’image d’un point qui prend la forme d’un « V ».

Petit corps fait de glaces et de neige sale en orbite autour du Soleil, à l’orbite très excentrique et issu de deux principaux réservoirs du système solaire extérieur : La ceinture de Kuiper et le nuage de Oort. Les comètes sont constituées d’un noyau, d’une chevelure, d’une queue de gaz et d’une queue de poussières provoquées à l’approche du Soleil par effet de sublimation.

Comète dont la durée de révolution autour du Soleil est courte, ce qui permet de prévoir son retour dans notre ciel (exemple : Comète de Halley qui orbite autour du Soleil en 76 ans).

Comète dont la période de rotation autour du Soleil est longue. La majorité des comètes découvertes au fil des ans sont des comètes à longue période qui n'avaient jamais été répertoriées.

Région centrale de l'ombre durant une éclipse donnant lieu à une éclipse totale. Désigne également la partie centrale et plus froide d'une tache solaire.

Situation de deux ou plusieurs astres ayant même longitude géocentrique ou même ascension droite. Deux ou plusieurs astres en conjonction sont observables dans la même région du ciel.

Equation mathématique introduite par Albert Einstein dans sa théorie de la Relativité Générale, qui se traduit par une force répulsive qui contre les effets de la gravitation. La valeur de cette force reste inconnue, mais elle pourrait se traduire dans la réalité par la fameuse énergie sombre qui est semble-t-il à l’origine de la récession des galaxies, et donc de l’accélération de l’expansion de l’Univers.

Disposition des étoiles sur le plan de la voûte céleste, qui, soumise à l’interprétation des hommes, forme des figures ou des dessins une fois rattachées ensembles.

(Symbole H) Déterminée dès 1929 par l'observation de la récession des galaxies (accélération de leur fuite) faite par l'astronome Américain Edwin Hubble, les dernière estimations lui donnent une valeur de 56,9 + 3,4 km.s­¹/Mpc­¹ (Mpc = mégaparsec).

Ensemble des mouvements générés dans une masse fluide du fait des différences de densité en divers endroits de la masse et aux différences de température. Si une masse de liquide est réchauffée dans sa partie inférieure, le liquide chaud le plus voisin de la source thermique diminue en densité et tend à remonter en cédant la place à du liquide plus dense et plus froid. C'est ainsi qu'est généré un mouvement continu au sein de la masse, mouvement qui contribue au transport de la chaleur.

Instrument inventé par le Français = Bernard Lyot en 1930, qui permet de provoquer des éclipses artificielles de Soleil en masquant son disque et ainsi l'observation de la couronne solaire.

Objet qui ne réfléchit aucun rayonnement, ce dernier étant entièrement absorbé.

Récit littéraire expliquant par le recours au mythe la formation de l'Univers. Théorie expliquant la formation de l'Univers. Branche de l'astronomie qui se propose d'expliquer la formation du système solaire.

Description du Cosmos.  Autrefois, cela impliquait surtout la description de la Terre,  en rapport avec le Cosmos.  Partie élémentaire de l'astronomie,  elle inclut l'étude des mouvements apparents de la sphère  céleste, du mouvement diurne, etc. La cosmographie est à la base de  l'astronomie nautique.

Branche de l’astronomie qui étudie les lois de l'Univers, de son fonctionnement dans son< ensemble.

Selon la théorie de la Relativité Générale, déformation géométrique de l'espace du fait de la présence d'un objet ou d'une masse. La manifestation observée de cette courbure est la gravitation.

Couche la plus externe de l’atmosphère solaire, qui est, hormis le noyau, la partie la plus chaude du Soleil (2 millions de °). La couronne est faite de gaz ionisés et émet un rayonnement ultra violet et X.

Relief circulaire causé par l'impact d'un météorite sur un corps céleste. La grandeur du cratère dépend de la masse et de la vitesse d'arrivée du projectile.

Phénomène atmosphérique qui se produit peu avant le lever du Soleil ou peu après son coucher, c’est-à-dire juste après ou juste avant la nuit. Astronomiquement parlant, le crépuscule se produit donc aussi bien le matin que le soir, l’aube n’étant pas un terme astronomique. Le crépuscule est déterminé par la hauteur du Soleil dans le ciel. On distingue donc 3 types de crépuscule :

       Le crépuscule civil :  profondeur inférieure à 6°
Le crépuscule nautique : profondeur comprise entre 6° et 12°

Le crépuscule astronomique : profondeur comprise entre 12° et 18°

Pour carbone (Carbon), azote (Nitrogen) et oxygène (Oxygen). C’est l’un des cycles thermonucléaires qui font briller les étoiles de la séquence principale.

Cycle solaire s’établissant sur une période de 22 ans, regroupant 2 cycles undécennaux.

       Le cycle undécennal  correspond à l’intervalle de temps entre deux apparitions de taches solaires  avec une polarité magnétique identique.

Cycle des phases de la Lune durant un mois synodique, aussi appelé lunaison.

Période voisine de 11 ans qui sépare deux pics de l’activité solaire.




D:(de "Décalage spectral" à "Draconitique")

 * Décalage spectral 

Décalage dans la lumière émise par un corps qui s'éloigne de la Terre. Le rayonnement est décalé vers la partie rouge du spectre, et plus l'objet est éloigné, plus grand est le décalage vers le rouge (effet Doppler).

Coordonnée verticale dans les systèmes de coordonnées équatoriales et horaires. Angle compris entre la direction d'un astre et le plan de l'équateur céleste. Il est compté de 0° à 90°, positivement vers le pôle Nord et négativement vers le pôle Sud. Elle se note δ (delta).

Dans le système du monde de Ptolémée, c'est, par rapport à la Terre, un cercle excentrique sur lequel se déplace, avec un mouvement non uniforme, le centre d'un cercle plus petit qu'on appelle épicycle. Avec ce système, Ptolémée réussissait à expliquer le mouvement apparent des planètes qui bougent parfois en sens direct et parfois en sens rétrograde par rapport aux étoiles.

Légère déviation de la trajectoire d'une onde lumineuse en passant près d'un corps massif. Phénomène prévu par la théorie de la relativité générale.

Le degré d'arc (symbole °) est une unité pratique d'angle plan. Un angle plat vaut 180°. Un degré vaut p/180 radians, 10/9 grades ou 160/9 mils, soit 1/360 d'un tour complet.

Paramètre définissant la longueur de la moitié d’une orbite elliptique.

Masse d'un corps divisée par son volume.

 Isotope de l'hydrogène formé d'un proton et d'un neutron qui aurait été produit lors des trois premières minutes de l'Univers.  Ne pouvant être créée dans les étoiles,  la quantité de deutérium présente actuellement dans l'Univers est une indication essentielle sur la densité de la matière.

Angle sous lequel un observateur aperçoit un astre. La pleine Lune présente un diamètre apparent de 30' (minutes d’arc).

Nuage de gaz et de poussières interstellaire, riches en éléments lourds résultant des explosions d’étoiles massives, s’aplatissant et se condensant sous l’effet de sa rotation et de son attraction gravitationnelle. Ce processus est nécessaire à la formation de tout système stellaire.

Dislocation d’un corps céleste sous l’effet d’une force de marée trop puissante.

Télescope à réflecteur (miroir) sur monture simpliste qui ne permet que des mouvements altazimutaux (à l'horizontale et à la verticale) vers le zénith.

(Syn. : red shift). Changement apparent de la fréquence d'un signal électromagnétique (radio ou lumineux) reçu par un observateur mobile par rapport à une source émettrice fixe ou bien par un observateur fixe par rapport à une source émettrice mobile. La variation apparente de fréquence est proportionnelle à la vitesse relative entre l'observateur et la source le long du chemin qui les sépare. L'effet Doppler est utilisé en astrophysique pour connaître la vitesse angulaire des étoiles car leur mouvement, selon la perspective, provoque un déplacement des raies émises par rapport aux mêmes raies émises par une source terrestre.

On appelle révolution draconitique le chemin parcouru par la Lune au cours de son orbite autour de la Terre entre deux passages consécutifs au nœud ascendant. Le nœud ascendant est un des deux points où l’orbite lunaire croise l’écliptique. Sa période correspond à 27 jours, 5 heures, 5 minutes et 35,8 secondes.

E: (de "Eclipse" à "Extrasolaire")

  Disparition totale ou partielle et momentanée d'un astre due à l'interposition d'un autre corps céleste.

Éclipse de Soleil pendant laquelle la Lune est près de son apogée et, de ce fait, trop petite pour couvrir la totalité du disque solaire, ce qui laisse apparaître un anneau solaire.

Le plan de l’écliptique correspond au plan orbital de la Terre autour du Soleil.

       Malgré quelques  excentricités, les planètes du système solaire suivent toutes le même plan,  vestige du disque protoplanétaire en rotation. Visuellement, les planètes et le  Soleil suivent tous le même trajet au seing d’une même bande de ciel. C’est sur  le plan de l’écliptique qu’on trouve les 12 constellations du zodiaque.

Phénomène atmosphérique par lequel une partie des rayons lumineux envoyés par le Soleil pénètre l’atmosphère sans pouvoir en ressortir, engendrant une hausse de la chaleur.

