Hypothèse naturelle d'ordre géologique
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Hypothèse naturelle d'ordre géologique
Les effets des éruptions volcaniques sur le climat en le refroidissant
les poussières rejetées dans l’atmosphère par le mont Pinatubo aux philippines en 1991 engendrèrent une baisse de 2% des radiations solaires atteignant la surface de la terre, se traduisant par deux années plus fraiches que la normale (Rapport Non-GIEC, 2007). Les chercheurs estiment aujourd’hui avoir en grande partie résolue le mystère des variations de température du passé, qu’il s’agisse d’épisodes courts ou prolongés. En injectant d’importantes quantités de poussières dans les hautes couches de l’atmosphère, les éruptions volcaniques ont le pouvoir de refroidir le climat de la planète pendant des mois, voire des années. L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes. Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil. Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années et non pas un réchauffement climatique.
Voir aussi :
Les chutes de météorites
Les météorites sont des objets venus de l'espace qui parviennent jusqu'au sol terrestre et y creusent des cratères parfois considérables. Les plus gros comme celui qui causa certainement l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, génèrent de par leur impact avec la Terre de nombreux débris qui obstruent l'atmosphère. Un "hiver d'impact" peut alors s'installer durablement (jusqu'à plusieurs années). Lorsque celui-ci se dégage enfin, les gaz à effets de serre sont particulièrement actifs.