Activité volcanique – rejets massifs de poussière

De Didaquest
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Activité volcanique – rejets massifs de poussière

Parmi les spectacles merveilleux que nous offre la nature, les éruptions volcaniques sont certainement l'un des plus grandioses.

  • Le caractère soudain et terrifiant des éruptions, les catastrophes qu'elles provoquent ont depuis toujours et dans toutes les contrées où elles se sont produites, agi sur l'imagination des hommes.
  • Les Romains pensaient que le dieu Vulcain travaillait dans de gigantesques forges souterraines et les Japonais croyaient que d'énormes poissons remuaient sous la terre.
  • Connaitre les volcans et leur activité, comprendre leur origine et trouver des moyens pour remédier à leurs effets désastreux est devenu un souci pour tous, et particulierement pour les scientifiques.

Ces derniers temps, on entend souvent dire via les médias qu'il y aurait plus d'ouragans que par le passé et qu'ils seraient devenus plus violents suite "aux changements de climats". Et quand ce n'est pas à cause des changements de climats c'est à cause d'El Nino.

Mais qu’en est-il exactement ?

Selon Unisys Weather, les ouragans ne seraient pas plus nombreux que durant les cinquante dernières années. Avant 1931, il y aurait bien eu moins d’ouragans ne dépassant jamais le niveau 2 de l’échelle de Saffir Simpson. Cet organisme explique ce changement par l’amélioration de la science et des techniques de détection des cyclones. En effet, ce sont les moyens modernes de surveillance et d'estimation des dégâts qui expliquent l'apparent changement par rapport aux ouragans d'antan. Les satellites permettent à l'heure actuelle une surveillance précise des cyclones tropicaux et de leur évolution.


Mais cela n’explique pas encore tout. El Nino, ce célèbre dérèglement climatique caractérisé par une élévation anormale de la température au niveau des côtes nord - ouest de l’Amérique du sud, jouerait aussi un rôle dans l’abondance des ouragans dans les océans. En effet, lorsque ce phénomène naturel est présent, on observe une baisse de la fréquence des ouragans dans le bassin Atlantique et une hausse dans certaines régions du Pacifique, hausse qui peut se comprendre par l'augmentation de la température de l'eau de mer notamment dans la zone tropicale nord-est de ce bassin.


Certains scientifiques comme Jean-Noël Degrace pensent qu’il y a déjà un effet du réchauffement mais qu’il est encore impossible à déterminer pour l’instant : « Dés que l'on a une anomalie chaude, on a envie de la relier au réchauffement de la planète. Mais il n'est pas possible d'aller directement à cette conclusion, pour plusieurs raisons. D'abord, on peut relier cette anomalie au phénomène cyclique qu'est l'oscillation nord atlantique. Ensuite, si on soupçonne le réchauffement, il faut se demander pourquoi, dans ce cas, le Pacifique a été épargné. Et puis on a déjà eu dans le passé des phases d'activité forte. Je dirai donc que le réchauffement climatique a sans doute joué, mais qu'il n'est pas le seul coupable. C'est un débat que nous avons en permanence entre « tropical stormers », mais personne ne peut trancher pour l'instant ».


Dans l’avenir, selon la NOAA et le GIEC, avec un réchauffement global important des températures des océans (augmentation du phénomène El Nino ?), il se pourrait qu’il y ait une augmentation du nombre et de la violence des ouragans. Mais ce n’est qu’une hypothèse…