Chute d’un corps massif sur son centre, en raison du dépassement de sa masse critique. Ce dépassement se produit lorsque la force de gravité interne devient plus forte que la force de pression interne à l’étoile. Ce phénomène engendre les étoiles à neutrons ou les trous noirs.

Matériau éjecté à l’occasion de l’impact d’un objet météoritique à la surface d’une planète. Ces roches sont expulsées dans l’atmosphère sous l’effet du choc et retombent sur la surface, engendrant à leur tour de nombreux cratères secondaires autour du cratère primaire.

Particule élémentaire de matière possédant une charge électrique négative en rotation autour du noyau atomique, charge égale à celle du proton, quoique de signe opposé.

En physique nucléaire, unité de mesure exprimant la masse ou l’énergie cinétique des particules. Une particule de masse quelconque, et de charge électrique égale à une charge élémentaire accélérée de la différence de potentiel de 1 volt, acquiert une énergie cinétique de 1 électronvolt. 1 eV = 1,6.10-19 J).

Courbe plane de forme non ronde. C’est l’astronome allemand Johannes Kepler qui fut le premier à postuler que les orbites planétaires étaient elliptiques.

Écart angulaire d'un astre au Soleil, mesuré depuis la Terre. Ces élongations sont dites orientales ou occidentales, selon qu'une planète est vue à l'est ou à l'ouest du disque solaire.

Réapparition d'un astre après une éclipse ou une occultation.

Appelée aussi « énergie du point zéro », ce concept théorique physique postule que du vide puisse être retiré de l’énergie, de part la densité moyenne d’énergie et de pression engendrée par les fluctuations du vide quantique. 

Energie dotée d’une force négative, c’est-à-dire répulsive, emplissant l’intégralité de l’Univers. Ce concept théorie astrophysique est né des observations faites sur l’accélération de l’expansion de l’Univers. Cette énergie serait la composante majeure de l’Univers, puisqu’elle représenterait 70% de l’Univers, contre 25% pour la matière noire et 5% pour la matière ordinaire.

Nombre de jours séparant la dernière Nouvelle Lune d'une année au premier janvier de l’année suivante. Une fois cette valeur connue il est possible de calculer les dates de Nouvelle Lune de la nouvelle année.

Listes de données astronomiques, généralement présentées sous forme de tables, donnant la position, heures de lever et coucher, éclat, ..., d'un astre pour une date donnée.

Petit cercle dont le centre décrit un autre cercle. L'épicycle, concept inventé par l’astronome Claude Ptolémée a permis aux grecs d'expliquer certains mouvements planétaires à partir de mouvements uniquement circulaires et uniformes (ex : le mouvement rétrograde).

Point autour duquel le mouvement d'une planète est le plus voisin du mouvement uniforme. Dans le système de Ptolémée, centre du cercle (l'excentrique) décrit par le Soleil ou par le centre d'un épicycle.

L'équateur est l'intersection de la surface d'un astre et du plan situé à égale distance de ses pôles, il marque la latitude zéro.

Une des deux intersections de l'écliptique avec l'équateur céleste. L'équinoxe de printemps, ou point vernal, est le point où se trouve le Soleil aux environs du 21 mars. Aux environs du 23 septembre, il se trouve à l'équinoxe d'automne.

       A ces dates, il y a égalité du jour et de la nuit sur toute la .

Phénomène solaire apparaissant dans la chromosphère et lié à l'apparition des taches solaires. Leur durée peut aller de quelques minutes à plusieurs heures. Elles donnent parfois lieu à des éjections de matières (protubérances). Elles sont la source d'émissions de particules (protons, électrons) qui peuvent parvenir jusqu'à la Terre, occasionnant des perturbations ionosphériques et des orages magnétiques.

Concept mathématique inventé par Albert Einstein pour sa théorie de la relativité générale, décrivant de façon indissociable l’espace dans lequel nous nous déplaçons, et le temps qui s’écoule. Le temps se perçoit différemment selon les déplacements effectués dans l’espace.

Ensemble de météorites qui semble provenir d'un même radiant. Vu d’ensemble, il s’agit d’un anneau de particules décrivant l’orbite d’une comète.

       Certains essaims reviennent régulièrement et sont donc associés aux débris  laissés par le passage d'une comète.  Exemples : les Perséides liées  à la comète Swift-Tuttle, les Orionides à la comète de Halley.

Concept théorique astrophysique aujourd’hui abandonné qui postulait la présence d’une substance, un fluide sensé remplir le vide de l’Univers, par lequel la lumière était notamment véhiculée. C’est Aristote qui est à l’origine de cette idée, faisant de l’éther le 5ème élément. Il partait du principe que la Nature a horreur du vide. Au début du XXème siècle, la théorie de la relativité générale démontra que l’éther n’existe pas.

Boule de gaz massive produisant sa propre énergie au moyen de la fusion nucléaire siégeant dans son noyau.

Vestige principal laissé par une étoile massive après son explosion en supernova. Il en résulte un noyau à neutrons de plusieurs kilomètres de diamètre, d’une extrême densité et dont la masse est supérieure à celle du Soleil.

Système de deux étoiles en orbite l'une autour de l'autre.

Deux étoiles situées sur la même ligne de repère de la Terre. Il peut s'agir d'une étoile binaire ou, sans être liées, de deux étoiles qui se trouvent simplement dans la même région du ciel.

Synonyme de bolide, grain de poussière cosmique qui, en entrant dans l’atmosphère, s’échauffe et brûle en raison du frottement avec l’air, laissant apparaître une traînée lumineuse et furtive dans le ciel nocturne.

Étoile située le plus près du pôle céleste, située dans la constellation de la Petite Ourse.

Étoile dont la luminosité apparente varie en fonction du temps.

Météorites pierreuses de la classe des achondrites, parmi les plus anciennes du système solaire. Ces météorites sont suspectées de provenir de l’astéroïde Vesta.

Phénomène d’origine quantique prédit en 1975 par l’astrophysicien britannique Stephen Hawking.

Cette théorie, aussi appelée rayonnement de Hawking, décrit la possibilité de détecter un infime rayonnement thermique émis par un corps noir, comme les trous noirs. Dans la théorie quantique des champs, il est admis que du vide apparaissent continuellement des paires de particules / antiparticules qui, en un bref instant, s’annihilent. On appelle ce phénomène « fluctuation du vide quantique ». Or, à l’horizon d’un trou noir, l’effet de marée occasionné par la force gravitationnelle de l’astre fait s’éloigner les paires de particules opposées avant qu’elles ne se désintègrent : L’une tombe dans le trou noir, l’autre de charge opposée en est éjectée. Ce sont ces particules éjectées du trou noir qui composent le très faible rayonnement de Hawking.

Phénomène impliquant certaines particules, ou certaines étoiles, qui arrivent à échapper au champ gravitationnel qui les lie à la structure du groupe auquel elles appartiennent.

Vitesse initiale minimale qui doit être impulsée à un corps pour qu’il puisse se libérer définitivement de l’attraction de l’astre sur lequel il se trouve. Sur Terre, cette vitesse est de 11.2 km/s.

Perturbation périodique de mouvement lunaire occasionné par l’influence du Soleil qui se manifeste par une oscillation longitudinale de la Lune, d’une amplitude de plus ou moins 1°16’ et d’une période de 31,8 jours.

Valeur, toujours située entre 0 et 1, représentant la forme d’une ellipse ou d’une orbite.

       Une excentricité égale à 0  représente un cercle parfait. Plus on s’approche de la valeur de 1 et plus  l’orbite est ovale.

Phénomène observé dans l’Univers à grande échelle, il s’agit de la dilatation progressive de notre Univers. Ce phénomène voit en effet les grandes structures (galaxies et amas galactiques) s’éloigner les uns des autres. Il ne s’agit pas là d’un mouvement propre aux galaxies, mais bien d’un gonflement de l’Univers lui-même.

       Pour l’observateur, cette  expansion se traduit par la constatation de la fuite des galaxies (découverte  faite par Edwin Hubble), et d’un point de vue général par l’augmentation de la  longueur d’onde de leur lumière (décalage vers le rouge). D’un point de vue  théorique, l’expansion de l’Univers est décrite par la relativité générale  d’Albert Einstein.

Science qui étudie la diffusion de la vie dans l’Univers qui, selon son champ de recherche, est dite solaire ou galactique.

Planète extrasolaire, c’est-à-dire orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil.

Zone de l'atmosphère d'une planète (au-delà de 1 000 km pour la Terre) où les atomes légers échappent à la pesanteur et s'évadent vers l'espace interplanétaire.

Signifie hors du système solaire. Se dit la plupart du temps de planètes qui orbitent autour d'autres étoiles du système solaie.




F :(de "Facule" à "Fusion nucléaire")

Région brillante apparaissant sur la photosphère du Soleil et plus facilement observable à l'approche du limbe. Elle précède généralement l'apparition d'une tache solaire.

Particule élémentaire à spin demi-entier, se séparant en 2 ordres : les leptons (non soumis à l’interaction forte) et les quarks (soumis à toutes les interactions). L’électron est un fermion.

Voûte solide et stable séparant le monde d'en-bas des eaux supérieures (selon la Genèse), constellée d'astres lumineux.

Nom donné par = G. E. Hale à de petits grains de 100 à 200 km de diamètre qui semblent composer la surface de la chromosphère là où l'on trouve protubérances et facules.

