Différences entre versions de « Transgenèse »

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* Confusion entre [[Gène et allèle]]
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* Confusion entre [[Bases azotée purines(A et G) et Bases azotés pyrimidines(C et T) ]].
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* Confusion entre [[Génotype et Phénotype]]
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* Confusion entre [[Transcription et Réplication]]
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* Confusion entre [[ARN messager et ARN de transfert]]
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* Confusion entre [[Codon stop et Codon d'initiation]]
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* Confusion entre [[ADN et ARN]]
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* Confusion entre [[Liaison hydrogène et Liaison covalente]]
  
* Confusion entre [[....... et ........]]
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* Erreur fréquente: Marbach-Ad insiste sur le fait que les élèves [[n’arrivent pas à lier les connaissances des catégories Microscopique et Moléculaire aux observations au niveau Macroscopique]], ou font des erreurs lorsqu’ils
* Confusion entre [[....... et ........]]
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essayent. Cette difficulté à lier les divers niveaux impliqués en [[génétique]] est aussi due, selon lui, au fait que ces niveaux sont enseignés séparément dans le temps, dans des classes différentes (3ème, 2nde en cursus général en France), et dans des matières différentes (biologie et chimie pour le niveau moléculaire).[[Obstacle didactique]]:Par exemple la difficulté d'assimiler la séquence des bases azotées qui constituent un gène.et que cette séquence porte l'information génétique correspondant à un caractère bien déterminé tels que, la couleur des yeux, la forme du nez,etc.
* Erreur fréquente: ....................
 
  
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*raisonner à différents niveaux biologiques. Les auteurs remarquent aussi que les élèves ont des difficultés à appréhender des phénomènes génétiques qui leur semblent invisibles et inaccessibles, qu’ils ne peuvent expérimenter directement. Un autre problème est l’habitude de l’utilisation d’analogies en sciences pour expliquer les phénomènes. Ainsi, les élèves en viennent à attribuer au noyau une fonction équivalente à celle du cerveau, mais au niveau
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de la cellule.
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*[[Conception et obstacle dans le domaine de la génétique]]:
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Les obstacles à l’apprentissage de la génétique ont été répertoriés par de nombreux travaux en France et à l’étranger. Ces travaux montrent que les notions de la génétique moderne, enseignées en France à partir de la classe de troisième, sont difficiles à concevoir pour les élèves. Ils montrent également que les scientifiques ont également buté sur des obstacles parfois pendant plus d’un siècle. Hélène Fayolle (2009), a par exemple étudié la construction des idées au cours de l’histoire des sciences et elle a identifié les principaux obstacles épistémologiques à la construction du concept d’ADN : la condensation-décondensation de la chromatine (l’identification des chromosomes comme support de l’hérédité et le fait qu’une même molécule peut présenter différentes formes selon qu’elle soit condensée ou décondensée) ; la notion de code génétique (le caractère ontologique de la notion de gène comme unité physique et comme unité d’information) ; la nature du lien entre bases, gènes et chromosomes ; le support de l’hérédité et l’évolution des espèces.
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Version du 23 janvier 2019 à 18:43


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  • L'identification du « gène d'intérêt », le gène dont on veut étudier le fonctionnement en recherche fondamentale ou le gène responsable de la caractéristique jugée intéressante à transférer pour un OGM (par exemple la résistance à la pyrale est portée par le gène Bt dans le maïs Bt).

