Minéralogie

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Définition écrite


  • La minéralogie descriptive étudie les minéraux des milieux naturels, constituants diversement associés dans les roches. Elle peut être considérée, tout en gardant son statut autonome et réglementé au niveau international, comme une discipline de base de la géologie, une science auxiliaire de la pétrologie, ou encore une branche de la planétologie ou une matière d'approfondissement en prolongation de la chimie minérale dans le sens étendu où les produits de la cristallisation artificielle, en laboratoire ou en four technique, sont admis.

Un minéral désigne en minéralogie un corps chimique minéral ou parfois organique, formé en principe naturellement, mais parfois par artifice . Un minéral donné est caractérisé par les éléments chimiques qu'il contient, assemblé ou réuni et décrit selon une composition précise donnée par une formule chimique ou à défaut selon des limites de compositions variables, et surtout une structure cristallineou à défaut une organisation amorphe ou à courtes distances, la première définie par son réseau de diverses liaisons et ses symétries remarquables, c'est-à-dire respectivement à l'échelle moléculaire par la nature des atomes qui le composent et leur agencement dans l'espace.

  • Historique:

Ce sont des minéraux – éléments natifs comme le cuivre, l'or – qui ont été les premiers métaux utilisés par l'homme. En particulier, le cuivre a ouvert l'ère des métaux avec l'âge du cuivre ou Chalcolithique (vers 6000 av. J.-C.).

Aristote divisa en deux classes le monde minéral : les métaux et les « fossiles » (roches et minéraux non métalliques). On trouve ensuite les travaux des naturalistes arabes, et en particulier d'Avicenne dont la classification des minéraux en quatre groupes – pierres et gemmes, minerais, combustibles, sels – se retrouvera jusqu'au XIXe siècle.

G. Agricola (1494-1555) peut être considéré comme le père de la minéralogie moderne ; il sut en effet tourner résolument le dos à l'alchimie et observer les minéraux dans leurs gisements, posant ainsi les fondements de la métallogénie et de la géologie minière. Il utilise dans ses œuvres (surtout De natura fossilium, 1546, et De re metallica, 1556) les propriétés immédiates des minéraux (couleur, éclat, dureté, densité, goût, odeur...) pour les décrire.

Au XVIIe siècle, N. Stenon (1669) montre la constance des angles des faces cristallines pour certaines espèces définies. De ce siècle date aussi l'optique cristalline avec E. Bartholin (double réfraction) et les célèbres travaux de C. Huygens.

La fin du XVIIIe siècle vit l'essor de la cristallographie. En 1783, Romé de l'Isle montre que les angles dièdres que font entre elles les faces d'un cristal sont constants pour tous les cristaux d'une même espèce. L'abbé R. J. Haüy, le père de la cristallographie, publia en 1784 son Essai d'une théorie sur la structure des cristaux, énonça la loi des troncatures rationnelles, découvrit les règles de symétrie, distingua les sept systèmes cristallins et la dérivation des formes secondaires.

Au début du XIXe siècle, l'aspect chimique de la minéralogie se développa considérablement en participant à l'essor de la chimie minérale.


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Définition graphique




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Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • Étude des couches géologiques d'un terrain.
  • Exploitation d'un gisement et des mines.

EXEMPLE

Voici une liste non exhaustive de minéraux communs

Sulfures Arsénopyrite : FeAsS Bornite (Érubescite) Cu5FeS4 Chalcopyrite : CuFeS2 Chalcocite : Cu2S Cinabre : HgS Énargite Cu3AsS4 Galène : PbS Molybdénite : MoS2 Orpiment : As2S3 Pyrite : FeS2 Pyrrhotite : FeS Réalgar : AsS Sphalérite : ZnS Stibine : Sb2S3

Oxydes et hydroxydes Corindon : Al2O3 Hématite : Fe2O3 Ilménite : FeTiO3 Magnétite : Fe3O4 Pléonaste : MgAl2O4 Rutile : TiO2 Spinelle : MgAl2O4 Les oxydes de la forme XY2O4 sont regroupés sous l'appellation « spinelles » où souvent (mais pas toujours) X est un métal 2+ et Y un métal 3+ (hématite, pléonaste par exemple). Un contre-exemple est l'ulvospinelle, TiFe2O4 : ici le titane a nombre d'oxydation 4+, le fer 2+. Chalcopyrite, un sulfure. Un Saphir, un oxyde. Goethite, un hydroxyde.


Halogénures Fluorine : CaF2 Halite : NaCl Carbonates Aragonite : CaCO3 (orthorhombique) Calcite : CaCO3 (rhomboédrique) Dolomite : CaMg(CO3)2 Magnésite : MgCO3 Rhodochrosite : MnCO3 Sidérose : FeCO3 Sulfates Anhydrite : CaSO4 Barytine : BaSO4 Gypse : CaSO4,2H2O Silicates Nésosilicates Andalousite : Al2SiO5 (orthorhombique) Fayalite : Fe2SiO4 Forstérite : Mg2SiO4 Disthène : Al2SiO5 (triclinique) Sillimanite : Al2SiO5 (orthorhombique) Inosilicates Aegirine: NaFe3+Si2O6 Diopside : CaMgSi2O6 Enstatite : Mg2Si2O6 Hédenbergite : CaFeSi2O6 Spodumène : LiAlSi2O6 Trémolite : Ca2Mg5Si8O2(OH)2 Phyllosilicates Chrysotile : Mg3Si2O5(OH)4 Kaolinite : Al2Si2O5(OH)4 Muscovite : KAl3Si3O10(OH)2 Phlogopite : KMg3AlSi3O10(OH)2 Pyrophyllite : Al2Si4O10(OH)2 Talc : Mg3Si4O10(OH)2 Tectosilicates Albite : NaAlSi3O8 Anorthite : CaAl2Si2O8 Microcline : KAlSi3O8 (triclinique) Orthose (orthoclase) : KAlSi3O8 (monoclinique) Quartz : SiO2 (trigonal à basse température ;hexagonal à haute température) Sodalite : aluminosilicate de sodium chloré c( ubique)


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