 Distance entre l'objectif d'un télescope ou d'une lunette et le point où tous les rayons lumineux se rejoignent en un point, c'est-à-dire  le foyer.

Rayonnement d’ondes radio d’une température de 2.7°K quasiment uniforme provenant de toutes les régions du ciel. Il s’agit de la luminescence résiduelle du Big bang émise 300 000 ans après « l’instant zéro ».

Force exercée sur un objet par le corps autour duquel il gravite. Cette force provient de l'attraction gravitationnelle produite sur la surface la plus proche de l'objet qui est supérieure à celle exercée sur le côté éloigné. La force tidale entraîne une déformation du corps en orbite, voire sa destruction si la limite de Roche est atteinte.

  • Foyer
    • En optique, point où se rejoignent les rayons lumineux des rayons parallèles après réflexion (miroir de télescope) ou réfraction (lentille de lunette astronomique).
    • En astronomie, dans une orbite elliptique, point particulier du demi-grand axe. Le Soleil occupe un foyer des ellipses décrites par les planètes autour de lui (1ère Loi de Kepler).
  • Fréquence

Nombre de cycles d’une onde en un temps donné. La fréquence se mesure souvent en Hertz (Hz). Pour une fréquence de 1 Hz, l’onde se déplace à raison d’un cycle par seconde.

Formation, à partir de l’interpénétration de noyaux d’atomes légers, d’un noyau plus lourd, libérant ainsi une très importante quantité d’énergie sous forme de chaleur et de lumière. Pour une étoile de la séquence principale comme le Soleil, l’hydrogène fusionne pour donner de l’hélium.

G">G = (de "G" à "Groupe local")

 * G 

Constante de l’accélération de la pesanteur.

Système de millions ou de milliards d’étoiles, de gaz et de matière interstellaire liés par la force de gravitation et en rotation autour d’un centre.

Galaxie de forme ovale dénuée de structure apparente qui contient d’anciennes étoiles et très peu de matière interstellaire.

Galaxie dépourvue de forme organisée et de structure stable. Elle constitue un amas de jeunes étoiles et de matière interstellaire (ex : Grand Nuage de Magellan).

Galaxie en rotation, aplatie selon un disque d’étoiles et de matière interstellaire, munie de bras spiraux provenant du bulbe galactique et s’enroulant autour de lui.

Galaxie spirale marquée par une barre de matière traversant le bulbe central. Les bras spiraux qui s’enroulent autour de ce bulbe naissant donc à aux extrémités de cette barre et non au centre de la galaxie. Notre galaxie, la Voie Lactée, est une spirale barrée.

Radiations non corpusculaire émises par certaines substances radioactives, sous forme de photons à haute énergie, ou radiations électromagnétiques de haute fréquence.

Essentiellement composé d’hydrogène (l’élément le plus léger et le plus répandu de l’Univers), gaz présent sous forme de nuage d’une densité et d’une température extrêmement basse, qui occupe l’espace interstellaire à l’intérieur d’une galaxie. Représentant encore 10% de la masse de notre galaxie, c’est de gaz qui est à l’origine de la naissance de toutes ses étoiles.

Étoile relativement froide qui arrive à la fin de sa vie. Après être passée par tous les stades de fusion thermonucléaire, elle enfle démesurément. Plus tard, elle libère ses couches externes dans l’espace, et seul reste son noyau, qui devient alors une naine blanche.

Ancien modèle cosmologique qui visait à placer la Terre au centre de l'Univers. Il fut progressivement abandonné à partir du 16e siècle au profit de l'héliocentrisme, théorie qui plaçait enfin le Soleil au centre du système.

Se dit des astéroïdes passant à proximité de la Terre et pour lesquels il existe une probabilité de choc frontal.

 Science étudiant la forme et les dimensions de la Terre.

Nom donné au volume théorique constitué par la Terre et limité par le niveau 0 des océans.

       Représentation de la surface de la Terre proche de la surface moyenne des mers.

Se dit d'un satellite qui semble immobile vu de la Terre

Le terme, qui désigne un objet en « forme de bosse », s'applique à un corps du système solaire lorsque sa surface visible depuis la Terre est éclairée à plus de la moitié.

Nuages denses et froids de matière interstellaire (gaz et poussières) ayant une masse comprise entre 10 et 50 masses solaires pour un diamètre d’environ 1 année-lumière. Il s’agit de régions subissant un effondrement gravitationnel débouchant sur la formation d’étoiles.

Le gluon est une particule de la famille des bosons, vecteur de l’interaction forte. C’est lui qui assure la cohésion entre les quarks, ce qui permet la stabilité des protons et neutrons, donc des noyaux atomiques.

Illusion d’optique qui s’observe au moment où deux corps, qui, passant l’un devant l’autre, semblent rentrer en contact en apparence. Lors d’un transit d’une planète devant le Soleil, l’illusion consiste à voir s’allonger les bords du disque et se toucher. Ce phénomène est dû à un léger astigmatisme de l’optique ou de l’œil de l’observateur.

Phénomène optique visible pendant une éclipse totale de Soleil, les grains de Bailly se forme au moment où le disque lunaire se retire du disque solaire. Le phénomène, du aux irrégularités du disque lunaire compte tenu de son relief, est éphémère. On aperçoit alors les toutes premières lueurs du soleil masqué, ce qui donne l’impression de perles de diamant.

Plus grand diamètre possible dans une ellipse, il est deux fois plus grand que le demi-grand axe.

La plus faible des quatre forces fondamentales de la nature. Uniquement attractive, elle attire deux corps avec une force proportionnelle à leur masse et inversement proportionnelle au carré de leur distance.

Lié par la gravitation, le groupe local est le groupe galactique dans lequel nous nous situons. Ce groupe est dominé par deux galaxies principales : M31, la galaxie d’Andromède et la Voie Lactée. Le groupe comprend également 25 galaxies satellites, comme les nuages de Magellan, la galaxie du Sagittaire ou du Grand Chien.




H">H = (de "Hadron" à "Hypernova")

 * Hadron 

Constitués de combinaisons quarks / antiquarks / gluons, les hadrons sont régis par l’interaction forte. On distingue 2 sortes de hadrons : les mésons et les baryons.

Région circulaire entourant le disque d'une galaxie spirale. Le halo est mince et composé en grande partie de vieux amas globulaires.

Lever d'un astre qui précède juste celui du Soleil.

 Théorie qui considère le soleil comme le centre de l'univers.

Limite où le vent solaire rencontre le milieu interstellaire (ou le vent stellaire).

Espace délimité par l’héliopause et comprenant le système solaire.

Qualifie une orbite dont le plan conserve une orientation constante vis-à-vis de la direction Terre-Soleil, ainsi que les satellites qui les parcourent.

Elément que l’on trouve en abondance dans l’Univers, soit le deuxième en importance. L’hélium est le sous-produit de la fusion thermonucléaire comprenant de l’hydrogène.

Astéroïde dont l'orbite croise celle de Mercure.

Limite, dans l’espace-temps, à partir de laquelle un évènement ne peut plus être observé par un observateur. On rencontre ce concept aux abords des trous noirs, dont la force de gravité est telle que le rayonnement reste prisonnier de l’astre hypermassif.

Élément atomique le plus léger et le plus abondant. Les étoiles moyennes, comme le Soleil, sont principalement composées d'hydrogène qui est converti en hélium par fusion thermonucléaire.

Explosion d’une étoile massive en fin de vie d’au moins 40 masses solaires dont la luminosité dépasse celle des supernovae par un facteur 100.




I">I = (de "Immersion" à "Isotope")

 * Immersion 

Entrée d'un astre derrière un autre (lors d'une occultation) ou dans l'ombre portée (lors d'une éclipse).

Un des paramètres décrivant une orbite d’écrivant l'angle que possède le plan orbital d'un astre avec un plan de référence. Pour les planètes du système solaire, le plan de référence est celui de l'orbite terrestre (l’écliptique). L'inclinaison d'un satellite est mesurée par référence au plan équatorial de sa planète.

Période de l’Univers où la taille de celui-ci aurait été décuplée par un facteur 10xxx en un facteur de temps extrêmement bref. A l’issue de l’ère de Plank (10-35 s après le Big bang). Cette inflation de l’espace-temps a été « inventée » afin de répondre à des problèmes théoriques, tels que la platitude ou l’horizon. Néanmoins, les restes de cet épisode ont été observés, comme la mesure des anisotropies du fond diffus cosmologique. Aujourd’hui, le concept de l’inflation est toujours en accord avec les observations.

Pour expliquer le comportement de la matière, on fait appel à quatre forces ou interactions : l'interaction forte (ou nucléaire), faible (ou de Fermi), électromagnétique et gravitationnelle.

Partie de l'atmosphère où les molécules sont ionisées par le rayonnement ultraviolet solaire. L'ionosphère terrestre est comprise entre 80 et 500 km d'altitude.

On appelle isotopes des atomes ayant le même nombre de protons, et d'électrons, donc les mêmes propriétés chimiques, mais dont le nombre de neutrons est différent.




J">J = (de "Jovien" à "Jupiter chaud")

 * Jovien 

Relatif à la planète Jupiter.

