Temps biologique
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Conception : Clarification - Explicitation
- Le vivant présente plusieurs rapports au temps : temps passé qui implique mémoire, temps présent, temps à venir, temps réversible ou non, temps des lois physico-chimiques, temps des événements contingents, temps des probabilités, temps cyclique, etc.
Protension - Rétension
Le temps à venir est souvent nommé anticipation. Il y a là un rapport au temps à venir qui est original et spécifique au monde vivant. Le physicien Francis Bailly et le mathématicien Guiseppe Longo s’intéressent aux relations entre « mathématiques et sciences de la nature » et plus spécialement à « la singularité physique du vivant » (2006). Ils nomment le temps à venir protension, pour le distinguer du mot anticipation surchargé d’anthropomorphisme.
Conceptualiser le temps est un difficile problème de physique théorique, comme le soulignent quatre articles du récent numéro spécial de la revue Pour la Science (Mangin, 2010). La biologie théorique, scotomisée par beaucoup de biologistes et dont il ne faut pas s’étonner qu’elle soit analysée par des physiciens et des mathématiciens, recherche aussi une temporalité propre qui la distingue de la matière inerte et qui la maintient à distance de la physique et de la mécanique. Quand on envisage les caractéristiques biologiques spécifiques du vivant par rapport à la physique ou la chimie de la matière inerte, pour lutter contre le réductionnisme de certains biologistes, on pense, par exemple, à la croissance, à la reproduction, à l’évolution, à la pathologie, à l’erreur, à la monstruosité, à la normativité, à la mémoire individuelle ou collective, mais très rarement à l’anticipation.
Quand il s’agit de l’espèce humaine, cette notion d’anticipation dans son aspect social et culturel semble évidente et banale. La question que l’on se pose est de savoir si cette anticipation existe au niveau « strictement » biologique chez les hommes et chez les animaux, c’est-à-dire s’il existe une anticipation qui ne soit pas « apprise » par conditionnement ou culture et mémorisation, une anticipation sans une mémoire qui résulterait d’une mémorisation pendant la vie de l’individu. Il faut cependant envisager la sélection d’une mémoire au cours de la phylogénie.
D’une certaine façon, cette notion commune humaine est un obstacle à cette conception du temps anticipé (protension) car les concepts scientifiques de préformation, de prédétermination, de programme génétique, de surveillance immunitaire, d’alarme et de stress ont été trop facilement acceptés et ont trop banalisé cette idée, liée à un anthropomorphisme que soulignent les mots construits avec les préfixes « pro » ou « pré » dans les domaines théâtral, littéraire, sportif, agricole, alimentaire, médical ou religieux. L’homme imite parfois la nature, ou bien invente des procédés d’anticipation et formalise le principe de son activité sous le terme de principe de précaution, une traduction erronée du mot allemand Vorsorgeprinzip qui signifie anticipation ou prévoyance.
Francis Bailly et Giuseppe Longo (2006) proposent également d’introduire le concept de rétension qui tente d’isoler symétriquement une mémoire strictement biologique en amont de la mémoire culturelle, sociale et historique construite par l’homme.
Conceptions erronées et origines possibles
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Conceptions: Origines possibles
- La biologie théorique, scotomisée par beaucoup de biologistes et dont il ne faut pas s’étonner qu’elle soit analysée par des physiciens et des mathématiciens, recherche aussi une temporalité propre qui la distingue de la matière inerte et qui la maintient à distance de la physique et de la mécanique. Quand on envisage les caractéristiques biologiques spécifiques du vivant par rapport à la physique ou la chimie de la matière inerte, pour lutter contre le réductionnisme de certains biologistes, on pense, par exemple, à la croissance, à la reproduction, à l’évolution, à la pathologie, à l’erreur, à la monstruosité, à la normativité, à la mémoire individuelle ou collective, mais très rarement à l’anticipation.
Conceptions liées - Typologie
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Références
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Bibliographie
Pour citer cette page: (biologique)
ABROUGUI, M & al, 2020. Temps biologique. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Temps_biologique>, consulté le 21, novembre, 2024
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