Discussion utilisateur:Bouchoucha Islem

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{{Fiche Didactique Traduction |Concepts Traduits=

[[Modèle:Les théories d'apprentissage]] (Français) / [[Learning theories] (Anglais) / نظريات التعلم (Arabe)

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Domaine, Discipline, Thématique


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Définition écrite


  • Les théories d’apprentissage sont un ensemble organisé de principes expliquant la manière dont les individus acquièrent, conservent et se remémorent les connaissances au cours de l’expérience d’apprentissage.
  • En effet, il existe cinq théories d’apprentissage solidifiées dont les enseignants peuvent s’inspirer lorsqu’ils se préparent à aider les élèves en classe. Les enseignants qui les comprennent peuvent utiliser, dans leur classe, différentes techniques pour répondre à de multiples types d’apprentissage. Cela peut aider n’importe quel élève à réussir sa formation. Les enseignants peuvent les utiliser pour les aider à améliorer leur classe et à créer une meilleure atmosphère d’apprentissage pour tous les élèves.

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Définition graphique


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Psychologie

Le mot psychologie est forgé par l’Allemend MELANCHTON au 15ème siècle à partir du grec psukhe: ame Logos: science La psychologie désigne jusqu’a 1880: l’étude de l’ame et de l’activité mentale Ce n’est qu’après qu’elle se constitue en science autonome et devient: l’étude du comportement et des processus mentaux Pourquoi l’homme agit-il comme il le fait?

Cette question est abordée par plusieures théories de l’apprentissage:

Behaviourisme Constructivisme Socioconstructivisme

1/ Le béhaviorisme :

Le béhaviorisme est une approche en psychologie qui consiste à se concentrer uniquement sur le comportement observable de façon à caractériser comment il est déterminé par l’environnement et l’histoire des interactions de l’individu avec son milieu, sans faire appel à des mécanismes internes au cerveau ou à des processus mentaux non directement observables. *Psychologie et Sciences Expérimentales

La psychologie a fait son entrée au Laboratoire en 1879 au sein des Sciences Expérimentales Le domaine de l'apprentissage provient alors de deux traditions: l'épistémologie ou la critique de la connaissance. la physiologie et la philosophie elle cherche la nature et le contenu de l'esprit par l'étude des sensations, des images et des idées ce qui a entraîné le psychologue vers le concept de réflexe

Pavlov:

Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien en recueillant grâce à une fistule les sécrétions d'une glande salivaire pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que les chiens avaient tendance à saliver avant d'entrer réellement en contact avec les aliments, il décida d'investiguer plus en détail cette « sécrétion psychique ». Conditionnement classique Pavlovien

Pavlov (1849-1936) le conditionnement salivaire des chiens gardés en captivité et nourris à heures fixes.

       S I  (Viande)                            R I  (salivation)
   un Stimulus Inconditionnel provoquant une Réponse Inconditionnelle

Lois associées au conditionnement classique

Le renforcement : La viande renforce le conditionnement quand il est installé.

L’extinction : Après plusieurs sonneries sans viande, le conditionnement peut   ne plus se manifester ; Cela se produit si l'on présente plusieurs fois de suite le SC seul, sans qu'il soit suivi du SI. Dans ce cas, il n'y a pas oubli du conditionnement mais seulement inhibition de la RC par non renforcement. 

La discrimination : L’organisme à un seul stimulus conditionné parmi d’autres (ex : la cloche ou un ordre « du calme ! ». Le conditionnement peut ne pas s'étendre aux stimuli s'éloignant trop du SC initial. Généralisation et discrimination sont deux processus complémentaires.

  • E.L. Thorndike

Les travaux les plus connus de Thorndike portent sur l'apprentissage chez l'animal puis chez l'homme. Il a remis en cause les conceptions dominantes à l'époque concernant l'intelligence des chiens et des chats en suggérant que leur capacité de résolution de problème (ouvrir une porte pour atteindre de la nourriture par exemple) est largement due au hasard. Sa thèse, intitulée Animal Intelligence: An Experimental Study of the Associative Processes in Animals, est basée sur une série d'expériences dans lesquelles des chats enfermés doivent découvrir le mécanisme qui leur permet de se libérer et d'accéder à la nourriture. Les chats se déplacent dans la cage sans stratégie ou sans but apparents puis découvrent par hasard l'action qui leur apporte la solution. Après plusieurs essais ils savent comment obtenir de la nourriture et sortent de plus en plus vite de la cage. Boite problème de Thorndike « ... le chat montre des signes évidents d'inconfort et cherche à s'échapper. II tente d'exercer des pressions sur les parois. II griffe ce qu'il rencontre, pousse les pattes à travers les ouvertures et mord tout ce qu'il atteint. Il est très peu attentif a la nourriture placée a l’extérieur de la boite, mais semble simplement s'efforcer d'échapper de sa prison... Dans son effort pour sortir, le chat actionnera probablement et par hasard le dispositif qui fait ouvrir la porte ». Théorie du connexionnisme de Thorndike

Si la Situation + Réponse est suivie par une conséquence positive alors la connexion entre Situation + Réponse est renforcée.

Si la Situation + Réponse est suivie par une conséquence négative alors la connexion entre Situation + Réponse est affaiblie.