Période pendant laquelle la Terre fait un tour complet sur son axe, égal au temps séparant deux passages successifs d’une même étoile au même méridien.

       La durée du jour sidéral est  de 23h 56m et 4.09s.

Se dit d’une planète extrasolaire gazeuse du type « Jupiter » (mais le plus souvent plus massive) qui orbite à proximité de son étoile, impliquant une température très élevée.




K">K = (de "Kelvin" à "Kelvin")

 * Kelvin  

Unité de mesure de la température absolue, soit la mesure de l'agitation cinétique des particules (atomes ou molécules) qui constituent un corps. En astrophysique les températures sont mesurées sur l'échelle kelvin, du nom du physicien anglais William THOMSON (1824 - 1907) qui devint lord KELVIN, le point zéro indiquant une agitation cinétique nulle.

         Ce zéro absolu équivaut à -273.15 °Celsius, ou 0 °C = 273.15 kelvins. 
Le symbole est K, se note 293 K et non 293 °K.




L">L = (de "Lander" à "Lune rousse")

 * Lander 

Sonde spatiale qui atterrit sur un astre. Contrairement au rover, le lander ne peut se déplacer au sol.

Phénomène prévu par la théorie de la relativité générale, elle implique une déviation de la lumière d’un astre occulté par un autre. L’importante masse d’une galaxie ou d’un trou noir de premier plan courbera fortement l’espace à ses alentours, ce qui déviera les rayons lumineux (telle une lentille optique) et déformera l’image d’une galaxie de second plan située derrière elle, créant ainsi un mirage gravitationnel. Ces mirages peuvent prendre la forme d’une croix, d’un anneau ou d’un arc.

Famille d’étoiles filantes issue des débris poussiéreux laissés par le passage de la comète Tempel-Tuttle, visible en principe en Novembre, dont le radiant se situe dans la constellation du Lion (d’où le nom).

Particule élémentaire de matière qui n’interagit pas avec la force nucléaire force, mais avec la faible et la gravitation.

       Les leptons, particules de  spin ½, comprennent les électrons, des muons, des tauons, des neutrinos, ainsi  que leurs antiparticules.

Balancement apparent de la Lune, laissant entrevoir un peu plus de la moitié de sa surface. On distingue la libration physique, la plus ténue, qui résulte de la faible variation de la Lune en rotation sur son axe, de la libration optique. Cette dernière est due aux variations de la vitesse orbitale de la Lune (libration en longitude), à l’inclinaison de l’équateur de la Lune sur le plan de son orbite (libration en latitude) et au déplacement de l’observateur du fait de la rotation de la Terre (libration diurne ou parallactique). La combinaison de ces mouvements fait que la surface de la Lune nous est visible à 59%.

Partie lumineuse du bord d'un astre

Limite indiquant la masse maximale que peut atteindre une naine blanche (noyau d’étoile de type solaire en fin de vie) sans provoquer un effondrement gravitationnel de ses couches, qui pourrait faire d’elle une étoile à neutrons, voire un trou noir. Cette limite est de 1.4 fois la masse du Soleil.

Distance minimale séparant un satellite d’une planète pour que celui-ci ne soit pas disloqué par la force tidale. Un corps situé en deçà de cette limite risque la disruption.

Décrite par la célèbre constante de Hubble, relation entre la vitesse de fuite des galaxies (ou récession) et la distance à laquelle elles se trouvent de nous. A l’origine de la théorie de l’expansion de l’Univers, cette loi prévoit que plus la distance nous séparant d’une galaxie est importante, plus les raies du spectre lumineux de cette dernière se décalent vers le rouge (décalage vers le rouge = red shift).

       La constante de Hubble  s’écrit : = v =H0= d 
= v étant la vitesse de récession des galaxies déduite de la formule Doppler.
= H0 étant la constante de Hubble (= H pour Hubble et 0 pour la valeur de la constante à l’instant présent).
= d étant la distance mesurée par les Céphéides.

Distance parcourue par une onde au cours d’un cycle, c’est-à-dire entre deux pics successifs. Plus la longueur d’onde est importante, plus l’énergie qu’elle véhicule est faible.

Coordonnée astronomique, angle dièdre du méridien céleste du lieu d’observation et du méridien céleste passant par l’intersection du méridien terrestre origine et de l’équateur vrai de la date. Elle s’exprime den degrés, soit de -180° à +180° positivement vers l’ouest comme c’est l’usage en France, soit de 0° à 180° est ou ouest comme le recommande l’Union Astronomique Internationale.

Peu après la nouvelle Lune, il s’agit de la lumière émise par le Soleil qui, réfléchie par la Terre, se reflète sur la partie non éclairée du disque lunaire. Visuellement, cela donne donc une lumière ténue recouvrant 90% du disque lunaire, grisâtre (d’où le terme « cendrée »), qui contraste avec la forte lumière du fin croissant de Lune.

Lumière diffusée par des petits grains de poussière distribués dans le système solaire selon le plan de l’écliptique. Ces grains de poussière interplanétaire sont de même nature que les micrométéorites ; leur réunion constitue un vaste nuage de plus de 600 millions de kilomètres de long : le nuage zodiacal. Ce phénomène lumineux dessine une portion d'ellipse très allongée dont l'axe est voisin de la trace de l'écliptique.

Intervalle de temps séparant deux nouvelles Lunes, dont la durée est fixée à 29j 12h 44m et 2.9s.

Terme qui s’emploie d’avantage en jardinage qu’en astronomie, qui signifie la prochaine apparition de gelées lors de l’apparition de la Lune dans le ciel nocturne du printemps. En effet, on dit que la Lune fait alors roussir les jeunes pousses, il ne s’agit donc pas de la couleur de la Lune.

       En réalité, la Lune n’y est  pour rien, le phénomène tient uniquement dans le fait que voir la Lune à cette  période signifie que les nuits sont claires … La chaleur alors accumulée dans  le sol s’échappe haut dans l’atmosphère et le sol se refroidissant, cela  provoque éventuellement la gelée des plantes.




M :(de "Magnétar" à "Mur de Planck")

 * Magnétar 

Sorte d’étoile à neutrons représentant 10% de ces astres, dont le champ magnétique est extrême, pouvant dépasser les 1015 Gauss. C’est une rapide rotation de l’étoile à neutrons qui, par effet dynamo, provoquerait un champ aussi intense.

Frontière établie entre la magnétosphère, dominée par le champ magnétique de la planète, et le milieu interplanétaire, dominé par le vent solaire.

Espace situé entre l’ionosphère et la magnétopause, commençant à partir de 1 000 km de la surface, dans lequel se trouve confié le champ magnétique terrestre par le vent solaire. Ce champ magnétique, créé par la rotation du noyau terrestre, protège notamment la surface du bombardement de particules solaires ionisées. Le vent solaire « glisse » sur la magnétosphère pour s’engouffrer aux pôles, créant ainsi les aurores polaires.

Nombre qui caractérise l'éclat apparent ou la luminosité intrinsèque d'un astre. Plus l'étoile est brillante, plus le chiffre désignant sa magnitude est petit.

       On distingue la magnitude  absolue, qui est celle que l’on verrait pour une étoile située à 10 parsec.  Ainsi, le Soleil aurait une magnitude de +4.8, alors qu’une supergéante aurait  une magnitude de -8 et une naine rouge +16.
On distingue également la magnitude apparente, c'est-à-dire la luminosité des astres tels qu’ils sont vus depuis la surface de la Terre, soit à des distances disparates.
Par exemple, la magnitude du Soleil est de -26, celle de la Lune est de -12, tandis que les étoiles visibles dans le ciel à l’œil nu ont une magnitude comprise entre -1 et 5.

Indique des tensions d’origine gravitationnelles induites par la présence et l’influence d’un ou plusieurs corps orbitant autour d’un autre. Sur Terre, la Lune occasionne un puissant effet de marée à la surface, dont l’effet le plus flagrant se manifeste sur les mouvements des océans terrestres.

       Un effet de marée extrême  engendre une rotation synchrone des petits astres autour du gros, comme cela  peut être le cas pour les plus proches satellites de Jupiter ou Saturne.

Il a été démontré que la matière visible de l’Univers, celle qui constitue les galaxies et nébuleuses, ne représente qu’un infime partie (- de 5%) de la masse totale de l’Univers. Non encore identifiée, la matière noire est invisible et interagit extrêmement peu avec la gravitation, mais sa présence semble confirmée par la théorie.

Ligne imaginaire qui relie le nord d’un astre au sud, en passant par le zénith.

Demi-grand cercle imaginaire de la sphère céleste comprenant les pôles célestes vrais et le zénith d’un lieu.

Particule composite fait de paires de quarks / antiquarks, les mésons sont des bosons sensibles à l’interaction forte. Ce sont des hadrons, mais dont le spin est de ½.

Couche de l'atmosphère terrestre comprise entre 50 km d'altitude, au-dessus de la stratosphère et 90 km d'altitude. La frontière avec la couche supérieure s'appelle la mésopause.

Corps céleste qui traverse l'atmosphère en produisant un phénomène lumineux

Météore restant intact au passage dans l'atmosphère et atterrissant sur la Terre.

Rayonnement dont la longueur d'onde est plus grande que celle de la lumière visible.

S’observant à la surface d’un astre très peu massif, désigne une gravité beaucoup plus faible que celle présente sur Terre.