La construction du transgène. Elle implique la réalisation d'une séquence nucléotidique comportant : (1) la séquence codant la protéine d'intérêt ; (2) en amont du gène un promoteur et des séquences régulatrices (afin de permettre la transcription) ; (3) en aval un terminateur de transcription. Une séquence est un enchaînement de nucléotides particulier. Le choix des séquences régulatrices permet d'orienter l'expression du gène, de la limiter à une partie de l'organisme (feuilles ou racines, glandes mammaires, etc.) ou à un stade de son développement. Dans certains cas, l'insertion du transgène se fait par l'intermédiaire d'un vecteur. Ce vecteur peut comporter des séquences de régulation, réplication ou encore des marqueurs de sélection. Les vecteurs les plus connus sont les plasmides, petites boucles d'ADN d'origine bactérienne. Les séquences de régulation comportent obligatoirement un promoteur adapté à l'organisme receveur. Les marqueurs de sélection sont généralement des gènes de résistances à des antibiotiques, des herbicides ou des pesticides. La transformation de l'organisme cible, par intégration de l'ADN de l'organisme d'origine, support de l'information génétique, dans les cellules de l'organisme cible. L'introduction du transgène, ou du vecteur dans le génome de la cellule, peut se faire par perméabilisation des membranes (bactéries, levures), par un procédé mécanique (projection de microbilles de tungstène ou d'or portant le plasmide), ou encore par un vecteur biologique (une bactérie, Agrobacterium tumefaciens pour la transformation des plantes ou un phage pour la transformation des bactéries). Il est également possible d'introduire la construction génique directement, par microinjection dans la cellule. La sélection des cellules transformées, à l'aide par exemple, d'éléments discriminants inclus dans le transgène. Ainsi, en introduisant un gène de résistance à un antibiotique dans le plasmide et en mettant les bactéries transformées en contact avec l'antibiotique concerné, ne survivront que les bactéries ayant reçu le transgène.

  • Il existe de nombreuses applications à la transgenèse, mais en voici un exemple pour bien comprendre :

L'être humain produit dans son corps une substance, l'insuline, qui lui permet de réguler la quantité de sucre dans son sang. Pour cela, il dispose d'un gène, qui "explique" à son corps comment faire cette insuline.

Chez certaines personnes, ce gène ne fonctionne pas correctement : ces personnes ne fabriquent donc pas d'insuline, et deviennent malades : c'est ce que l'on appelle le diabète.

On peut facilement soigner les diabétiques : il suffit de leur faire une piqûre d'insuline. Le problème, c'est que seule l'insuline fabriquée par les êtres humains marche. Alors comment faire? On ne peut pas élever des êtres humains pour leur prendre leur insuline afin de soigner les diabétiques, bien sûr...

Avec la transgenèse, c'est assez facile : je cherche, chez l'homme, le gène qui lui permet de fabriquer de l'insuline, et je le mets dans une bactérie. Ensuite, je n'ai plus qu'à cultiver les nouvelles bactéries transgéniques ainsi obtenues : Grâce au gène humain que je leur ai injecté, ces bactéries sont devenues capables, exactement comme l'homme, de fabriquer de l'insuline humaine! Il n'y a plus qu'à la récupérer pour soigner les malades.

pour fabriquer des médicaments : certaines substances fabriquées par le corps humain, peuvent être utilisées comme médicament. Mais on ne peut pas élever des êtres humains pour obtenir ces médicaments : on trouve donc le gène qui permet à l'être humain de les fabriquer, et on le met dans un autre être vivant qu'on cultive, une plante ou une bactérie, par exemple, qui devient capable de fabriquer la substance. certaines plantes produisent des substances qui peuvent être utilisées comme médicament, mais elles sont trop petites pour qu'on puisse produire suffisamment de médicament en les cultivant ; on trouve donc le gène qui permet à la plante de produire le médicament, et on le met dans une plante beaucoup plus grosse, comme le maïs, par exemple, que l'on cultive afin de produire suffisamment de médicament. pour améliorer les espèces cultivées : par la transgenèse, on peut rendre une plante capable de pousser plus vite, ou de fabriquer des insecticides, etc. pour la recherche sur les OGM : pour avoir des informations sur les OGM, il est nécessaire d'avoir des OGM, et donc, de les fabriquer.