Thorndike: L’apprentissage par�essai et erreur

Loi de l’effet: plus grande est la satisfaction ou le malaise plus grande sera la force ou la faiblesse du lien entre une situation et une action. Loi de l’exercice: la probabilité d’émission d’une réponse augmente avec la nombre d’essais effectués.

Watson

En 1913, parait dans Psychological Review sous la signature de Watson, un article au ton vigoureux, “Psychology as the behaviorist views it” (La psychologie telle que le béhavioriste la voit). Watson affirme que si la psychologie veut être perçue comme une science naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience Il fait de l’apprentissage un objet central pour l’étude du comportement qui doit être approché uniquement sous l’angle des comportements mesurables produits en réponse à des stimuli de l’environnement. Cette position de principe défendue par Watson correspond à ce qu’on a appelé par la suite le béhaviorisme radical pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance.

Skinner

Skinner a introduit la notion de conditionnement opérant sur la base des observations qu’il effectue sur les animaux placés dans des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner s’appuie sur la loi de l’effet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséquences, pour développer les notions de renforcement, de façonnement, d’apprentissage programmé.

Principe du conditionnement opérant

Le principe est le suivant: quand un organisme émet par hasard un comportement dans l’environnement et que ce comportement est récompensé, ou comme dit Skinner, suivi d'un renforcement1 il y a probabilité que 1'occurrence de ce comportement augmente dans 1'avenir. L'organisme se conditionne à la situation; on utilise aussi dans ce cas l’expression «conditionnement instrumental » (type R). L’accent étant mis sur la présence d'une réponse suivie d'un renforcement par opposition au conditionnement classique (type S) faisant davantage référence à 1'influence du stimulus. Par ailleurs, le conditionnement de type S serait restreint aux réponses du système nerveux autonome, alors que le conditionnement du type R est produit par le système nerveux central responsable du comportement moteur.

2/ Constructivisme:

théorie différente, riche d'explications nouvelles quant aux rapports à établir entre l'inné et l'acquis, s'élabore grâce à Jean Piaget.

C'est une théorie constructiviste originale de la genèse de l'intelligence et des connaissances humaines qui permet à Piaget d'établir des liens étroits entre la problématique biologique de l'évolution et de l'adaptation des espèces et la problématique psychologique du développement de l'intelligence.

  Selon Piaget, l'origine de la pensée humaine ne naît pas de la simple sensation, elle n'est pas non plus un élément inné. Elle se construit progressivement lorsque l'individu, et en particulier l'enfant, entre en contact avec le monde. Grâce à ces contacts répétés l'enfant développe des unités élémentaires de l'activité intellectuelle, appelés schèmes.
  Piaget divise le développement psychologique de l'enfant en plusieurs stades (ou périodes), chacun lui-même divisé en sous-stades. Les différents moments du développement sont :
   *Le stade de l'intelligence sensori-motrice (de la naissance à 2 ans).
   *Le stade de l'intelligence pré opératoire (de 2 à 6-7 ans).
   *Le stade des opérations concrètes ou de l'intelligence opératoire (de 7-8 à 11-12 ans).
   *Le stade des opérations formelles (de 11-12 à 16 ans).

Le conflit cognitif que le conflit soit "régulé" par une "rééquilibration majorante" c'est-à-dire que le déséquilibre soit réellement dépassé de sorte qu'il conduise à une nouvelle forme d'équilibre correspondant à un progrès réel en terme de développement cognitif qui se mesure notamment par une progression au sein des stades (ou des sous-stades) de développement décrits par Piaget. Piaget a basé le développement de son modèle sur une série de petites expériences dans lesquelles il confronte l'enfant à des situations susceptibles de créer chez lui un conflit. En régulant les démarches de l'enfant par des interventions adéquates (question, contre-exemples…), l'expérimentateur peut observer les démarches mises en œuvre pour dépasser le conflit cognitif qu'il a induit.


3/ Socioconstructivisme:

Par rapport au constructivisme, l'approche sociocognitive ou socioconstructive introduit une dimension supplémentaire : celle des interactions, des échanges, du travail de verbalisation, de coconstruction, de co-élaboration. Cette idée de base apparaît dans bon nombre de titres d'ouvrages d'aujourd'hui : interagir et connaître, on n'apprend pas tout seul, interagir pour apprendre ... Vygotsky : C'est un penseur qui a introduit la notion du développement intellectuel de l'enfant comme une fonction des groupes humains plutôt que comme un processus individuel. Ses contributions sont estimées actuellement par les tenants du constructivisme social comme primordiales dans l'évolution de notre compréhension du développement de l'enfant. Le travail en groupe, le tutorat ou l'entraide pédagogique constituent autant de manières de mieux prendre en compte les relations et les activités entre élèves, et de davantage les impliquer dans leurs propres apprentissages. Complémentaires à la forme habituelle d'enseignement, ces dispositifs interactifs engagent une conception du développement comme processus d'assistance et de co-élaboration. Situés à l'articulation de l'acte d'enseigner et de celui d'apprendre, ils sollicitent conjointement les processus de transmission, d'appropriation et de réinvestissement des connaissances. L'apprentissage coopérant peut avoir pour effet :

   - d'extérioriser l'activité mentale,
   - de générer des modes de pensée à la fois partageables et négociables au sein du groupe,
   - de favoriser l'activité métacognitive en aidant les élèves à construire des outils pour apprendre.

Conclusion

Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.


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