Espace séparant les étoiles au sein d'une galaxie. Le milieu interstellaire contient en faible proportion des molécules gazeuses et des particules de poussière.

Unité de mesure angulaire. S’écrivant « ‘ », une minute d’arc correspond à 1/60ème de degré « ° ». Par exemple, le Soleil et la Lune ont un diamètre de 30’, soit ½°.

Ensemble des lois de la physique fondamentale, réunissant les deux piliers de la physique théorique, Relativité Générale et physique quantique, auxquelles doivent obéir toute théorie. Le modèle standard distingue les 4 interactions (forces) décrites par ces 2 théories, à savoir la force nucléaire faible, la force nucléaire forte, la force électromagnétique et la gravitation.

Monture d’un télescope dont les deux axes de mouvements sont alignés avec l’horizon (azimut) et le zénith (hauteur).

Monture d’un télescope alignée sur le pôle céleste, de sorte qu’il est possible d’effectuer des mouvements sur l’axe d’ascension droite et sur l’axe de déclinaison. Ce système permet de suivre le mouvement de la voûte céleste induit par la rotation de la Terre.

Au fil du temps, très léger décalage de la position apparente des étoiles, du au mouvement propre au sein de la galaxie.

Théorie qui vise à expliquer que notre Univers observable n’est en fait qu’une bulle d’Univers parmi des milliards d’autres univers parallèles. Les vases communiquant entre ces univers seraient les trous de vers dont l’un des extrémités serait un trou noir, et l’autre un trou blanc.

Limite, en deçà de laquelle la relativité générale et la physique quantique ne sont plus capables de décrive les lois de l’Univers. Cette limite, située dans l’ère de Planck, est fixée à 10-43 secondes après l’instant zéro. Pour remonter plus loin dans le temps, et connaître ce qui s’est passé, il faudrait « fabriquer » une théorie décrivant à la fois l’infiniment grand et l’infiniment petit, chose que nous n’avons pas. Cette théorie n’existe pas, et pourtant elle porte un nom : la gravité quantique.




N">N = (de "Nadir" à "Nutation")

 * Nadir 

Direction qui pointe, à la verticale de l’observateur, le centre du champ de pesanteur du lieu, à l’opposé du zénith.

Reste d’une étoile de type solaire en fin de vie. Après que cette étoile de faible masse ait terminé sa séquence principale et libéré ses couches externes dans l’espace, seule reste la naine blanche, qui correspond à l’ancien noyau de l’étoile.

Boule de gaz n’ayant pas eu la capacité d’amorcer la fusion thermonucléaire nécessaire à la production d’énergie et à l’allumage de l’étoile.

       A mi chemin entre l’étoile  et la planète, leur masse varie entre 10 et 80 fois celle de Jupiter.

Naine blanche dont l’activité est devenue si réduite qu’elle n’émet plus aucune lumière. La naine noire est un objet théorique et n’a jamais été observer, car l’Univers est encore trop jeune pour pouvoir en compter, étant donné l’importante durée de vie d’une naine blanche.

Population la plus répandue d’étoiles, représentant 80% d’entre elles. Ces étoiles, classées dans le type M, sont très petites et très peu lumineuses (1% au plus du Soleil), donc froides, et invisibles à l’œil nu depuis la Terre. Du fait de leur faible activité, leur espérance de vie peut aller jusqu’à plusieurs milliers de milliards d’années.

Amas de poussières et de gaz interstellaires illuminés par les étoiles alentour, que ce soit à proximité ou au sein de la nébuleuse. Les nébuleuses sont issues des explosions d’étoiles et peuvent à leur tour, sous l’effet d’un effondrement gravitationnel, occasionner la naissance d’une deuxième génération d’étoiles.

Les nébuleuses peuvent être obscures lorsqu’elles comportent trop de poussières masquant les étoiles situées derrières.

Nébuleuse formée par les gaz expulsés d’une étoile de faible masse et illuminée par la naine blanche, vestige du noyau stellaire, située en son centre.

Particule élémentaire de la famille des leptons (fermions), dont le spin est de 1/2 et de masse extrêmement faible (mais non nulle).

Particule subatomique fondamentale appartenant à la famille des baryons et constituant, avec le proton, le noyau atomique. Tous deux sont soumis à l’interaction forte. Le neutron est de charge électrique neutre. Alors que l’espérance de vie d’un proton est de 1030 années, celle du neutron est de ¼ d’heure environ.

Point d'intersection de l'orbite d'un astre avec un plan de référence. Ce plan de référence est celui de l'orbite terrestre (écliptique) pour tous les objets gravitant autour du Soleil, mais le plan équatorial de sa planète pour un satellite (excepté la Lune qui garde l'écliptique comme plan de référence).

       Le passage du sud au nord de ce plan est appelé nœud ascendant, le passage du  nord au sud est le nœud descendant. L'intervalle de temps entre 2 passages au  nœud ascendant est appelé période draconitique. 

La ligne des nœuds est la droite passant par ces deux points. Quand la Lune passe au voisinage de la ligne des nœuds de son orbite on observe les éclipses de Lune et les occultations du Soleil.

Phase lunaire durant laquelle la Lune et le Soleil se trouvent dans le même axe dans le ciel. La Lune n'est alors pas visible, son côté éloigné étant illuminé.

Etoile dont l’éclat s’élève brusquement et temporairement de 10 à 15 magnitudes, ce qui la révèle à l’œil nu la plupart du temps. Cet éclat est dû à l’explosion de l’étoile en fin de vie.

Noyau galactique particulièrement lumineux qui est le siège de processus de production d’énergie sous forme d’importants rayonnements à différentes longueurs d’onde. On distingue les radiogalaxies, les galaxies de Seyfert et les quasars. A l’origine de cette activité extrême, probablement la présence d’un trou noir galactique hypermassif, de l’ordre de plusieurs millions de masses solaires.

Sphère théorique entourant le système solaire, composée de milliards de débris glacés, véritable réservoir de 1 000 à 2 000 milliards d’objets. Cette sphère pourrait s’étendre jusqu’à une année lumière, soit à la limite gravitationnelle de Soleil.

Désigne les composants du noyau atomique : les neutrons et les protons, appartenant tous deux à la famille des baryons.

Processus physique nucléaire qui consiste en la synthétisation des noyaux atomiques, par fusion ou fission nucléaire. Ce processus de complexification de la matière a permis de considérablement diversifier la matière de l’Univers au cours de son histoire, libérant des atomes toujours plus lourds, que ce soit dans la jeunesse de l’Univers (nucléosynthèse primordiale : deutérium, lithium, hélium4), durant la vie des étoiles (création d’atomes compris entre le lithium et le fer) ou à l’occasion des explosions d’étoiles massives (éléments plus lourds que le fer).

Oscillation périodique de faible amplitude se superposant au mouvement de précession de l'axe de rotation terrestre. Il a essentiellement pour origine la dérive de la ligne des nœuds de l'orbite lunaire, mais également les influences du Soleil et des planètes.




O">O = (de "Obliquité" à "Ozonosphère")

 * Obliquité 

Inclinaison de l’écliptique moyen sur l’équateur moyen à un instant donné.

Disparition temporaire d'un astre derrière un autre de diamètre apparent supérieur.

Combinaison de lentilles optiques se plaçant au foyer image d’un télescope ou d’une lunette astronomique, ayant un pouvoir grossissant.

Forte onde de gaz libérés par une étoile capable d’ébranler les régions environnantes.

Rayonnement de très faible intensité qui, du fait de leur grande longueur d’onde, pénètrent à travers les nuages et les gaz interstellaires.

Configuration présentée par deux astres dont l’écart angulaire sur la sphère céleste vaut 180°.

Trajectoire courbe décrite par le mouvement d’un corps céleste ou un véhicule spatial autour d’un astre, sous l’effet de la gravitation.

Orbite stabilisée par la force tidale, du fait d’un puissant effet de marée occasionné par la proximité d’un satellite et de sa planète. La période de révolution est ainsi égale à la période de rotation, ce qui signifie que le satellite présente toujours la même face à sa planète. Par exemple, la Lune est en orbite synchrone autour de la Terre.

Correspond au diamètre du miroir principal ou de la lentille du télescope. L’ouverture d’un télescope est la mesure de son pouvoir de recueillement de lumière.

Bande atmosphérique située entre 15 et 80 kilomètres d’altitude au sein de laquelle se trouve la plus grande concentration d’ozone, le maximum se trouvant aux alentour des 25 kilomètres.




P">P = (de "Pallasite" à "Pulsar")

 * Pallasite 

Sorte de météorites mixtes dans lesquelles on observe des cristaux d’olivine noyés dans du métal.

Théorie selon laquelle l’apparition de la vie sur Terre aurait une origine extraterrestre, notamment par le biais des impacts météoritiques et surtout cométaires, qui ont apporté sur Terre des molécules organiques (acides aminés), briques élémentaires essentielles à la vie.

 Déplacement de la position apparente d' un corps (objet, astre)  en raison d'un déplacement de l'observateur.  Regardée alternativement avec chaque œil, la projection du pouce, main tendue,  ne se retrouve pas devant les mêmes éléments d'un décor : c'est l'effet de  parallaxe. Il en va de même avec le déplacement apparent d’une étoile sur une  année, dû au mouvement de la Terre sur son orbite.

