Ecologisme radicale (écologisme extrême)

De Didaquest
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Il s’agit d’une approche romantique de l’écologie, mettant en avant le désir de protéger la nature, la Terre Mère : Gaïa. Le désir de protection conduit à une analyse contraire à la solidarité sociale. Le principal slogan de Earth First dit ainsi : « Love your mother, don’t become one », soit « Aime ta mère, n’en deviens pas une ». Vers 1980, certains membres de l’écologie profonde ont cru bon de prouver que la surpopulation et l’immigration étaient sources de problèmes environnementaux. Dans leurs discours, les femmes du Tiers- Monde deviennent responsables de l’épuisement des ressources. Extrait de Bill Deval et George Sessions : « On accorde plus de valeur aux être humains individuellement et collectivement qu’aux espèces menacées. L’excès des interventions humaines dans les processus naturels a conduit d’autres espèces au bord de l’extinction. Pour l’écologie profonde, la balance a trop longtemps penché du côté des hommes. Aujourd’hui, nous devons la faire basculer dans l’autre sens pour préserver l’habitat des autres espèces. La protection de la nature sauvage est devenu un impératif. » Pas besoin de gratter beaucoup pour se rendre compte que le racisme et le sexisme affleurent sous la peau de Gaia. Les femmes pauvres sont stigmatisées, tandis que Gaïa la pure siège sur son trône, protégée par les chevaliers blancs. Tout n’est pas si simple, en tout cas, ce qui est sûr, c’est que la richesse c’est la diversité. Il y a du bon à prendre partout, comme pour eux, pour preuve