  • Quand on injecte un gène dans l'ADN d'un être vivant, il n'y a aucun moyen de prévoir où, dans l'ADN, ce gène va s'insérer. Il y a donc un gros risque que le gène soit inséré au milieu d'un autre gène très important : le gène ainsi coupé ne va plus fonctionner, et la transgenèse aura échoué.

On injecte donc le gène dans un grand nombre de cellules à la fois ; la plupart du temps, cela ne marche pas. Quand ça marche, la plupart du temps, cela abîme les gènes de la cellule, qui meurt, ou ne peut pas bien se développer. Il ne reste donc que quelques cellules, chez qui, par hasard, le transgène s'est inséré au bon endroit. On garde donc ces quelques cellules pour les cultiver, par clonage, et refaire un être vivant entier, qui sera un être vivant transgénique.


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  • Il existe de nombreuses applications à la transgenèse, mais en voici un exemple pour bien comprendre :

L'être humain produit dans son corps une substance, l'insuline, qui lui permet de réguler la quantité de sucre dans son sang. Pour cela, il dispose d'un gène, qui "explique" à son corps comment faire cette insuline.

Chez certaines personnes, ce gène ne fonctionne pas correctement : ces personnes ne fabriquent donc pas d'insuline, et deviennent malades : c'est ce que l'on appelle le diabète.

On peut facilement soigner les diabétiques : il suffit de leur faire une piqûre d'insuline. Le problème, c'est que seule l'insuline fabriquée par les êtres humains marche. Alors comment faire? On ne peut pas élever des êtres humains pour leur prendre leur insuline afin de soigner les diabétiques, bien sûr...

Avec la transgenèse, c'est assez facile : je cherche, chez l'homme, le gène qui lui permet de fabriquer de l'insuline, et je le mets dans une bactérie. Ensuite, je n'ai plus qu'à cultiver les nouvelles bactéries transgéniques ainsi obtenues : Grâce au gène humain que je leur ai injecté, ces bactéries sont devenues capables, exactement comme l'homme, de fabriquer de l'insuline humaine! Il n'y a plus qu'à la récupérer pour soigner les malades.

  • Il existe plusieurs autres utilisations de la transgenèse :

pour fabriquer des médicaments : certaines substances fabriquées par le corps humain, peuvent être utilisées comme médicament. Mais on ne peut pas élever des êtres humains pour obtenir ces médicaments : on trouve donc le gène qui permet à l'être humain de les fabriquer, et on le met dans un autre être vivant qu'on cultive, une plante ou une bactérie, par exemple, qui devient capable de fabriquer la substance. certaines plantes produisent des substances qui peuvent être utilisées comme médicament, mais elles sont trop petites pour qu'on puisse produire suffisamment de médicament en les cultivant ; on trouve donc le gène qui permet à la plante de produire le médicament, et on le met dans une plante beaucoup plus grosse, comme le maïs, par exemple, que l'on cultive afin de produire suffisamment de médicament. pour améliorer les espèces cultivées : par la transgenèse, on peut rendre une plante capable de pousser plus vite, ou de fabriquer des insecticides, etc. pour la recherche sur les OGM : pour avoir des informations sur les OGM, il est nécessaire d'avoir des OGM, et donc, de les fabriquer.

  • Quand on injecte un gène dans l'ADN d'un être vivant, il n'y a aucun moyen de prévoir où, dans l'ADN, ce gène va s'insérer. Il y a donc un gros risque que le gène soit inséré au milieu d'un autre gène très important : le gène ainsi coupé ne va plus fonctionner, et la transgenèse aura échoué.

On injecte donc le gène dans un grand nombre de cellules à la fois ; la plupart du temps, cela ne marche pas. Quand ça marche, la plupart du temps, cela abîme les gènes de la cellule, qui meurt, ou ne peut pas bien se développer. Il ne reste donc que quelques cellules, chez qui, par hasard, le transgène s'est inséré au bon endroit. On garde donc ces quelques cellules pour les cultiver, par clonage, et refaire un être vivant entier, qui sera un être vivant transgénique.


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