Unité de distance équivalant à 3,26 années-lumière

     <h4g>Pénombre

Partie externe de l'ombre durant une éclipse. Il se produit une éclipse partielle lorsque l'astre n'est pas complètement caché. La pénombre désigne également la région externe d'une tache solaire.

Point de l'orbite d'un astre le plus proche de la Terre,  à l’opposé de l’apogée.
Point de l'orbite d'un astre le plus proche du Soleil,  à l’opposé de l’aphélie.

Intervalle de temps s’écoulant entre deux passages successifs d’un objet à son périastre.

A l’inverse du grand axe, cette distance est la plus petite au sein d’une ellipse. Le petit axe se trouve perpendiculaire au grand axe. Dans une ellipse, le demi-petit axe est au petit axe ce que le rayon est au diamètre pour un cercle.

Configuration de la Lune comprenant 4 phases importantes, qui sont déterminées au moment où les longitudes célestes géocentriques de la Lune et du Soleil ont les valeurs suivantes : égales (nouvelle Lune), différent de 90° (premier quartier), 180° (pleine Lune), différent de 270° (dernier quartier).

Composante corpusculaire de la lumière dont la masse est égale à zéro.

Zone de la surface visible du Soleil (ou d’une étoile), située entre la zone de convection et la chromosphère, d’une épaisseur d’environ 300 km et d’une température de l’ordre de 5 800 K, émettant la majeure partie des rayons lumineux.

Branche de la physique  théorie née au début du XXème siècle se séparant de la physique classique, celle-ci  s’étant rendue incapable de répondre aux questions relatives à l’infiniment  petit, ainsi qu’aux propriétés du rayonnement électromagnétique. Le physicien  allemand Max Planck est considéré comme le père de la physique quantique, en  rapport à ses travaux sur le rayonnement des corps noirs.

Voir « Ecliptique »

Selon la nouvelle définition adoptée par l’Union Astronomique Internationale en 2006, une planète est un corps céleste qui obéit à 3 critères :

       - Orbiter autour du Soleil
- Posséder une masse suffisamment importante pour la gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous forme quasi sphérique.
- Avoir nettoyé son orbite de tout objet parasite.
Le système solaire compte 8 planètes : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.

Planète du système solaire extérieur, donc le noyau rocheux est recouvert d’une très importante atmosphère gazeuse, essentiellement constituée d’hydrogène et d’hélium. Ces planètes sont très peu denses, possèdent des anneaux et beaucoup de satellites.

Selon la nouvelle définition adoptée par l’Union Astronomique Internationale en 2006, une planète est un corps céleste qui obéit à 4 critères :

       - Orbiter autour du Soleil
- Posséder une masse suffisamment importante pour la gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous forme quasi sphérique.
- Ne pas avoir nettoyé son orbite de tout objet parasite.
- Ne pas être satellisé autour d’une planète.
Le système solaire compte 4 planètes naines : Eris, Pluton, Cérès, Makemake.

Planète dont le sol est dur et solide, composée principalement de roches, de métaux. Leur densité est beaucoup plus élevée que celle des planètes gazeuses et leur rotation beaucoup plus lente. Ces planètes ne possèdent pas d’anneaux et, du fait de leur moindre masse, ne possède que peu ou pas de satellites.

Terme martien désignant une surface située en haut plateau ou sur une plaine en hauteur, en opposition à Planitia.

Terme martien désignant une grande surface plate dépourvue de relief, en plaine. Ce sont souvent des bassins d’impact météoritique.

Phase lunaire déterminée par l’alignement à 180° de la Lune, la Terre et le Soleil.

       La surface lunaire est  pleinement éclairée par la lumière solaire, d’où le nom.

Terme propre à une planète naine orbitant au-delà de l’orbite de Neptune, dont les caractéristiques se rapprochent de celles de Pluton.

Dans le système solaire, où les multiples objets en orbite autour du Soleil s’influences les uns les autres de part leur force de gravitation, les points de Lagrange sont des endroits où l’influence gravitationnelle de deux astres s’équilibrent afin de fournir à un troisième objet un point d’équilibre, de sorte que les positions relatives des trois corps restent fixes.

       Trois de ces emplacements,  nommés L1, L2 et L3, sont alignés avec les deux corps principaux : ils  sont instables. Tout objet qui s'en écarte en est irrémédiablement éjecté. 
En revanche, les points L4 et L5, situés à 60° de part et d'autre du corps en orbite, sont stables. Les astéroïdes troyens, circulants sur la même orbite que Jupiter, sont piégés en ces positions. Thétys, un satellite de Saturne, possède également des « satellites lagrangiens » : Calypso et Telesto.

Un des deux points de la sphère céleste où l'équateur céleste et l'écliptique se croisent. Ce point est défini par la position du Soleil sur la sphère céleste au moment précis de l'équinoxe de mars.

La Terre se comporte comme une toupie en fin de course. Son axe de rotation décrit un cône autour de la direction perpendiculaire au plan de son orbite (écliptique).

       L'origine de cette perturbation est due à l'attraction conjuguée de la Lune et  du Soleil sur le bourrelet équatorial de la Terre. Ainsi chaque prolongement de  l'axe des pôles dessine un cercle en 25 800 ans par rapport aux étoiles. 
Aujourd'hui, pour l'hémisphère Nord, c'est l'étoile α (alpha) de la Petite Ourse (Polaris) qui symbolise au mieux l'emplacement de cette direction, bien qu'elle en soit écartée de 48' (soit plus d'un diamètre lunaire). Il y a 5 000 ans, c'était l'étoile = Thuban du Dragon qui jouait ce rôle, dans 12 000 ans ce sera = Vega (α Lyra).

Force exercée sur un corps par des particules de lumières (photons).

Force de poussée produite par l’énergie de la fusion thermonucléaire, qui contre la force de gravité et permet donc à l’étoile de résister à son effondrement et de rester en équilibre.

Stade initial d’une étoile en formation, située au centre d’un disque gazeux formé à partir de l’effondrement d’un nuage de gaz. Une protoétoile produit de l’énergie, mais elle n’a pas encore atteint la masse nécessaire au déclenchement du processus thermonucléaire.

Particule subatomique fondamentale appartenant à la famille des baryons et constituant, avec le neutron, le noyau atomique. Tous deux sont soumis à l’interaction forte.

       Le proton est de charge  électrique positive. Alors que l’espérance de vie d’un neutron est de ¼ d’heure  environ, celle du proton est de 1030 années.

Jets de gaz sinueux s’élevant au-dessus de la surface du Soleil.

Etoile à neutrons en rotation rapide (entre une milliseconde et quelques secondes) et émettant par ses pôles des impulsions d’ondes radio, dont le faisceau est dirigé dans noter direction. On dit que les pulsars sont les « phares » de l’Univers.




Q">Q = (de "Quadrature" à "Queue cométaire")

 * Quadrature 

Configuration particulière d'une planète lorsque l'angle qu'elle forme avec le Soleil, vu depuis la Terre, vaut exactement 90°. Les planètes inférieures (Mercure et Vénus) ne peuvent évidemment jamais se retrouver en position de quadrature.

         La Lune est en position de quadrature au Premier Quartier et Dernier Quartier.

Particules élémentaires de matière décrites comme tels par la théorie du modèle standard, les quarks appartiennent à la famille des leptons. De spin ½, ils sont les constituants des protons et des neutrons, particules subatomiques composantes des noyaux atomiques.

Noyaux de galaxies actifs émettant une grande quantité d’énergie, plus lumineux que plusieurs milliers de galaxies. Astres encore assez méconnus, on pense que les quasars résultent de la chute importante de matière dans un trou noir hypermassif.

       Les quasars sont très  éloignés de nous, et donc très anciens, à une époque où les galaxies étaient  beaucoup plus rapprochées les unes des autres, et où le risque de collision  était donc beaucoup plus important qu’aujourd’hui. Ce sont probablement ces  collisions qui, apportant rapidement une importante quantité de matière à  proximité du trou noir, sont à l’origine de cette émission phénoménale  d’énergie.

Résultante de la sublimation des glaces du noyau d’une comète passant à proximité du Soleil, la queue de la comète se forme par pression de radiation du vent solaire sur la surface de la comète. On distingue 2 parties de la queue : Une queue de poussières de couleur blanche ou jaunâtre, et une queue de gaz ionisé de couleur bleue.

       La queue ne se trouve pas  toujours à l’opposé de la direction prise par la comète, elle est simplement  dirigée à l’opposé du vent solaire. Pour une comète s’éloignant du Soleil,  c’est donc la queue qui précède le noyau.




R">R = (de "Radiant" à "Rover")

 * Radiant 

Point sur la voûte céleste d'où semblent provenir les météorites d'un même essaim. Bien que parallèles, ces trajectoires émanent d'une même zone par simple effet de perspective. Le point radiant d'un essaim lui donne généralement son nom, ainsi les Perséides semblent provenir de la constellation de Persée et les Léonides de la constellation du Lion.

Branche de l'astrophysique qui étudie la partie du spectre électromagnétique qui s'étend au-delà du centimètre. Les ondes radio sont de la lumière invisible pour un œil humain.

Instrument astronomique dont le but est de collecter les ondes radioélectriques émises par les astres. Réunie en un point, la « lumière » est ensuite amplifiée et traitée afin d’en déterminer une image visible pour l’œil humain. Les radiotélescopes ont un pouvoir de résolution beaucoup plus bas que les télescopes optiques.

Fine raie sombre apparaissant dans un spectre, formée par des gaz spécifiques qui absorbent une partie du rayonnement.

Fréquence de lumière émise par un atome ou une molécule spécifique. Chaque élément de matière produit une fréquence unique, ce qui permet aux astronomes de déterminer (la plupart du temps par le biais d’un transit) la composition atmosphérique d’une planète.

Particule chargée se déplaçant à haute vitesse dans le milieu interstellaire.

       Il s’agit la plupart du  temps de protons (85%), de noyaux d’hélium (14%), d’électrons (1%) et de  quelques autres noyaux atomiques. 
Ces rayons sont à haute énergie, pouvant dépasser le milliard de GeV, leur accélération pourrait avoir été provoquée par les explosions de supernovae.

Rayon critique en deçà duquel rien ne peut s’échapper. Cette théorie s’applique aux trous noirs, astres conceptuels théoriques (encore jamais directement observés mais vraisemblablement réels) à la densité si forte qu’ils courbent à l’extrême la trame de l’espace-temps, empêchant ainsi, une fois le rayon de Schwarzschild franchi, toute particule de s’échapper (y compris la lumière).

Onde lumineuse constituée de photons à très haute énergie, libérant une énergie de l’ordre de plusieurs millions de millions d’eV (électron-volt). C’est le rayonnement le plus énergétique connu.

Phénomène optique atmosphérique observable juste après le coucher du Soleil ou juste avant son lever et prenant la forme d'un trait vert visible pendant un court moment juste au-dessus du disque solaire. Pour l’observer, il faut que l’horizon soit dégagé de tout objet parasite et que l’atmosphère soit dégagée de toute poussière, l’idéal étant l’océan. Le phénomène trouve son explication dans le jeu de pressions et de températures des différentes couches atmosphériques.

Onde lumineuse dont la longueur d’onde est très courte, constituée de photons à haute énergie libérant une énergie de l’ordre de mille à un million d’eV (électron-volt).

Voir « Fonds diffus cosmologique »

Rayonnement dont les longueurs d'onde sont supérieures à celles de l'extrémité rouge de la lumière visible mais inférieures à celles des micro-ondes. Le rayonnement infrarouge s'observe plus facilement au-dessus de l'atmosphère et sert notamment à mesurer la chaleur d’un gaz.

Rayonnement dont la longueur d’onde se situe juste au-dessus du violet dans le spectre visible.

Période très ancienne dans l’histoire de l’Univers pendant laquelle, la température ayant suffisamment baissé (3 000 K), les atomes neutres firent leur apparition. Cette période fait suite à la possibilité pour les photons de se déplacer dans l’espace, l’Univers n’étant plus opaque. De cette lointaine époque, il nous reste en vestige le fond diffus cosmologique, qui marqua le point de départ des « âges sombres », période au cours de laquelle l’Univers est noir car encore vierge d’étoiles et de galaxies.

Voir « Loi de Hubble »

Théorie maîtresse de la physique classique née des équations d’Albert Einstein en 1915, la théorie de la relativité générale est, avec la physique quantique, un des piliers de la physique moderne. Théorie expliquant le fonctionnement de l’Univers à grande échelle par le biais de la force gravitationnelle, elle décrit l’influence de la présence de matière sur le mouvement des astres, cette influence se traduisant par une déformation de la trame de l’espace-temps.

Théorie élaborée par Albert Einstein en 1905, basée sur les travaux de Galilée sur le principe relativiste qui part du principe que toute expérience faite dans un référentiel inertiel se déroulerait de la même façon dans tout autre référentiel inertiel. La relativité restreinte ajoute de nouvelles équations permettant de passer d’un référentiel galiléen à un autre. Elle a bouleversée la conception que se faisaient les physiciens et les philosophes de l’époque sur l’espace et le temps.

Phénomène d’origine gravitationnelle qui s’observe lorsque deux objets orbitant autour d’un troisième ont des périodes de révolution dont le rapport est une fraction entière simple. Le cas le plus flagrant dans le système solaire est celui des quatre satellites galiléens de Jupiter : Io, Europe, Callisto et Ganymède.

Toutes les planètes décrivent leur orbite dans le sens direct autour du Soleil. Le mouvement observé d'une planète externe devrait ainsi toujours faire de même : un déplacement d'Ouest en Est par rapport aux étoiles. Mais autour d'une opposition, une planète externe semble effectuer un étrange ballet : elle ralentit, s'arrête (station) puis effectue un « mouvement rétrograde » avant de reprendre son mouvement direct.

       Le mouvement apparent d'une planète, pour un observateur terrestre, est la  combinaison de son mouvement réel et du déplacement de la Terre. En raison de  sa proximité avec la Terre, la planète Mars a une  « boucle de rétrogradation » importante et facile à observer. Mais  toutes les planètes externes montrent ce type de déplacement.

Mouvement périodique d'un corps suivant une trajectoire décrite autour d'un corps principal. Ce mouvement résulte de l’équilibre trouvé entre la vitesse de déplacement de l’objet satellisé et la puissante gravitationnelle de l’objet attracteur.

 * Rotation 

Mouvement d'un astre autour d'un axe passant par son centre de masse.

Propriété de rotation des corps gazeux lorsque la vitesse de rotation des régions équatoriales est supérieure à celle des régions polaires.

Engin spatial capable de se déplacer sur la surface d’un astre, à l’inverse du Lander qui, lui, ne peut se mouvoir.




S">S = (de "Saros" à "Syzygie")

 * Saros 

Intervalle de temps séparant 2 éclipses successives du Soleil par la Lune dans les mêmes configurations et dans la même durée. La période d’un Saros est fixée à 18 ans et 10 jours (11 pour une année bissextile). Au cours de cette période, on dénombre 84 éclipses, la moitié de Soleil et la moitié de Lune, la plupart étant partielles.

Désigne un objet en orbite autour d’un autre plus massif. Dans notre système solaire, désigne les lunes orbitant autour de leur planète, ou les engins spatiaux mis en orbite par l’homme autour de la Terre.

Télescope populaire chez les amateurs en raison de son format compact et de la multitude d'applications possibles. Il est doté de deux miroirs qui permettent de raccourcir le tube pour de plus grands ouvertures.

Mesure de d’écart angulaire utilisée pour l’observation des corps célestes. De symbole « ‘’ », une seconde d’arc vaut 1/60ème de minute d’arc (symbole « ‘ ») et vaut 1/3600ème de degré (symbole « ° »).

       Le soleil et la Lune ont  tous deux un diamètre de 30’ d’arc, soit 1800’’.

Diagramme créé par Edwin Hubble pour classer les galaxies en catégorie : spirale, spirale barrée, elliptique et irrégulière.

Période de la vie d’une étoile pendant laquelle elles tirent leur énergie de la fusion thermonucléaire des éléments légers, correspondant à la zone du diagramme de Hertzsprung-Russell. La majorité des étoiles observables dans le ciel sont dans ce cas, et notre Soleil y restera encore 5 milliards d’année environ, jusqu’à ce qu’il ait épuisé son stock d’hydrogène et qu’il ne gonfle démesurément en géante rouge.

Météorite de type rare, dont on distingue 2 branches : les basaltiques et les lherzolitiques (probablement d’origine martienne).

       Ce sont des roches très  jeunes (moins de 200 millions d’années) qui présentent fréquemment des traces  de métamorphisme de choc.

Météorites métalliques essentiellement ferreuses, dont l’origine se trouve vraisemblablement dans le choc de gros d’astéroïdes qui ont été pulvérisés, y compris leur noyau de fer-nickel.

Condition hypothétique d’un trou noir. Il s’agit d’un point spatial unidimensionnel possédant une densité infinie.

Du fait de l'inclinaison de l'axe de rotation terrestre sur le plan de son orbite, ce dernier n'est pas confondu avec l'équateur. Le Soleil passe ainsi par une déclinaison maximale deux fois par année, créant ainsi les saisons.

       Le 21, 22 ou 23 juin marque le passage de la plus forte déclinaison  boréale : c'est le début de l'été pour l'hémisphère Nord (début de l'hiver  pour l'hémisphère Sud). 
De même, le 22 ou 23 décembre marque le passage de la plus forte déclinaison australe : c'est le début de l'hiver pour l'hémisphère Nord (début de l'été pour l'hémisphère Sud).
A ces points extrêmes, la position du Soleil semble s'arrêter pour reprendre une marche à rebours (= sol stat, qui a donné solstitia).

Image du rayonnement lumineux décomposé en fréquences, détaillant les couleurs de l‘arc-en-ciel, couleurs correspondant aux diverses fréquences.

Instrument servant à décomposer en fréquences le rayonnement émis par un corps.

Branche de l'astrophysique qui étudie les objets célestes par l'examen de leur spectre.  Cette analyse procure des informations sur la température, la composition chimique et permet de déduire le mouvement radial des corps célestes, voire la nature double ou multiple de certaines étoiles trop serrées pour être résolues en optique.

Propriété quantique intrinsèque à chaque particule, caractéristique de sa nature, au même titre que sa masse ou sa charge électrique, permettant de caractériser le comportement de la particule sous l’effet de la symétrie de rotation de l’espace.

Phénomène observé sur les anneaux de Saturne et longtemps resté mystérieux, il s’agit d’un point de vue visuel de traits, ou de taches, qui parsèment les anneaux de façon disparate et momentanée. Le spokes sont composées de grains de micropoussières (moins d’un micron) chargées qui sont mises en mouvement par le champ magnétique. Le phénomène semble apparaître lorsque les anneaux sont inclinés de 20° en face du Soleil.

Seconde couche de l'atmosphère terrestre, se situant au-dessus de la troposphère et sous la mésosphère, entre 10 et 50 km d’altitude.

Passage de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par l'état liquide.  On observe naturellement ce phénomène avec les comètes, dont les glaces du noyau réchauffées par le Soleil se transforment en gaz et s'échappent dans l'espace, créant ainsi la chevelure.

Concentration de plusieurs centaines ou milliers de galaxies, liées entre elles par la gravité. Les superamas peuvent mesurer jusqu’à 500 millions d’années lumière. Les superamas sont liés entre eux par le biais de filaments de matière, dont l’image peut faire penser à un réseau neuronal.

Ce sont les étoiles les plus brillantes, les plus massives et les plus grosses. Leur diamètre peut être 100 fois supérieur à notre Soleil.

       Ces étoiles dévorent leur  carburant nucléaire à toute vitesse, réduisant leur espérance de vie à quelques  millions d’années seulement. Leur mort sera violente, car leur destin est  d’exploser en supernova.

Mort violente d’une étoile massive, s’exprimant par une explosion cataclysmique, au moment où la fusion nucléaire arrive à son terme et où l’étoile ne peut plus produire la chaleur nécessaire au maintien de la pression interne qui gardait l’étoile en équilibre. Ainsi, plus rien ne retient la force gravitationnelle, et l’étoile s’effondre sur elle-même jusqu’à atteindre le noyau incompressible. A cette limite, l’effondrement subit un gigantesque rebond qui fait voler en éclat les couches externes de l’étoile, libérant ainsi toute son énergie dans l’espace.

Bref et intense accroissement de la luminosité d’un astre. Les étoiles variables connaissent le plus souvent ce phénomène, mais notre Soleil aussi, en émettant des ondes dans le domaine radioélectrique.

 Conjonction ou opposition d'une planète, ou de la Lune, avec le Soleil. La  Lune et le Soleil sont en syzygie à la Nouvelle Lune et à la Pleine Lune, ces  moments correspondent aux marées de « Vive Eau ».




T">T = (de "Tache solaire " à "Troyen")

 * Tache solaire 
Partie sombre, à la surface du Soleil (photosphère), dont la température est  inférieure aux régions avoisinantes (1500 K). Les taches solaires sont le siège  un champ magnétique intense qui influence la diffusion du vent solaire.
Dispositif optique destiné à recueillir la lumière et à grossir les corps  célestes par le biais de miroirs et de lentilles.
Sur un astre, frontière  entre la partie éclairée par le Soleil et la partie plongée dans l’ombre.
Régions les plus anciennes de la surface de la Lune présentant un sol accidenté  et criblé de nombreux cratères.
Couche atmosphérique  terrestre qui se situe au-dessus de l’ionosphère.  Elle commence à l'altitude de 90-100 km et son épaisseur dépend de l’activité du Soleil. Le composé  principal de la thermosphère est l’oxygène atomique.

Voir « Centralité (ligne de)

Passage d’une planète devant le disque de son étoile.

Petits séismes ayant lieu à  la surface de la Lune dont on distingue 4 origines :
- Tremblements profonds (700km de profondeur) probablement dus à l’important effet de marée que la Terre occasionne.
- Vibrations dues aux impacts météoritiques
- Tremblements d’origine thermique, dus à la dilation de la croûte en fonction des écarts de températures provoqués par l’alternance jour / nuit
- séismes superficiels de faible profondeur (20 à 30 km), dont l’origine est mal connue, mais peut-être des glissements de terrains.

Fine couche atmosphérique séparant la troposphère et la stratosphère. C’est ici qu’on trouve les températures les plus basses de l’air terrestre.

La plus basse couche  atmosphérique, située entre 0 et 10 km d’altitude, elle incluse les 5/6 de  l’atmosphère terrestre. L’air y ai composé d’azote, de gaz carbonique,  d’oxygène et de beaucoup de gaz rares, ainsi que de vapeur d’eau. C’est le  siège des évènements météorologiques. Plus on montre en altitude, et plus la  température chute, à raison de 6.5°c tous les 1000m.

Objet théorique hautement spéculatif, sans réelle validité scientifique pour le moment, dont la principale caractéristique est d’être un trou noir inversé, libérant de la matière dans l’espace. Issu d’une singularité gravitationnelle, de même que le trou noir, le trou blanc serait l’une des extrémités d’un trou de vers par où s’échapperait toute la matière capturée par le trou noir, à un autre point spatial de l’Univers.

De même que le trou blanc, le trou de vers est un concept hautement spéculatif sur lequel aucune théorie physique ne peut argumenter. Le trou de vers serait un « chemin » réunissant les deux singularités gravitationnelles d’un trou de vers et d’un trou noir, situé à deux points éloignés de l’Univers. Là où le trou noir avalerait la matière sans jamais la faire ressortir, le trou blanc l’expulserait.

Corps théorique (jamais observé mais dont l’existence est aujourd’hui communément admise) extrêmement dense dont la gravité est telle que, courbant à l’extrême la trame de l’espace-temps autour d’eux, même la lumière (de masse zéro) ne peut s’en échapper.

Satellites naturels situés  au point de Lagrange L4 ou L5 d’un système planète / lune, maintenus en  équilibre, dont ils ne peuvent s’échapper.




U">U = (de "Unité astronomique" à "Unité astronomique")

 * Unité astronomique 

Unité de distance basée sur le demi-grand axe de l'orbite terrestre et définie par l'<acronym>UAI</acronym> en 1976. Elle est surtout utilisée pour indiquer les distances relatives des planètes au Soleil.

         Elle vaut exactement : 1.495 978 70 × 1011 m  (ou 149 597 870 km) ce qui équivaut à la distance moyenne de la  Terre au Soleil.




V">V = (de "Vent solaire " à "Vulcain")

 * Vent solaire 

Flot continu de matière peu dense (10 particules par cm³)qui s'échappe du Soleil à des vitesses de l'ordre de plusieurs centaines de kilomètres par seconde (entre 400 et 800 km/s). Constitué essentiellement de protons, d'électrons et de noyaux d'hélium, il transporte le champ magnétique solaire dans l'espace interplanétaire.  C'est le vent solaire qui est responsable des <>aurores polaires.

Vitesse connue la plus rapide, soit 299 792,458 kilomètres par seconde, qui est celle d’un photon (particule de lumière dépourvue de masse) se déplaçant dans le vide.

Galaxie spirale barrée au sein de laquelle se trouve le système solaire. Grande de 100 000 années-lumière de diamètre, elle est, avec M31 (galaxie d’Andromède) la galaxie maîtresse du groupe local. Nous orbitons autour du noyau galactique dans un des bras spiral de la galaxie (le bras d’Orion) à environ 30 000 années-lumière du centre. Comprenant environ 100 milliards d’étoiles, la Voie Lactée effectue une rotation complète en 200 millions d’années. D’ici 2 à 3 milliards d’années, la galaxie d’Andromède et la Voie Lactée se percuteront pour engendrer au final une galaxie supergéante.

Hypothétique planète, orbitant plus près du Soleil que Mercure, « inventée » vers le milieu du XIXe siècle par Urbain Le Verrier dans le but de donner une explication à la dérive du périhélie de Mercure que la mécanique Newtonienne ne parvenait pas à résoudre.

       En 1911, Albert  EINSTEIN en publiant les bases de sa théorie dite de la = Relativité Générale apportera la réponse  en démontrant une « déformation » de l'espace-temps en présence d'un  corps massif. 
L'idée de toute présence de corps naturel orbitant à une distance inférieure à celle de Mercure a été définitivement abandonnée.




W">W = (de "WIMPs" à "WIMPs")

 * WIMPs 

Acronyme de Weakly Interacting Massive Particles.

         Hypothétiques particules massives, en  théorie électriquement neutres et interagissant faiblement avec la matière.  Leurs découvertes (éventuelles) seraient d'une importance capitale pour les  cosmologistes car elles pourraient contribuer à expliquer la « masse  manquante » de l'Univers.




= X">X Désolé, pas encore de définition !




Y

Z: (de "Zénith" à "Zone de transition")

Point de projection sur la voûte céleste de la droite partant du centre de la Terre et passant à l'aplomb d'un lieu. Son opposé est le Nadir.

Ensemble des 12 constellations située dans le plan de l’écliptique, par où passent le Soleil et les planètes.

Région de la surface du Soleil située sous la photosphère où la matière chaude remonte à la surface et la matière froide redescend vers le centre, obéissant à un cycle précis.

Couche de l’atmosphère solaire située entre la chromosphère et la couronne solaire, dans laquelle la température atteint un pic spectaculaire.